Love Online de Penelope Ward

Sortie VF le 12 février 2020

Présentation de l'éditeur : chez Collection Infinity

Quand une cam-girl et un riche héritier se rencontrent en ligne, ça fait des étincelles.

Nous nous sommes rencontrés de façon improbable. Au départ, tout était anodin. J'étais « ScreenGod », et elle « Montana ».
Évidemment, ce n'était pas nos vrais noms, seulement les pseudonymes que nous avions choisis.

La nuit, me connecter et lui parler était mon échappatoire – mon refuge.

En réalité, elle s'appelait Eden, comme je ne tardai pas à le découvrir.

Dès notre premier échange en ligne, je fus captivé.

Elle devint vite une addiction.

Nous ne savions rien de nos vraies identités au début... Et elle comptait bien ne rien changer à ça. L'anonymat n'altérait en rien la complicité qui s'était spontanément créée entre nous.
Cela avait même eu pour effet de nous autoriser à être plus transparents l'un envers l'autre que si nous avions réellement su qui nous étions.

Eden était drôle, intelligente, splendide – elle était la femme dont j'avais toujours rêvé.

Mais elle continuait de m'échapper.

J'avais accepté que les choses restent ainsi, jusqu'au jour où un indice me mena directement à elle. J'ai saisi cette opportunité.

C'est là que notre histoire d'amour a commencé pour de bon.

L'avis d'Evenusia

Penelope Ward a ce don d'écrire des histoires qui nous tiennent en haleine. Le thème ici, s'il semble un peu déjà vu au départ, à savoir deux personnes qui font connaissance via une plateforme sur le net, il n'en est rien. Pour ma part, c'est la première fois que je lis une histoire avec une cam girl, une jeune fille qui discute avec les hommes, se déshabille et leur vend du plaisir via une web cam. C'est sur cette plate-forme érotique qu'Eden, alias Montana pour ses admirateurs, fait la connaissance de Ryder sous le pseudonyme de Screen God, l'un de ses nombreux habitués.

De fil en aiguille, Eden s'habitue à la présenve virtuelle de Ryder, à ses discussions qu'elle finit par attendre tous les soirs avec impatience. Ils prennent l'habitude de ce rendez-vous quotidien, dans lequel il ne lui demande rien d'autre que de discuter avec elle. Ils ont l'impression de se connaître, ils aiment passer du temps ensemble à se découvrir.  

Jusqu'au jour où Eden n'apparaît pas de l'autre côté de l'écran et Ryder s'inquiète de cette absence imprévue. Il décide d'essayer de la retrouver malgré le peu d'indices qu'il possède sur la jeune femme. 

Voilà une histoire bien originale. Malgré le thème et le caractère pornographique du métier d'Eden, l'ambiance n'est absolument pas malsaine et il n'y a aucune ambiguïté sur les sentiments et l'attirance qui lie nos deux héros. Ils ont une belle alchimie et leur communication va bien au-delà de ce que fait Eden devant la caméra pour les autres hommes. 

Ce qui m'a interpelée, c'est le fait que le métier d'Eden, qui est une sorte de prostitution déguisée, ne dérange personne. Elle est serveuse et fait la cam-girl, le soir, pour arrondir les fins de mois. Bien sûr c'est comme cela qu'elle a rencontré Ryder, mais à part  certain malaise quand celui-ci continue à se connecter et à la regarder se déshabiller devant ses admirateurs, Ryder n'a pas l'air d'être plus dérangé que cela. Pourtant, il a beaucoup d'argent, car il a une très bonne position professionnelle, mais à aucun moment il ne lui vient l'idée d'aider la jeune femme de quelque forme que ce soit pour qu'elle puisse arrêter de s'exhiber devant d'autres hommes. J'ai trouvé que la "profession" d'Eden et ses conséquences était un peu trop occultée, mais c'est vrai qu'on a tendance à oublier cet aspect aussitôt qu'on est pris par l'histoire. 

J'ai passé un excellent moment avec cette lecture que je n'ai jamais pu lâcher avant la fin.