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Les chroniques d'Evenusia
24 août 2014

Si je reste [le film] de R.J. Cutler (If I Stay)

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Sortie VF le 17 septembre 2014

Film dramatique avec Chloë Moretz, Jamie Blackley, Mireille Enos, Liana Liberato...

Synopsis :

En un seul moment, tout peut changer. Mia, 17 ans, n'a aucun souvenir de l'accident : elle arrive uniquement à se rappeler avoir roulé le long de la route enneigée de l'Oregon avec sa famille. Puis, en un clin d'oeil, elle se retrouve observant son propre corps dévasté ... L'adolescente sera tiraillée entre l'envie de rejoindre ses parents dans l'au-delà et celle de se réveiller et de retrouver son petit ami et ses proches...

Mon avis :

J'attendais cette adaptation du roman homonyme de Gayle Forman avec beaucoup d'impatience et je n'ai donc pas hésité à le voir pendant mes vacances aux Etats Unis, quelques semaines avant sa sortie française.

"Si je reste" faisait partie des premiers romans qualifiés "Young Adult" qui avaient attiré mon attention. Ma lecture date pourtant de quelques années mais j'ai encore une très nette idée de l'histoire et je peux donc dire à tous les fans de la première heure qu'ils peuvent se réjouir : cette adaptation cinématographique est extrêment réussie et très fidèle au roman. L'ambiance est magnifiquement bien rendue, avec une très belle bande originale (dont j'avoue pourtant ne pas connaître la plupart des titres) qui contribue à donner une atmosphère très intimiste au film. De superbes paysages mais aussi des scènes joliment filmées avec une luminosité bien particulière donnent un rendu visuel très beau. Bien sûr c'est au départ un film qui s'adresse à un public adolescent mais comme souvent dans les romans young adult le sujet traité est sombre et dramatique et soulève de nombreuses questions. Ce n'est évidemment pas la première fois que ce type de sujet est traité : comment survivre lorsque soudainement on ôte la vie d'êtres qui vous sont chers mais le sujet est traité ici d'un point de vue plus jeune puisque l'héroïne n'a pas 18 ans.

Je ne spoilerai pas ceux qui ne connaîssent pas l'histoire mais je ne vous cache pas que c'est un vrai drame familial que vous allez vivre et que la salle était émue aux larmes.

Mia et les flashbacks sur sa vie avec ses amis, sa famille et notamment ses parents s'intègrent parfaitement à l'histoire. On vit des moments très forts avec ses parents qui sont très proches d'elle et qui ont très tôt accepté qu'elle se plonge dans le violoncelle à corps perdu alors qu'eux viennent plutôt du milieu du rock. Sa liaison avec Adam, leader d'un groupe de rock et aussitôt adopté par ses parents, vient renforcer ce cocon familial. Leur idylle, qui est un peu le fil conducteur de l'histoire, est superbe : les opposés qui s'attirent sont ici parfaitement à l'aise et nos jeunes acteurs que cela soit Chloé Moretz dont le talent n'est plus à prouver (Mia) ou (Adam) sont parfaits. On croit à son groupe de rock qui démarre et même du point de vue musical on sent le groupe qui débute et qui s'améliore au fur et à mesure.

Le film est plein de tendres paroles et de regards complices échangés entre nos deux héros mais aussi des moments d'humour et d'ambiance familiale chaleureuse. On croit à leur histoire, à leur amour et à ce drame qui va être une véritable épreuve.

Comme vous le savez (ou pas) Gayle Forman a écrit un second tome qui se situe trois ans après les évènements du premier et qui est raconté du point de vue d'Adam. Il n'y a évidemment aucune prévision pour une suite à cette adaptation mais plus que tout je crois qu'un second volet est envisageable.

PS : ce n'est qu'une impression générale et tout à fait personnelle mais mon premier ressenti par rapport à l'atmosphère du film, le choix des chansons, certains prises de vue de paysages et quelques fois les mimiques de Mia m'ont rappelé le premier Twilight, sans parler de la dernière image... Si en plus je vous dit que c'est Catherine Hardwicke (réalisatrice de Twilight) qui devait au départ tourner ce film... enfin bref j'attends vos impressions.

Bande annonce officielle en VOSTFR:

 

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10 juillet 2014

Nos étoiles contraires [le film] de Josh Boone (The Fault In Our Stars)

NOS ETOILES CONTRAIRES

Sortie le 20 août au Cinéma

Synopsis : 

Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu'ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux via un groupe de soutien pour les malades du cancer. NOS ETOILES CONTRAIRES, d'après le best-seller de John Green, nous entraîne dans une histoire d'amour folle, drôle et surtout pleine de vie.

Mon avis : 

Voici une adaptation très réussie à tous points de vue. Tout d'abord - et même si certaines scènes du livre sont manquantes- , l'adaptation reste très fidèle au roman de John Green. Parsemée de citations, on retrouve sans peine l'atmosphère à la fois drôle et touchante mais aussi dramatique et réaliste que l’auteur a mise dans son livre.

Les personnages de Gus et Hazel incarnés respectivement par Ansel Elgort et Shaïlene Woodley (que vous avez pu découvrir dans Divergente) sont criants de vérité, avec une mention spéciale pour Ansel qui est totalement incroyable. Il nous livre un panel émotionnel très varié réussissant sans peine à nous faire passer du rire aux larmes. Le soutien et l'amour qu'ils se portent est magnifique et intemporel. C'est à la fois une superbe leçon sur l'amour et la vie. Mais surtout comment choisir de les vivre.

Encore une histoire de maladie me direz-vous ? Mais non c'est tellement plus ! Bien sur la maladie est présente mais l'humour est également là à chaque instant, dans chaque réplique rendant certaines scènes dramatiques totalement hilarantes.

Il y a beaucoup de gros plans sur nos jeunes héros et la caméra ne rate aucune émotion. Les images sont également superbes notamment celles tournées à Amsterdam, le tout sublimé par une musique très présente que je vous recommande chaudement (voir ci-dessous).

C'est beau et vous n'échapperez pas aux larmes d'émotion. 

Merci à 20th Century Fox France pour cette projection en avant-première ! 

Bande-annonce VOSTFR

LA MUSIQUE DANS LE FILM

29 mars 2014

[Chronique Film] Divergente 1 de Neil Burger

DIVERGENT OFFICIAL POSTER

sortie le 9 avril 2014

Film fantastique avec Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet...

Synopsis

Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.

Mon avis

Dans un Chicago post-apocalyptique, la ville est divisée en cinq factions. Chacun y a un rôle bien précis. Les Audacieux sont chargés de défendre la ville et de faire maintenir l'ordre. Les Fraternels cultivent la Terre. Les Sincères représentent le droit et font régner la vérité, banissant le mensonge. Les Altruistes sont ce qui sont prêts à tout pour venir en aide aux autres et ils ont égalemen la charge d'administrer la ville, cette fonction n'étant pas du goût des Erudits, les têtes pensantes, qui ont une piètre opinion de la façon dont est dirigée la ville. Le choix d'une faction est imposé à 16 ans par un test d'aptitude qui doit révéler la faction à laquelle on appartient. Pour Tris le test ne sera pas concluant, il indiquera qu'elle n'appartient à aucune faction en particulier, elle est une Divergente. Les Divergents sont traqués car ils ne rentrent pas dans le moule et pourraient représenter une menace pour la stabilité de la société. 

Cette adaptation du roman de Veronica Roth est excellente à tous points de vue et extrêmement fidèle. Les décors apocalyptiques sont fabuleux de simplicité, plein de détails et très similaires aux descriptions faites dans le livre. Les acteurs, que ce soit Shailene Woodley (Tris Prior) ou Theo James (Four/Quatre), n'en font pas des tonnes, ils sonnent juste et la part de romance ne prend pas le dessus sur le déroulement du film, ce qui est toujours à craindre dans ce genre d'adaptation. Shailene Woodley incarne parfaitement Tris, tantôt vulnérable pleine de fraligilé et tantôt volontaire et combattante. Théo James est le héros parfait, doté naturellement d'une voix profonde et d'un incroyable charisme, il incarne Four/Quatre à la perfection. 

On a une vraie progression de l'action, à l'image du roman, avec un assez long moment consacré à l'entraînement très poussé de Tris et des initiés. Les effets spéciaux sont présents mais à petites doses, juste ce qu'il faut pour le côté fantastique/science fiction. C'est l'ambiance du film qui fait tout le reste et évidemment la musique fantastique de Hans Zimmer, compositeur dont le talent n'est plus à prouver, qui ajoute à la magie. 

C'est également un film d'action avec des cascades assez roccambolesques, pour la plupart exécutées par les acteurs eux-mêmes et des combats au corps à corps pour lesquels ils ont du suivre un entraînement acharné. 

A l'image de toutes les dystopies, le film soulève les questions essentielles de la recherche d'identité et de l'appartenance à une société. C'est un film qui plaira autant aux adultes qu'aux adolescents, un vrai divertissement de plus de deux heures que je n'ai pas vues passer. 

Il y aurait encore des tonnes de choses à dire mais il faut garder un minimum de surprises alors que vous soyez fans de la saga ou que vous n'ayez jamais ouvert les romans, ce film est une vraie réussite, alors n'hésitez pas à aller le voir ! 

Le tournage de la suite de Divergente est déjà prévu et on peut espérer voir le deuxième volet (Insurgent) en salles l'année prochaine à cette même période ! 

Mes avis sur les romans : 

Divergente Tome 1

Divergente Tome 2

Divergente Tome 3

Merci à SND pour cette avant-première ! 

Bande-annonce VOSTFR

bande annonce VF

28 février 2014

Vampire Academy de Mark Waters

 Vampire academy affiche

Synopsis : 

Rose et Lissa ont toujours été inséparables. Elles pourraient être comme toutes les jeunes filles de leur âge, mais Lissa est une princesse vampire Moroï que Rose est chargée de protéger. Pour avoir fugué de l’académie, les deux amies sont punies et Rose est désormais surveillée par le très strict Dimitri. Sa condition devient encore plus compliquée à gérer lorsque son attirance pour son mentor grandit… Alors que Lissa hésite à assumer ses fonctions royales, ses ennemis préparent dans l’ombre un plan pour la détruire et éteindre sa lignée…

Mon avis : 

La campagne promo d'affiches et les bandes-annonces du film ayant malheureusement eu un accueil assez désastreux dans toute la blogosphère, je m'attendais à aller voir un film girly pas très futé, j'avoue avoir tout de même passé un bon moment. Evidemment, si vous êtes fans de la saga Vampire Academy, n'allez pas voir le film en espérant y retrouver l'ambiance des romans de Richelle Mead, vous serez déçus. 

Avec un minimum d'effets spéciaux, le film réussit pourtant à maintenir un rythme assez soutenu, sans jamais nous ennuyer. Les décors de Saint Vladimir ont un coté Harry Potter visuellement très réussis et l'humour second degré qui hérissait les cheveux dans les bandes-annonces n'est - heureusement - pas aussi présent tout au long du film.

Il faut tout de même reconnaître que le film reste dans les grandes largeurs assez fidèle au roman. C'est l'ambiance qui est donnée qui est totalement différente. Malgré des combats assez bien menés et un rythme d'entraînement soutenu, tout ce petit monde a des réactions très "collège-teenager" et cette caractéristique ne trouve pas d'écho dans les romans.

En ce qui concerne les personnages, c'est Zoey Dutch (Rose Hathaway) qui porte le film avec sa bonne humeur et son dynamisme. Danila Kozlovski (Dimitri Belikov) lui est peu présent et son côté russe volatilisé, de même que son accent. Quelques regards, quelques répliques phares du livre sont bien échangées, mais c'est assez peu pour retrouver le piquant de leur relation qui est ici à peine abordée. Cette relation entre Rose et Dimitri qui est pourtant le fil rouge des romans de Richelle Mead, est traîtée de façon très superficielle au détriment de celle de Lissa et Christian, mise bien plus en avant. Ce sont les deux héroïnes, Lissa et Rose qui sont au coeur de l'histoire, tout comme dans le premier tome de Vampire Academy : Soeurs de Sang

Pour ceux qui ne connaissent pas la saga, attention, il y a beaucoup d'informations données lors des 20 premières minutes du film, alors accrochez vous à la voix off car entre dhampirs, moroïs et strigoïs il va falloir vous y retrouver. Surtout que les scènes défilent et s'enchaînent très rapidement et du coup on vous laisse peu de temps pour assimiler toutes les informations.

Bref si on fait abstraction qu'il y a eu un livre avant, le film reste assez divertissant. Le tout porté par une bande originale efficace dont malheureusement on n'entend que de trop brefs extraits pendant le film. 

Bande-annonce VF

bande-annonce VOST

Merci Zvi et Way To Blue pour tout ! 

25 février 2014

Only lovers left alive de Jim Jarmusch

only lovers left alive

Sortie en salles le 19 février 2014

Un film de Jim Jarmusch
Avec Tom Hiddleston, Tilda Swinton, Mia Wasikowska 

Synopsis : 

Dans les villes romantiques et désolées que sont Détroit et Tanger, Adam, un musicien underground, profondément déprimé par la tournure qu'ont prise les activités humaines, retrouve Eve, son amante, une femme endurante et énigmatique. Leur histoire d'amour dure depuis plusieurs siècles, mais leur idylle débauchée est bientôt perturbée par l'arrivée de la petite sœur d'Eve, aussi extravagante qu'incontrôlable. Ces deux êtres en marge, sages mais fragiles, peuvent-ils continuer à survivre dans un monde moderne qui s'effondre autour d'eux ?

Only-lovers-left-alive

L'avis de Block : 

Lui, Adam (Tom Hiddleston), musicien dépressif et misanthrope égocentrique, look gothique à la Robert Smith, le chanteur de The Cure. Elle, Eve (Tilda Swinton), sans âge, toujours vêtue de nuances de blanc, sage, lucide, consolatrice. Lui, dans les ruines de Détroit, reclus dans une maison poussiéreuse convertie en studio d’enregistrement de fortune. Elle, déambulant dans le bazar de Tanger et vivant dans un capharnaüm de livres. Deux amants nocturnes, deux esthètes charismatiques, deux vampires. Ils se comprennent sans se parler. Ils s’aiment sans se voir. Leur couple a traversé les siècles. Mais Adam se met à broyer un peu trop de noir et Eve décide de le rejoindre à Détroit…

Après avoir revisité le film de samouraï (Ghost Dog) et le western (Dead Man), Jim Jarmusch s’essaie au film de vampires.

Loin de chercher à troubler les codes du genre, le réalisateur revient à la racine du mythe pour développer son propos. Adam et Eve sont des vampires aristocratiques, dandys et élitistes, las de la médiocrité de la race humaine enlisée dans une (in)culture de masse. Chez Jarmusch, les monstres sont inversés : les vampires considèrent les humains comme des zombies qui, pour la majorité d’entre eux, ont renié leur essence créatrice. Mais ce jugement sévère n’est pas définitif. Si Adam se complait dans un passéisme morbide – collectionneur quasi-fétichiste de guitares – Eve, au contraire, se montre visionnaire et saisit le caractère cyclique de toute chose, qu’il s’agisse du déclin de Détroit, des frasques de sa sœur cadette ou du blues d’Adam. Elle sait aussi apprécier certains « zombies », tels que Bilal, écrivain trop modeste pour croire à son propre talent. Au contact d’Eve, Adam parvient à mettre de côté son mépris et même à reconnaître les qualités artistiques de quelques musiciens – les White Hills et Yasmine Hamdan, qui offrent d’ailleurs deux très agréables interludes musicaux.

Only Lovers left alive est, il est vrai, alourdi par un élitisme underground parfois tellement ostentatoire et forcé qu’il en devient presque naïf. Il est vrai aussi que Jim Jarmusch a ce côté poseur un peu irritant et qui, à travers certaines répliques, frôle le risible, voire le ringard... Mais il assume pleinement cette posture. « L’humilité ne mène nulle part » murmure le vieux vampire Marlowe (John Hurt, qui fait du John Hurt). Surtout, le réalisateur dilue les passages sentencieux dans son habituel humour noir quasi-burlesque, qui irrigue et équilibre discrètement le récit.

Jim Jarmusch livre à nouveau un film d’une beauté plastique ensorcelante. Les personnages évoluent dans une lumière ténébreuse et dans des palettes de couleurs qui évoquent les toiles des peintres du romantisme noir. Les plans fixes sur les corps à la blancheur de marbre des amants enlacés dans des draps noirs, les gros plans sur les vieilles guitares rutilantes, les lents travellings lors des virées en voiture, la bande originale électrique, les riffs languissants suspendus dans l’air, la complicité irradiante des amants : tout ceci contribue à bercer dans une atmosphère apaisée et envoutante ce film rock, pétri d’un romantisme magnétique et dont émane une classe folle.

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7 janvier 2014

Yves Saint Laurent de Jalil Lesper

Yves Saint Laurent affiche

 

Sortie le 8 janvier 2014

Avec Pierre Niney, Guillaume Gallienne, Charlotte Le Bon, Laura Smet, Marie de Villepin...

Synopsis : 

Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s'associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s'apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.

L'avis de Flavia : 

Lorsqu’on s’attaque à un biopic, on prend un pari très risqué. Tout le monde vous attend au tournant, surtout lorsque le biopic en question est basé sur la vie d’un des plus grands couturiers du XXe siècle : Yves Saint Laurent.

Le film se déroule sur une période de 20 ans, des débuts de Saint Laurent en tant que directeur artistique chez Dior jusqu’aux années 70, lorsqu’il connaît son plus grand succès grâce à son défilé Opéra-Ballet Russe qui est aussi - et paradoxalement - le moment où il est au plus bas.

Yves Saint Laurent est interprété avec beaucoup de réalisme par Pierre Niney, 24 ans et élève à la Comédie Française. Il a su redonner vie au créateur disparu en 2008 avec brio. On découvre son parcours, ses réussites, ses obsessions et sa relation passionnée avec son partenaire et associé Pierre Bergé, joué par Guillaume Gallienne. Le duo fonctionne parfaitement et nous permet d’être témoin de l’histoire amoureuse, parfois tumultueuse, qu’avaient Pierre et Yves. Les deux acteurs sont incroyables, Pierre Niney va jusqu’à reprendre à la perfection la diction assez particulière qu’avait le couturier. Ceux qui s’intéressent un minimum à Yves Saint Laurent le retrouveront très certainement dans cette interprétation, et pour les autres ce sera un excellent moyen de le découvrir.

Les seconds rôles interprétés par Laura Smet et Charlotte Le Bon notamment (respectivement Loulou de la Falaise et Victoire Doutreleau) apportent une grande force au film et nous permettent de comprendre la personne tourmentée qu’était Yves Saint Laurent, ainsi que le rapport qu’il avait aux femmes. Elles sont représentées comme des personnes fortes et modernes, à l’image des vêtements qu’il créait. On comprend dans ce biopic que ses muses ont joué un rôle très important pour la création de ses collections.

Yves Saint Laurent allie la Mode, la relation amoureuse et l’histoire d’un homme le tout filmé de manière très intelligente, avec beaucoup d’émotion et jamais déplacée.

Un gros coup de cœur pour la Bande Originale composée par Ibrahim Maalouf qui réussit à nous faire (re)vivre les années 60 comme si on y était… Viennent s’ajouter à cette musique des morceaux d’Opéra très bien choisis et que l’on ne se lasse jamais d’écouter.

Pari relevé donc pour Jalil Lespert qui a très bien su recréer l’atmosphère qui entourait le couturier. Il permet au spectateur d’être témoin d’une petite partie de l’incroyable vie d’ Yves Henri Donat Mathieu-Saint-Laurent, et ceci pour sa plus grande joie ! 

17 décembre 2013

Casse-Tête Chinois de Cédric Klapisch

CASSE TETE CHINOIS

Sortie le 4 décembre 2013

Avec Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France...

Synopsis : 

Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes.

La vie de Xavier ne s’est pas forcément rangée et tout semble même devenir de plus en plus compliqué. Désormais père de deux enfants, son virus du voyage l’entraîne cette fois à New York, au beau milieu de Chinatown. Dans un joyeux bordel, Xavier u cherche sa place en tant que fils, en tant que père… en tant qu’homme en fait ! Séparation. Famille recomposée. Homoparentalité. Immigration. Travail clandestin. Mondialisation. La vie de Xavier tient résolument du casse-tête chinois ! Cette vie à l’instar de New York et de l’époque actuelle, à défaut d’être cohérente et calme vient en tout cas nourrir sa plume d’écrivain…

Mon avis : 

Voici, quinze ans après l'Auberge Espagnole, le troisième volet de la saga qui clôt admirablement cette trilogie. Klapisch a un talent fou pour filmer les villes de "l'intérieur". Pour Casse-Tête chinois, il a choisi New York mais nous sommes loin ici de la carte postale new yorkaise avec les classiques clichés américains qui n'échappent à aucune comédie romantique. Car c'est aussi de cela que traite le film une comédie douce amère et surtout un constat de la vie, avec ses difficultés et complications qui semblent sans cesse augmenter au fur et à mesure des années.  

Nous retrouvons Xavier (Romain Duris) qui est maintenant separé avec deux enfants. Son épouse Wendy (Kelly Reilly) souhaite refaire sa vie avec un américain et partir pour s'installer a New York. Xavier va la suivre tant bien que mal pour être au plus près des enfants. Voilà comment commence le périple d'une installation dans un pays ou l'immigration n'est pas franchement vue d'un bon œil. Ajoutez pêle-mêle les ruptures, les tromperies, le travail, les enfants, vous obtiendrez... un constat sur la vie. C'est drôle et pathétique à la fois et tellement proche de la vérité. 

Le tout dans un joyeux chaos familial à l'image de cette ville incroyable où les rues sont un vrai sac de noeuds  ! On retrouve avec plaisir Isabelle (Cécile de France) en pleine crise de la quarantaine. Une Audrey Tautou plus à l'aise dans ses baskets que jamais dans son rôle de Martine. La maturité a pris forme pour certains et les difficultés ne sont rien de plus que des étapes a passer alors que pour d'autres ce sont des montagnes a franchir. Heureusement les enfants sont là avec leur simplicité naturelle et leur façon de voir la vie sans aucun problème. 

Allez Klapisch on se revoie dans dix ans pour faire le point ! 

23 octobre 2013

La Cité des Ténèbres avec Lily Collins et Jamie Campbell Bower

affiche la cité des ténèbres

En salles le 16 octobre 2013

Film fantastique de Harald Zwart

Synopsis : 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs 

New York, de nos jours. Au cours d’une soirée, Clary, 15 ans, est témoin d’un meurtre. Elle est terrifiée lorsque le corps de la victime disparaît mystérieusement devant ses yeux... Elle découvre alors l’existence d’une guerre invisible entre des forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d’Ombres. Le mystérieux Jace est l’un d’entre eux. À ses côtés, Clary va jouer dans cette aventure un rôle qu’elle n’aurait jamais imaginé.

Mon avis : 

Sans être une fan inconditionnelle de Cassandra Clare, j'avoue que j'avais lu les trois premiers tomes de sa Saga La Cité des Ténèbres (voir ma chronique du Tome 1) il y a déjà pas mal de temps. Donc je suis allée voir le film avec un souvenir assez lointain du livre et sans attentes particulières. Et du coup je n'ai absolument pas été déçue. 

Je me suis laissée emporter par l'action qui démarre sur les chapeaux de roues et semble ne jamais vouloir s'arrêter. Les scènes de combats sont très bien faites et à aucun moment on ne s'ennuie. Avec des effets spéciaux assez bluffants - notamment celui du premier démon - nous pénétrons dans le monde parallèle des chasseurs d'ombres et sommes rapidement assaillis par un maximum d'informations. Mais même ainsi, on arrive à suivre l'histoire assez facilement. Le réalisateur a su, avec un certain talent, résumer en un peu plus de deux heures (eh oui quand même!) l'univers très riche et complexe de ces guerriers. Il manque bien sûr quelques explications sur l'Enclave et sur Valentin qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, mais comme il n'y a pas de temps mort, on n'a pas vraiment le temps de se poser de questions.

En ce qui concerne le castin Jonathan Rhys-Meyers est incroyable dans le rôle de Valentin, il est aussi beau qu'il est maléfique et machiavélique. J'ai été agréablement surprise par Lilly Collins (Clary) dont je n'étais pas une grande fan et qui tient son rôle parfaitement bien, bien mieux je trouve que Jamie Campbell Bower qui m'a semblé très insipide à côté de l'idée que je me faisais de Jace. Malgré quelques répliques, certaines assez drôles, prises mot à mot dans le livre, il ne donne pas le change. Les petites scènes romantiques manquent un peu d'étincelles et ce sera donc ce personnage qui sera pour moi le grand point faible du film surtout si on le compare à tous les autres : Robert Sheehan (Simon) est criant de vérité et d'humour dans le rôle de l'humain un peu perdu et même Alec et Isabelle Lightwood sont parfaits. J'ai aussi adoré Luke et ses acolytes même si on les voit peu, Magnus Bane, etc... bref, tous les personnages secondaires sonnent juste. 

Les combats sont nombreux et ont été magnifiquement travaillés : je pense particulièrement à un duel final totalement digne d'un film de cape et d'épée et sans aucun effet spécial. Que dire encore du décor époustouflant de l'Institut ou du repaire de Magnus Bane ! 

Voilà sans être un grand film, la Cité des Ténèbres, ne décevra ni les fans, ni les adeptes de films fantastiques, il atteint son but premier, celui de nous divertir et celui d'avoir adapté une très bonne saga sans avoir pris trop de libertés. 

Le tournage de la suite reprendra en 2014 (voir l'article du Hollywood Reporter)

L'avis de Linagalatée :

Je suis allée voir le film sans avoir lu les livres (eh oui  c’est possible) et sans même en connaître le sujet. C’est donc d’un œil vierge que je vous en parle.

J’ai trouvé le début du film un peu difficile à comprendre mais il m’a vraiment transportée, je me suis vraiment demandé ce qui arrivait à Clary, sa mère qui disparaît d’une manière très brutale de leur appartement complètement fracassé et ce dessin unique qu’elle décline à des centaines d’exemplaires.

Tout s’enchaine très vite, et les explications arrivent. Le film m’a complètement captivée, je suis tombé sous le charme des personnages, tous plus charismatiques les uns que les autres.

Les décors sont extraordinaires de beauté, et de grandeur et les acteurs sont complètement  à leur place dans leurs rôles respectifs, apportant une justesse exacte à leur personnage.

Ce scénario étant déjà « ancien », il a servi de source d’inspiration à beaucoup d’autres auteurs, on y trouve tous les ingrédients indispensables à la réalisation d’un excellent film , qui m’a donné envie de sauter sur les romans.

J’ai été complètement éblouie par les effets spéciaux à couper le souffle, les combats sont extraordinaires. J’ai été subjuguée, oui, oui,  complètement sous le charme de ce premier opus qui mérite franchement une suite. Vite, très vite !

Pour ceux qui ont des questions ou veulent en savoir plus sur La Cité des Ténèbres, je vous conseille vivement le site qui lui est consacré et qui est tenu par une fan de la première heure : http://www.lacitedestenebres.com/ 

22 octobre 2013

Gravity de Alfonso Cuaron

Gravity-Affiche

En salles le 23 octobre 2013

Film de Science-Fiction avec Sandra Bullock, George Cooney, Ed Harris

Synopsis :

Lorsqu’une catastrophe se produit à bord de leur navette spatiale, une experte en ingénierie médicale (Sandra Bullock) et un astronaute chevronné (George Clooney) se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans le vide spatial.

Le silence assourdissant autour d’eux leur indique qu’ils ont perdu tout contact avec la Terre - et la moindre chance d’être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d’autant plus qu’à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d’oxygène qu’il leur reste.

L'avis de Block :

Il arrive d’éprouver un sentiment de lassitude à l’égard du cinéma, d’avoir l’impression qu’il tourne en rond, qu’il ne sait plus proposer d’oeuvre originale, qu’il ne fait plus vibrer... Mais, de temps à autre, sort un film qui vous rappelle pourquoi vous avez aimé le septième art : l’émerveillement, l’évasion, l’émotion. Gravity est l’un de ces films : en 1H30, Alfonso Cuaron démontre brillamment qu’il existe encore un intérêt à se déplacer dans une salle obscure.

Gravity est d’abord une prouesse technique qui aura coûté quatre ans de la vie du réalisateur. Visuellement, Alfonso Cuaron livre de loin le film le plus époustouflant de l’année. Jamais l’espace n’a été filmé avec une telle maestria : des plans-séquences d’anthologie, une photographie remarquable, une caméra aérienne, dont la liberté de déplacement et l’amplitude rappellent celle de Gaspar Noé dans Enter the Void, et une 3D saisissante.

Gravity aurait pu n’être qu’un exercice de style virtuose, une expérience en apesanteur, immersive et renversante - Alfonso Cuaron avoue d’ailleurs avoir conçu son oeuvre comme un tour de montagnes russes. Mais le film séduit également par l’histoire qu’il raconte - une lutte acharnée sur le fil, entre la vie et la mort - et la manière dont elle est racontée.

Cuaron fait montre d’un sens du suspense digne de Spielberg et d’un sens de l’image qui évoque parfois Aronofsky (en plus sobre). Il propose notamment à cet égard, tout au long du film, une magnifique analogie visuelle avec le cycle de la naissance, de la conception à l’enfantement.

Côté casting, le choix de Sandra Bullock en scientifique-astronaute de la NASA pouvait surprendre, et nourrir quelques craintes. Elle s’avère plus que crédible : elle est convaincante et attachante. Georges Clooney accepte de se placer en retrait et met sa suavité habituelle au service du récit.

Un bémol ? Alors que le film offre une expérience de cinéma inédite, les dialogues, eux, s’inscrivent dans la tradition hollywoodienne. Ce ne sont pas tant les notes d’humour qui gênent - celles-ci ont tout à fait leur place, dès lors qu’elles n’ont pas vocation à faire rire mais qu’elles sont utilisées comme une défense psychologique par des protagonistes plongés dans une insoutenable situation de stress - mais le cliché de certaines répliques. De ce point de vue, Gravity aurait pu être plus brut, plus sec, plus silencieux. Mais le film vise une large audience, américaine et internationale, ce qui, compte tenu du temps consacré à ce projet, paraît compréhensible.

Alfonso Cuaron s’est aventuré dans un territoire peu exploré et en revient avec une pépite unique, solaire et d’une beauté à couper le souffle. A voir au cinéma, évidemment.

N.B. : Les mouvements de caméra en apesanteur, même s’ils sont doux, pourraient perturber les personnes les plus sensibles au "mal de mer au cinéma". Pour celles-ci - et bien que le film soit très clairement conçu pour la 3D - peut-être est-il préférable de voir le film en 2D.

Bande-annonce VOST

 

 Réaction des Spectateurs

Gravity vu par l'astronaute Jean François Clervoy

 Interview d'Alfonso Cuaron

Interview de Sandra Bullock

Avis de Block publié originalement sur Onirik.net 

10 octobre 2013

Metallica : Through the Never de Nimrod Antal

 

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En salles le 9 octobre 2013

 

Synopsis :

Alors que Metallica joue plusieurs de ses tubes devant des milliers de fans, Trip est envoyé récupérer un objet mystérieux qu’il doit absolument rapporter pour le spectacle. La tâche apparemment simple prend la tournure d’une aventure surréaliste quand sa camionnette est violemment heurtée par une voiture. Trip, sonné, s’extrait du van pour se retrouver au milieu d’un imminent affrontement entre casseurs en colère et escouades de police anti-émeute. Dans ce chaos, un chevalier masqué, doté des pires intentions pose son regard meurtrier sur Trip. Seul et désarmé dans un paysage urbain post-apocalyptique, Trip ne peut compter que sur lui-même pour combattre le chevalier et protéger le précieux sac de cuir qu’il doit remettre au groupe.

L'avis de Swann :

Mardi 7 octobre avait lieu à Paris au Grand Rex l'avant première du film ''Throught The Never'' le film dont Metallica tient la vedette (en présence du batteur Lars Ulrich et le guitariste Kirk Hammet). Votre serviteur était dans la salle et le Rex ressemblait plus à une salle de concert qu'autre chose.

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Réalisé par Nimrod Antal (Machete, Predators) le film raconte les périples d'un jeune roadie du nom de Trip chargé d'aller récupérer pour le compte du groupe un sac mystérieux égaré dans la ville ou le groupe se produit. Le jeune homme interprété par Dane DeHaan (Chronicle, Des Hommes sans Loi et bientôt The Amazing Spider Man 2) va être confronté à une ville plongée dans le chaos et sa course pour récupérer le bien du groupe ne sera pas de tout repos. C'est sur ce fond d'histoire que vous êtes plongés en 3D dans un concert de Metallica et les hits du groupe plus puissants les uns que les autres s'enchaînent à la vitesse des riffs du leader et charismatique chanteur James Hetfield.

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Si vous êtes fan et que Enter Sandman ou le fantastique Master of Puppets (un des grands moments du film) vous font headbanger alors oui ce film est fait pour vous. Concernant l'histoire je ne dirai rien de plus mais le nom du personnage vous laissera imaginer beaucoup de choses.

''Throught The Never'' est une Metal experience à ne pas rater et comme le dit si bien James Hetfield ''Its good to be alive''

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