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Les chroniques d'Evenusia
21 mai 2017

En miroir de Lily Haime

En miroir

 Sortie VF le 27 avril 2017

Présentation de l’éditeur :chez Mxm Bookmark

« Le passé est un reflet, dans lequel je me regarde... »

Indiana a dix-sept ans lorsque son frère, que les médias ont surnommé le Violoncelliste de Washington, est envoyé dans le couloir de la mort. Huit ans plus tard, il est étudiant en criminologie à l’université de Columbia, à l’autre bout du pays. La semaine il vit dans son petit studio de Harlem et les week-ends il rentre au Centre d’Éthologie de Rick Karl, là où il a échoué cinq ans plus tôt, abîmé et perdu.
Grâce à Rick et à Cruz, un cheval aussi sauvage que lui, Indiana se reconstruit jusqu’à retrouver une vie normale, un peu fragile parfois, mais à laquelle il s’accroche plus que tout. Entre ses amis, cette famille de cœur, ces hommes qu’il aime pour quelques heures, il profite d’un quotidien qui s’égrène au fil des jours tranquilles.

Jusqu’à ce que le Prêtre abandonne sa première victime dans les rues de New York.

Si tous les indices semblent désigner Indiana comme le coupable idéal, l’inspecteur Souleymane Mâalam, de la NYPD, refuse d’y croire Il cherche des pistes invisibles, s’acharne sur des preuves qui n’existent pas. Plus que tout, il est persuadé de l’innocence de ce jeune homme dont le regard le trouble plus qu’il n’ose le dire.

Enquêteur dévoué, souvent emporté, Souleymane est un homme compliqué qui cultive ses secrets. D’une beauté un peu dérangeante, il porte en lui des valeurs qu’il cache, des tendresses qu’il masque et des blessures qu’il refuse d’avouer.

C’est une rencontre explosive, une course sur les pas d’un tueur caché dans l’ombre, un amour tellement fort qu’on a peur de le nommer, des mensonges si bien dissimulés.

L’issue est imminente.

Elle est juste là.

Comme une vérité impossible à imaginer.

« Le passé est un miroir... »

L’avis de Linagalatée :

La présentation de l’éditeur est suffisamment détaillée pour vous donner un aperçu très large de cette magnifique histoire.

Tout d’abord je dois être très honnête avec vous, il s’agit de ma première lecture M/M, je le précise car, si c’est également votre cas, nous avons sans doute traversé les mêmes ressentis, et si ce n’est pas le cas, vous allez peut-être revivre des souvenirs déjà un peu oubliés.

J’ai adoré le personnage déchiré et déchirant de Indiana Bennett. Etant le frère d’Adam, surnommé le Violoncelliste, de par la signature de ses meurtres, un autocollant représentant un violoncelle, l’instrument dont joue Indiana, il n’envisage pas une relation durable. Il traine cette fatalité comme l’impossibilité de construire une vie, en papillonnant d’homme en homme, au fil des nuits, sans même se souvenir de leurs prénoms.

Premier léger malaise, m’imaginer un homme en aimer un autre, m’a un peu gênée, sans pour autant entacher ma lecture, mais je me suis dit : « ah, on y est ! » Je me suis sentie un peu « voyeuse », et même si j’avais une idée assez précise de la manière dont la situation se déroulait, la visualiser décrite avec des mots, m’a mise un peu mal à l’aise.

Indiana a une aversion assez prononcée envers la police, et surtout envers un inspecteur maintenant à la retraite, qui l’a pour ainsi dire, torturé pour lui faire avouer sa complicité dans les meurtres de son frère.

Quand « le Prêtre » se met à copier les meurtres d’Adam, jusque dans l’apposition de l’autocollant du violoncelle sur le corps de ses victimes, Indiana est à nouveau soupçonné, et ce flic retraité va reprendre du service, fort de ses premières convictions.

Adam est toujours dans le couloir de la mort, et échange les sursis, contre de nouveaux noms de victimes.

Indiana ne l’a jamais revu, mais quand l’inspecteur Souleymane Mâalam, lui demande d’aller tenter de faire parler Adam, il y va, cédant à la demande de ce flic qu’il déteste, mais dont il commence à tomber amoureux de ses yeux mordorés.

L’enquête est extrêmement bien décrite et l’auteur n’a pas lésiné, ni sur les recherches, ni sur les détails, qui font de ce roman un excellent thriller, mais pas que…

Souleymane est persuadé de l’innocence d'Indiana, parce que, selon lui, ça ne colle pas avec le personnage, et également parce qu’il est totalement sous le charme de ses yeux bleu marine.

J’ai été subjuguée par la force de l’amour et le désir, qui peuvent exister entre deux hommes, et du coup la gêne du début a fait place à une grande tendresse envers eux. Finalement ils ont les mêmes souffrances, les mêmes questions et les mêmes doutes, que tous les autres couples. Et même si, aujourd’hui, nos regards se sont fait moins pesants (quoi qu'au vu de l’actualité de ces derniers jours, on peut encore en douter), leur quotidien reste difficile à vivre au grand jour parfois.

Ce roman en plus d’être, comme je l’ai déjà mentionné, un excellent thriller, est également un magnifique roman d’amour, différent de mes autres lectures, certes, mais magnifique quand même. Il a quelque peu changé mon regard sur l’amour au masculin, qui même s’il n’a jamais été un regard moralisateur ou désapprobateur, était un regard gêné, pudique.

Finalement quels que soient les protagonistes, une histoire d’amour, reste une très belle histoire, car je n’en doute plus, l’amour n’a pas de sexe.

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