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Les chroniques d'Evenusia
21 novembre 2018

Pestilence de Laura Thalassa [The Four Horsemen #1]

Pestilence Laura Thalassa

Sortie VO le 21 mars 2018

Présentation de l'éditeur : Trad Evenusia (on copie, on crédite Evenusia svp ! )

Ils sont venus sur Terre - Pestilence (Peste), War (Guerre), Famine, Death (Mort) - quatre cavaliers chevauchant leurs montures bruyantes, galopant aux quatre coins du monde. Quatre cavaliers avec le pouvoir de détruire toute l'humanité. Ils sont venus sur Terre pour nous anéantir tous.

Quand Pestilence arrive dans la ville de Sara Burn, une chose est sûre, tous ceux qu’elle connaît et qu'elle aime sont voués à une mort certaine. À moins, bien sûr, que le cavalier à l'allure angélique ne soit arrêté, ce qui est exactement ce que Sara a en tête lorsqu'elle tire sur l'être impur. Dommage que personne ne lui ait dit que Pestilence ne pouvait être tué. Maintenant, le cavalier, toujours en vie et très énervé, l’a fait prisonnière, et il a hâte de la faire souffrir.

Seulement, plus elle est avec lui, plus elle est incertaine des sentiments qu'il ressent envers elle… et des siens envers lui. Et maintenant, Sara pourrait peut-être encore sauver le monde, mais pour cela, elle devra sacrifier son cœur.

L'avis d'Evenusia : 

J’ai tout d’abord été totalement séduite par cette couverture, parce que disons-le, elle est quand même superbe. Si le titre du roman Pestilence -qui est le nom du héros- n’est pas très facile à porter, sa posture ainsi que les traits de son visage, reflètent parfaitement ce qui se dégage du héros dans ce roman.

La Terre a été partiellement privée d’électricité après le passage des quatre Chevaliers de l’Apocalypse. Puis ils ont disparu, laissant les humains penser qu'il s'agissait peut être d'un phénomène climatique, un acte terroriste, ou toutes autres sortes d’hypothèses, refusant d'admettre la possibilité d'une sorte d'apocalypse biblique. Puis Pestilence, un des chevaliers, revient, seul, semant la peste dans toute les régions où il passe.

Bien décidés à tout tenter pour l’arrêter, une poignée de pompiers tire au sort celui qui restera en retrait pour le tuer, tandis que les autres fuiront la ville avec les habitants. C’est Sara qui est désignée pour cette tâche. Elle est courageuse, mais elle n'a jamais tué personne et elle sait que cet affrontement risque de la mener tout droit vers la mort. 

Alors qu'elle croit avoir réussi à tuer Pestilence et qu'elle pense être sortie indemne, le Chevalier réapparait de nouveau. 

Pestilence est immortel et il compte bien se venger de cette jeune femme qui a voulu le tuer. Il la garde prisonnière et lui promet qu’elle restera en vie, avec lui, et lui fera subir d'atroces souffrances. Commence pour Sara un long calvaire. 

Dans cette ambiance post-apocalyptique où tous les humains sont condamnés à mourir, nous allons suivre Pestilence et Sara à travers le pays, les villes dévastées par la maladie. Le rythme du récit est lent, sombre et dérangeant, et cette proximité va créer peu à peu un étrange lien entre nos héros.

Sara ne peut s’empêcher d’être fascinée par cet être au visage angélique, venu sur Terre pour semer la Peste. Il ne connaît rien aux  humains, et côtoyer Sara au quotidien c’est comme découvrir les clés d'une énigme. Lui qui ne mange pas, ne dort pas, et est dénué d’émotions, commence à ressentir des choses qu'il ne comprend pas, des sentiments ambigus qui lui sont étrangers, envers cette jeune femme qui le subjugue. 

De son côté Sara découvre Pestilence. Sans sa couronne, son armurel et sa monture, il lui serait facile de penser qu’il n'est qu'un simple homme. C’est une pensée dangereuse à laquelle elle ne veut pas se laisser aller. D'ailleurs il la déteste... non ? La solitude, leur proximité, tout cela va provoquer des changements chez nos deux héros. Tout d’abord infimes, ces changements vont donner l’espoir à Sara que tout n’est peut être pas perdu et qu’il reste encore une chance de sauver l’humanité... 

Dans cette très belle histoire d'amour, les deux héros sont totalement opposés. Pestilence est l'être qui détruit l'humanité, apporte la maladie et la souffrance, et Sara est la représentation de la race humaine qu'il est en train de détruire.

Ils se détestent, ils vont s'aimer. 

L'auteure a créé un homme particulièrement attendrissant à bien des égards. C'est avec beaucoup d'innocence que Pestilence découvre l'humanité à travers les yeux de Sara. Il ne connait que la laideur de la race humaine et Sara lui montre une beauté qu'il ne soupçonnait pas. On veut le détester et on n'y arrive pas, et comme Sara, on tombe sous son charme. 

C'est une histoire déchirante, un amour impossible, on souffre autant pour l'un que pour l'autre. Et dans toute cette horreur, il y a ces petits moments de poésie, ces vers que Sara récite à Pestilence, alors qu'ils sont entourés par le chaos. 

Je n'ai pas pu lâcher le roman. 

C'est beau et horrible à la fois. J'ai adoré. 

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