Brutale de Jacques-Olivier Bosco
Sortie VF le 19 janvier 2017
Présentation de l’éditeur : chez Robert Laffont – Collection La Bête Noire
Elle est jeune. Elle est belle. Elle est flic. Elle est brutale.
Des jeunes vierges vidées de leur sang sont retrouvées abandonnées dans des lieux déserts, comme dans les films d'horreur. Les responsables ? Des cinglés opérant entre la Tchétchénie, la Belgique et la France. Les mêmes qui, un soir, mitraillent à l'arme lourde un peloton de gendarmerie au sud de Paris.
Que veulent-ils ? Qui est cet " Ultime " qui les terrorise et à qui ils obéissent ?
Face à cette barbarie, il faut un monstre. Lise Lartéguy en est un. Le jour, elle est flic au Bastion, aux Batignolles, le nouveau QG de la PJ parisienne. La nuit, un terrible secret la transforme en bête sauvage. Lise, qui peut être si douce et aimante, sait que seul le Mal peut combattre le Mal, quitte à en souffrir, et à faire souffrir sa famille.
L'avis de Linagalatée :
Lise Lartéguy a suivi les vœux de son père, elle est devenue flic à la BRB (Brigade de répression du banditisme), quartier des Batignolles, à Paris. Camille, son frère, a suivi lui, les traditions familiales, il est capitaine de gendarmerie.
Un soir, hors service, Lise assiste à un cambriolage de bijouterie. Elle fonce à la poursuite des braqueurs, engageant une course poursuite à travers les rues de Paris, le périphérique et l’autoroute, laissant derrière elle, des carambolages de voitures, des passants choqués.
Camille, lui est beaucoup plus posé. Un soir en simple opération de test d’un nouveau cinémomètre de dernière génération, Lise passe voir son frère. L’humeur est détendue, mais le pire va arriver, une fusillade suite à un simple contrôle routier, Camille va rester au sol, une balle dans la tête et plusieurs dans le corps. Lise, elle est partie à la poursuite des tireurs.
Dès les premières pages, l’action est omniprésente. Des courses poursuites, en voiture, en moto, des tirs à l’arme lourde, on est confrontés de plein fouet à des individus du grand banditisme.
Malheureusement pour moi, la mayonnaise n’a pas pris du tout. Les personnages ne sont pas du tout attachants, on ne sait rien d’eux, Lise est un monstre de violence à l’état brut, qui aurait certainement plus sa place en psychiatrie qu’à la BRB, pour elle, comme pour les autres.
L’histoire est incohérente, violente gratuitement, gore sans raisons.
Certes, l’action est présente tout au long du roman, et tient le lecteur, mais tout est tellement « trop », que ça en devient lassant, presque risible, sauf que ce n’est même pas drôle.
Tout est dans l’exagération, en permanence. Pour ma part, l’histoire, les actions des protagonistes, doivent revêtir une certaine crédibilité. Hors dans ce roman, peu de choses sont crédibles. Lise est en acier et a à peine trois petits bleus, alors que les bagarres sont violences, elle vient de se confronter à plusieurs adversaires, qu’elle a laissés au sol, elle saute à nouveau sur sa moto, à la poursuite d’autres truands …….
Pour pouvoir atteindre ceux qui ont tiré sur son frère, elle va jusqu’au repaire de l’ennemi public n° 1, qui va accepter de collaborer avec elle, puisqu’ils ont la même cible, et que cet homme a des valeurs ! Bah oui, bien sûr...
Je pense que certains lecteurs avides de boulets de canon, trouveront leur compte dans cette lecture, j’ai quant à moi terminé le roman, mais je n’y ai pris aucun plaisir. Too much, too much !