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Les chroniques d'Evenusia
19 octobre 2012

Outpost : Black Sun de Steve Barker

out post black sun

sortie le 2 novembre 2012 en DVD/BLU RAY/VOD

Synopsis : 

1945. Fin de la 2nde Guerre Mondiale, Klausener, un scientifique allemand, développe une nouvelle technologie terrifiante qui a le pouvoir de créer une armée de Nazis immortels.

Retour au présent, une force de l’OTAN est déployée en Europe de l’Est où un ennemi cruel massacre sans pitié chaque personne qu’il trouve sur son passage. Helena, la détective qui travaille sur le dossier du célèbre criminel de guerre Klausener, découvre que c’est l’armée indestructible de zombies nazis qui est à l’origine de ces massacres. Avec l’aide de Wallace, un homme qui a passé des années à traquer les secrets des Nazis, ils vont s’associer à une équipe des forces spéciales pour vaincre l’ennemi au-delà de ses limites. Leur mission : détruire définitivement cette armée diabolique et empêcher l’arrivée menaçante d’un 4ème Reich…

L'avis de Swann : 

Ca aurait pu être un mauvais jeu-vidéo shoot em up, ce qui n'aurait pas été très grave mais "Outpost-Black Sun'' est une suite du premier volume ''Outpost'' réalisé en 2008, par le même Steve Barker. Autant le premier film était jouissif avec beaucoup de trouvailles et nous envoyait dans la tronche tous les bons codes de films de Zombies autant celui-ci donne la leçon d'un ratage assez complet.

Dans ce genre de séries, on sait tous que les scénaris tiennent sur des minis marque-pages mais ici rien ne colle : filmé à la vitesse du son et beaucoup trop sacadé, on ne voit jamais clairement se qui se passe dans les scènes d'action, ce qui est genant dans ce genre de films.

Quant à nos amis acteurs-zombie, ils font le max mais le problème c'est qu'ils font aussi peur que dans une histoire de oui-oui. En prime, nous n'avons même pas le droit à une bonne scène de gore pour nous faire frémir.  Hormis les décors et quelques scènes de Gun Shot rien n'arrive à sauver ce deuxième film.

Je vous ferai grâce du dénouement final qui nous annonce un troisième volet. Par pitié Monsieur Steve Barker, si vous prenez les commandes du volume 3, reprenez les idées du premier volume et  regardez quelques épisodes de The Walking Dead. On ne sait jamais ça pourrait vous servir...

Merci à Pauline et à SND pour ce visionnage en avant-première

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17 octobre 2012

Looper de Rian Johnson

looper vintage


La SND proposait une avant-première pour visionner ce blockbuster américain qui ne sortira qu'à la fin du mois. Arcantane représentait Les Chroniques d'Evenusia et Mrs Symphonia représentait ABFA.

Le 11 octobre, matin, à Paris, nous avons pu assister à la projection.


Conversation entre filles :

Arcantane à Symph : Lors de la soirée SND, nous avions pu découvrir la bande-annonce de Looper, qu'en as-tu pensé ?

Symph : Wooooa ! Je veux !!! Ça a l'air d'être excellent, l'histoire, la distribution, les effets spéciaux ! Je veux en voir plus... Bref, j'étais très emballée ! Je me souviens que c'était également ton cas, non ?

Arc : Tout à fait, rien que l'histoire est originale : la mafia qui utilise le voyage à travers le temps pour éliminer leurs victimes en envoyant leur proie dans le passé où un tueur à gages (le looper) est payé pour les assassiner et se débarrasser du cadavre. Jusqu'au jour où l'un d'entre eux, Joe doit s'exécuter lui-même avec 20 ans de plus et que tout dérape... Ah l'idée me plaît et le casting aussi : Joseph Gordon-Levitt en Joe "jeune" qui a été récemment à l'affiche dans The Dark Knight Rises et Bruce Willis en Joe "âgé" : Miam ! Le choc entre ces deux personnages peut-être très intéressant et la confrontation explosive, j'avais hâte de voir ce que le film allait donner et la bande-annonce annonçait beaucoup d'action.

Symph : le casting !!! J'apprécie Bruce W. mais j'ai un coup de coeur pour JGL, que je suis depuis 10 bonnes raisons de te larguer ! Le maquillage qu'il porte durant le film est d'ailleurs assez bluffant ! L'adaptation de son jeu d'acteur pour qu'il y ait une similitude avec celui de BW est excellente !
Mais puisque j'évoque les acteurs, il ne faudrait pas oublier Emiliy Blunt qui signe une belle prestation, et le "petit bout" de service, qui m'a littéralement scotchée à mon siège : Pierce Gagnon.

Arc : C'est vrai que le garçon est tout mignon au début, mais fait quand même flipper par la suite. Les personnages ont une certaine profondeur et ne sont pas lisses et plats comme on pourrait s'y attendre dans ce genre de film. Parlons de Joe, le héros. Il est dans une situation assez délicate. Il est conscient de ce que lui réserve l'avenir, mais doit faire un choix moral, avec l'arrivée de Bruce Willis, qui changera sa vie future.
J'ai beaucoup aimé les effets spéciaux. Pas too much, bien réalisés. J'avais peur qu'avec l'époque futuriste 2040 puis 2070, on ait le droit à une tonne d'effets spéciaux et qu'ils prennent le pas sur le scénario, mais finalement, le peu qu'il y a, s'intègre très bien dans le film. Pareil pour le côté violent, vraiment étonnée, étant donné que les loopers sont des tueurs à gage, il y aurait des morts et donc que cela soit assez violent. Au final, le réalisateur ne s'attarde pas sur les meurtres et mise plus sur le côté action et psychologie de l'histoire.

Symph : Il est évident que le film n'est pas tout public, mais le scénario est maîtrisé, intelligent et la violence n'est pas "gratuite".

Arc : Je rajouterais même qu'il n'y a pas réellement de temps mort et qu'on est vite plongés dedans tant on se demande où cela va nous entrainer.

En résumé, Looper c'est un film qui vous booste et a toutes les conditions requises pour faire passer un excellent moment et le mot de la fin : Looper cartonne aux USA et on lui prédit (planque la machine Arcante !) le même avenir chez nous ! 

Un grand merci à Raphael de la SND, à Arcantane et à Mrs Symphonia pour leur compte-rendu. 

31 mai 2012

Chronique de Prometheus de Ridley Scott

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Sortie le 30 mai 2012

Synopsis :

Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.

L'avis de Vladimir :

Si Prometheus n’est pas un prélude direct à Alien, « le huitième passager », il s’inscrit dans le passé du même univers. Le film marque-t-il le grand retour de Ridley Scott au genre qu’il a contribué à définir ?

Sir Ridley Scott l’avait annoncé : la connexion avec Alien se fait seulement dans les 8 dernières minutes de Prometheus. Pourtant l’ADN de la saga horrifique est bel et bien présent tout au long du film. On y retrouve la même ambiance sonore avec notamment une bande originale sublime composée par Marc Streitenfeld et Harry Gregson-Williams qui déraille dans les aigus rappelant les sons de la science-fiction des années 70. Cette musique envoûtante vient appuyer l’étourdissante scène d’ouverture narrant les origines de l’homme légèrement inspirée de celle de 2001, l’Odyssée de l’espace.

Visuellement, le film est tout aussi bluffant. La 3D est exploitée à merveille pour accentuer la profondeur des décors réels ou grandeur nature et sublimer les effets holographiques. On retrouve également l’esthétisme biomécanique de ces formes de vie angoissantes propres à l’univers Alien. Ridley Scott parvient encore à nous terrifier 30 ans après !

L’atout majeur de Prometheus est indéniablement son casting et ses personnages. Si la fragile et naïve Elisabeth Shaw (interprétée par Noomi Rapace) possède une scène d’effroi absolu dans laquelle elle va révéler tout son courage, la palme revient à l’androïde David joué par Michael Fassbender qui lui vole la vedette grâce à sa très large palette d’expressions. Il est aux yeux de tous naïf voire simple d’esprit mais se révèle étonnamment malin, ironique, insolent et sarcastique pour un robot. Il reflète dans le film les contradictions des humains partagées entre désirs de création et de destruction.

Qu’on se le dise, la connexion avec « le huitième passager », bien que jouissive, n’en est pas vraiment une. Prometheus parvient en puisant dans la mythologie Alien à créer un univers encore plus vaste et plus intéressant qui n’attend qu’à être nourri. On entend ici ou là que James Cameron serait même prêt à reprendre le flambeau comme autrefois avec Alien le retour.

Alors bien sûr certains auront un sentiment de frustration en sortant de la salle puisque le film a une fâcheuse tendance à ouvrir des pistes scénaristiques sans les refermer. Mais les questions sans réponse laissées par le film peuvent être vues comme des énigmes offertes aux fans purs et durs.

Chronique de Vladimir pour Les Chroniques d'Evenusia

Présentation du film Prometheus à Paris : ICI

L'avis de Raphaël : 

1979. Sur les écrans du monde entier sortait Alien, un projet risqué pour le jeune réalisateur Ridley Scott qui signe ici son premier film de science-fiction. « Le huitième passager » fait alors tressaillir les foules, tellement l’atmosphère et l’intensité psychologique du film sont pesantes. 2012 : Ridley Scott renoue avec le genre en dévoilant Prometheus, replongeant ainsi dans l’univers complexe qui a été à l’origine de son succès. Face aux exigences d’une communauté avide d’en savoir plus, Prometheus fait-il honneur à son titre titanesque ? Réponse.

Près de 35 ans après Alien, Ridley Scott a pris le pari de replonger au cœur d’un univers dont il avait laissé les commandes à d’autres en réalisant Prometheus, sur un scénario co-écrit par le brillant Damon Lindelof (LOST). Ce projet était très risqué, tant Alien a marqué plusieurs générations et mis la barre haute dans le genre science-fiction horrifique. C’est donc avec un grand espoir d’être à nouveau bouleversé par le génie passé de Ridley Scott – celui de Alien et Blade Runner – que je me suis rendu à l’avant-première de Prometheus en ce lundi 28 mai. Autant dire que mes attentes étaient grandes.

Confortablement installé autour d’une horde de journalistes et critiques impatients, le film démarre enfin sur une série de plans montrant la surface de la Terre sublimée par des plateaux rocheux que la 3D fait ressortir à merveille. C’est dans ce cadre idyllique que l’histoire de Prometheus débute, et je n’en dirai guère plus.

Dès le début, la patte du Alien de Ridley Scott est présente : tant dans les plans et la photographie que dans l’atmosphère et la variété des personnages présents à bord du vaisseau Prometheus. Si Ridley Scott s’est efforcé à clamer que son film n’a que très peu de rapport avec la mythique saga, on ne peut qu’y penser dès les premières minutes. On découvre alors une série de personnages atypiques, dont le plus charismatique est – étrange mais vrai – l’androïde David, incarné à la perfection par un Michael Fassbender épatant. On découvre ensuite le reste de l’équipage : la beauté froide de Charlize Theron dépeint le caractère impassible et rigoureux de Meredith Vickers, en charge de l’équipage de bord, tandis que Noomi Rapace, plus en retrait, nous fait automatiquement penser à Sigourney Weaver dans le rôle de Ripley.

Sans jamais vraiment se relier explicitement à Alien, le film explore une nouvelle dimension de l’univers de la saga. C’est alors assez agréable de découvrir de nouveaux personnages, qui n’ont aucun lien avec tout ce qui a été développé dans les films précédents ; et qui vont apprendre par eux-mêmes qu’ils se sont embarqués dans un sacré pétrin. Car l’essence même de ce genre si atypique qu’est la science-fiction horrifique, c’est l’angoisse qui prend aux tripes, et l’anxiété provoquée par certaines scènes – notamment une qui restera gravée dans tous les esprits tellement elle est réaliste et brillamment interprétée par son protagoniste.

Alors pourquoi la moutarde Prometheus ne prend pas chez un grand nombre de critiques et journalistes qui sont sortis déçus de la séance ? Le manque d’originalité du scénario et de la mise en scènes est en premier lieu évoqué. Sauf que cet argument ne tient pas la route. Le scénario n’aurait pas pu être plus complexe, au risque de perdre le spectateur dans un délire qui au final n’aurait rien apporté de plus que de la perplexité. Ridley Scott et ses scénaristes ont justement réussi à soulever les bonnes questions, sans y répondre explicitement : c’est à nous de nous faire un avis face à ces zones d’ombre qui n’en sont pas si l’on prend le temps d’y réfléchir. Quoiqu’il en soit, on retiendra de ce film la très belle performance de Noomi Rapace, qui a su élever son personnage au rang de ce qu’incarnait à l’époque Sigourney Weaver. Chapeau.

En bref

En lançant le projet Prometheus, Sir Ridley Scott a mis la barre très haute. Trop haute peut-être aux yeux de certains, probablement obsédés par la recherche de la moindre critique acerbe envers un projet qui, par ses promesses, est pour eux devenu irréalisable. Quoiqu’il en soit, Prometheus fera parler de lui ; on retiendra notamment un traitement de la 3D très satisfaisant, un élément bien trop rare aujourd’hui pour qu’il soit bon de le relever. Mention spéciale également à la bande-son, qui apporte au film une sonorité nous rappelant le culte Blade Runner.

Chronique de Raphaël pour "Les Chroniques d'Evenusia"

3 mars 2012

Target avec Reese Witherspoon, Chris Pine et Tome Hardy

 TARGET

Après Terminator Renaissance, le réalisateur de Charlie et ses drôles de dames renoue avec la comédie d'action avec Target, léger et efficace!

Synopsis : 

FDR Foster et Tuck sont meilleurs amis et...agents secrets. Ensemble, ils font de chacune de leur mission un jeu entre vieux potes. Rien ne pouvait les séparer...avant l'arrivée dans leurs vies respectives de la même femme, Lauren, dont ils tombent tous deux amoureux. Pour elle qui ne sait pas qu'ils se connaissent, entre les deux son cœur balance... Chacun bien déterminé à conquérir la jeune femme, ils vont se livrer une guerre sans merci dans laquelle tous les coups sont permis! Qui de l'un ou de l'autre en sortira vainqueur ?

Mon avis :  

Petite comédie sans prétention, Target remplit tout à fait son contrat : mélange efficace de comédie légère et d'action pure et dure, le film réussit de manière efficace à capter notre attention du début à la fin. Si la surprise de certains gags est malheureusement gâchée par la bande-annonce, le métrage offre largement de quoi se rattraper : entre situations cocasses et répliques risibles, on ne s'ennuie pas une seule seconde!

Si le scénario n'est pas d'une originalité extrême ni d'une profondeur incroyable, l'histoire se laisse suivre de bout en bout, jusqu'au dénouement final sans grande surprise (il fallait s'y attendre...). C'est avec une certaine délectation que l'on suit ces deux espions malicieux, qui ont plus d'un tour dans leur sac pour parvenir à leurs fins. Le "méchant" du film, un criminel recherché par les deux espions, est cependant très vite oublié, happé par la trame principale du film qui occupe 90% de l'espace narratif.

Côté casting, Chris Pine (découvert dans le Star Trek de J.J. Abrams) tire son épingle du jeu dans le duo comique qu'il forme avec le britannique Tom Hardy (révélé dans Inception). Des deux acteurs, c'est clairement le premier qui perce l'écran, aux côtés d'une Reese Witherspoon toujours aussi talentueuse et resplendissante en femme fatale moderne. Cette dernière joue son rôle à la perfection: pétillante et drôle, on comprend qu'elle puisse faire craquer nos deux protagonistes!

On passe un très bon moment devant cette comédie légère et efficace, qui ne prétend pas être la comédie de l'année mais remplit néanmoins ses engagements.

Chronique de Raphaël S (Coming Sooner) pour Les Chroniques d'Evenusia

Les bandes-annonces VF : 

Merci à Denis et à la Twentieth Century Fox pour cette projection en avant-première

4 février 2012

Martha Marcy May Marlene de Sean Durkin

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Écrit et réalisé par Sean DURKIN. Avec Elizabeth OLSEN, Christopher ABBOTT, Brady CORBET, Hugh DANCY, Maria DIZZIA, Julia GARNER, John HAWKES, Louisa KRAUSE, Sarah PAULSON

Synopsis :

Après avoir fui une secte et son charismatique leader, Martha tente de se reconstruire et de retrouver une vie normale. Elle cherche de l’aide auprès de sa sœur aînée Lucy et de son beau-frère avec qui elle n’avait plus de contacts, mais elle est incapable de leur avouer la vérité sur sa longue disparition. Martha est persuadée que son ancienne secte la pourchasse toujours. Les souvenirs qui la hantent se transforment alors en effrayante paranoïa et la frontière entre réalité et illusion se brouille peu à peu…

Mon avis :

Un premier film pour le réalisateur Sean Durkin, un premier rôle à l’écran pour Elisabeth Olsen, un prix de la mise en scène à Sundance, un prix regard jeune à Cannes et un sujet original : Martha Marcy May Marlene tient-il toutes ses promesses de départ ?

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais j’ai personnellement toujours eu un peu de mal avec les films dont le titre est imprononçable ou difficile à mémoriser. Ce défaut donne souvent à l’œuvre un aspect insaisissable qui installe une certaine distance ne serait-ce que pour faire fonctionner le bouche-à-oreille.

Martha Marcy May Marlene se dote heureusement d’un sujet très intéressant. La secte du film est en effet profondément contemporaine. Il ne s’agit pas ici d’un groupuscule religieux mais d’un mouvement séparatiste qui veut simplement vivre à l’écart de la société, à la campagne. D’ailleurs, il est frappant de constater que lorsque Marcy May veut s’enfuir,  on ne la retient pas. Ceci montre bien qu’une secte est  avant tout une prison mentale qui sait créer chez ses membres une dépendance en exploitant un manque, l’absence des parents par exemple.

L’ingéniosité de la mise en scène réside dans le parallélisme de deux moments chronologiquement  différents. Martha tente de vivre une nouvelle vie chez sa sœur aînée mais des souvenirs de la secte reviennent la hanter si bien qu’elle en arrive à confondre passé et présent.

Cet effet de mise en scène s’essouffle malheureusement au tiers du film et devient même gênant. Sans cesse trompés, nous n’arrivons jamais véritablement à ressentir les angoisses ou les émois de Martha. De surcroît, le film est trop long et l’absence de progression finit par lasser.

Les honneurs reviennent malgré tout à Elisabeth Olsen. Son jeu d’adolescente équivoque et candide est soigné. Elle traduit parfaitement à l’écran la virginité de l’enfance face à des figures complexes adultes, voire masculines. John Hawkes  en tant que gourou paternaliste à la fois brutal, sévère et séduisant est définitivement le second atout du film.

Martha Marcy May Marlene est donc un premier essai courageux mais déséquilibré au style minimaliste. On se laissera toutefois séduire par la seule musique du film, « Marcy’s song », interprétée dans une scène par John Hawkes lui-même. De loin ma préférée.

Chronique de Vladimir pour Les Chroniques d'Evenusia

La Bande annonce

Marcy's song

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30 janvier 2012

Underworld Nouvelle ère

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En salles le 8 février 2012

Synopsis : 

Depuis des siècles Lycans et Vampires se livrent une bataille sans merci. Mais les deux races sont à l’aube d’une ère nouvelle car les humains, qui ont récemment découvert leur existence, décident de cesser leurs conflits internes pour s’engager ensemble dans la lutte contre ce qu’ils considèrent comme des fléaux. Sélène s’attire la convoitise de l’armée et des scientifiques. Une traque incessante commence alors contre la plus redoutable des vampires. 

Mon avis

Que les fans de la saga Underworld se réjouissent et plus particulièrement ceux qui ont apprécié les deux premiers volets ! Kate Beckinsale endosse son costume en latex avec sensualité et incarne une Sélène plus belle et sexy que jamais. On la découvre aussi plus sensible et protectrice. Mais elle n'hésite pas à laisser place à une impitoyable violence dès que surgit le danger. 

Après un rapide récapitulatif rapide des volets précédents mais toutefois indispensable pour les néophytes de la Saga, nous retrouvons Sélène alors qu'elle vient de passer 12 ans dans une capsule cryogénique. Libérée par la personne qui occupait la capsule voisine (tout laisse à supposer qu'il s'agit de Michaël), elle se "réveille" et commence sa révolte là où elle s'était arrêtée 12 ans plus tôt. Mais pendant des années les humains, après avoir eu connaissance de l'existence d'êtres surnaturels se sont organisés et on mis au point "la Purge", éradiquant impitoyablement Lycans et Vampires. Seuls rescapés de cette traque, un groupuscule de vampires demeure caché.  Loin de faire la guerre aux humains, ceux-ci, en minorité, préfèrent se faire oublier. Les lycans quant à eux, à force d'être traqués se sont terrés dans les bas fonds de la ville, s'affaiblissant peu à peu jusqu'à ressembler plus à des zombies qu'aux bêtes terrifiantes qu'ils étaient. 

Alors qu'on s'attendait à ce que vampires et lycans s'allient pour combattre les humains, le scénario ici est plein de surprises.

Dans ce 4ème volet, l'aspect gothique est mis de côté au profit de décors futuristes et froids, très inspirés de l'époque soviétique. Ajoutés aux couleurs sombres et bleutées, ils s'intègrent parfaitement au style donné à la saga à travers les différents volets. On garde toutefois un côté ancien avec le repère des vampires enfoui dans une grotte derrière un  incroyable barrage hydrolectrique. Un nouveau souffle est également apporté à la saga par de nouveaux personnages qui deviendront - on le devine aisément - des éléments prépondérants pour les prochaines et inévitables suites. 

Les effets spéciaux sont extrêmement bien rendus et seront certainement sublimés par la 3D. Les scènes de combat sont nombreuses sans être répétitives et donnent un rythme haletant au film qui ne faiblit pas en intensité magré un scénario quelque peu léger. 

Un quatrième volet bien abouti qui plaira aux amateurs d'action, qu'ils soient fans de la saga... ou pas. 

Retrouvez plus d'infos, photos, affiches et bandes-annonce sur la fiche film : ICI

Ne ratez pas la Bande Originale qui s'intègre parfaitement dans le style du film. En voici quelques extraits : 

 Je remercie chaleureusement la SND et plus particulièrement Margaux et Vladimir de m'avoir permis d'assister à cette projection en avant-première !

Vous pouvez également lire les avis de : ABFA et Vampirisme.com

8 janvier 2012

Chronique du film THE DARKEST HOUR de Chris Gorak

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Sortie en salles le 11 janvier 2012

Synopsis :

Sean et Ben sont à Moscou pour affaires, confrontés à un univers d’argent et de pratiques sans scrupules. Natalie et Anne s’y trouvent en escale involontaire alors qu’elles avaient prévu de se rendre au Népal. Les quatre jeunes gens se rencontrent par hasard dans la boîte de nuit la plus branchée de la ville où ils croisent Skylar, un homme d’affaires suédois qui a arnaqué Sean et Ben.
Ce haut lieu qui attire puissants et personnalités en vue bascule dans la terreur lorsque des aliens attaquent…
Après avoir vécu terrés quelques jours dans les sous-sols, les cinq survivants ressortent et découvrent une ville déserte. Le monde semble immobile alors qu’une force terrifiante et invisible les guette… S’ils veulent avoir une chance de survivre, ils vont absolument devoir découvrir qui sont ces êtres venus d’ailleurs et ce qu’ils veulent. C’est à ce prix qu’ils pourront les combattre, s’ils en sont capables…

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Crédits photos : Twentieth Century Fox 2011

Mon avis :

The Darkest Hour est une belle surprise s’appuyant sur un concept scénaristique original tout en respectant les codes du film catastrophe.

A première vue, le film pourrait s’avérer repoussant en raison de son registre apocalyptique trop souvent utilisé dans les films américains. Mais ce n’est sans compter la maîtrise de son réalisateur Chris Gorak.  En effet,  le genre ne lui est pas inconnu. Déjà son premier film catastrophe Los Angeles : Alerte maximum installait une atmosphère particulière, proche de la paranoïa et de la claustrophobie. De plus, un soin tout particulier a été accordé à l’identité visuelle de The Darkest Hour,ce qui estnon sans rappeler le travail effectué par le même Chris Gorak en tant que directeur artistique sur Fight Club ou Minority Report.

L’originalité du film réside assurément dans la manière de représenter la menace extra-terrestre invisible. Le fait de ne pouvoir l’appréhender ne fait que renforcer l’angoisse des personnages et donc du spectateur. On peut simplement distinguer la présence de ces envahisseurs à travers les faisceaux d’énergie qu’ils dégagent, les déformations de l’air et les appareils électriques qu’ils activent sur leur passage. Le concept est simple, efficace et intelligemment décliné tout au long du film. On se surprendrait presque de temps en temps à désirer la mort de nos compères humanoïdes pour apprécier l’esthétique des effets spéciaux lorsqu’un corps est réduit en cendres !

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Crédits photos : Twentieth Century Fox 2011

Bien évidemment, le film empreinte certains passages incontournables du genre. Le décor urbain et désertique de Moscou est ainsi très largement inspiré de 28 jours plus tard. Néanmoins, vider la place rouge de tous ses touristes est en soi une prouesse technique, du moins à l’écran l’illusion est totale ! Les personnages évoluent selon une progression nivelée sur un terrain de jeu bien délimité à l’image d’un jeu vidéo. On notera également que la fille hystérique et l’homme qui préfère la jouer en solo n’ont, comme l’on peut s’en douter, qu’une durée de vie très courte dans le film.

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Crédits photos : Twentieth Century Fox 2011

Heureusement, grâce à son rythme haletant, le film n’a jamais le temps de se perdre dans des intrigues secondaires souvent prévisibles (amoureuses ou autres) qui pourraient l’éloigner de son sujet principal. On appréciera la présence d’Emile Hirsch, assez rare à l’écran depuis Into the wild, mais tout à fait crédible dans le rôle du héros qui se révèle et se surpasse dans les situations exceptionnelles.

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Crédits photos : Twentieth Century Fox 2011

L’utilisation de la 3D est complétement justifiée : le champ électrique dégagé par les ennemis  déborde de l’écran et vient terrifier le spectateur qui aimerait garder un peu plus ses distances. Ils nous arrive même de rire lorsque fusent les répliques cinglantes de patriotes russes.

The Darkest Hour est donc un film catastrophe surprenant à bien des égards. Son scénario, concis et ingénieux, est un premier essai signé Jon Spaihts. Ceci mérite d’être salué et semble plus que prometteur pour sa deuxième œuvre de science-fiction : Prometheus !

Chronique de Vladimir pour les Chroniques d'Evenusia

17 novembre 2011

Time Out : un film d'Andrew Niccol avec Justin Timberlake et Amanda Seyfried

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Synopsis :

Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, Will Salas (Justin Timberlake), accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage, Sylvia (Amanda Seyfried), qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.

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Attention, cette critique vous coûtera 5 minutes de votre vie !

Mon avis :

Andrew Niccol signe ici un très bon film de science-fiction au rythme haletant mais qui manque malheureusement d’un peu d’ambition pour accéder au rang des films cultes.

Ce qui frappe immédiatement dans Time Out c’est l’esthétisme soigné de l’univers imaginé par Andrew Niccol. Le décor oscille entre une banlieue ghettoïsée de l’Ohio et une riche mégalopole imaginaire nommée New Greenwich. Ici, pas d’éléments trop futuristes qui viennent polluer le paysage : nous sommes dans un future proche. L’empreinte esthétique du film réside également dans ce compte à rebours  vert fluo tatoué sur l’avant-bras des personnages qui scintille dans le noir et qui symbolise la brièveté de la vie, du temps. Et il faut bien l’avouer : l’idée directrice du film est tout simplement géniale !

Le temps est totalement monétisé dans ce polar fantastique. Prendre un café, se déplacer en transports vous coûtera du temps au sens propre et vous rapprochera un peu plus de la mort. Tandis que les jours paraissent une éternité pour les riches, les plus pauvres doivent économiser leurs précieuses minutes pour espérer vivre jusqu’au lendemain : un carpe diem forcé en somme. « Le temps, c’est de l’argent » ne pouvait rêver meilleure interprétation ! Le film fourmille ainsi de très bonnes idées en rapport avec le champ lexical et l’iconographie du temps.

On regrettera peut-être le choix de ne pas replacer l’intrigue dans un environnement réel : cette science-fiction aurait gagné en vraisemblance. Heureusement, on  s’attache au personnage interprété par Justin Timberlake, parfait dans ce rôle de bad boy robin des bois du futur. Oui Justin chante, danse et joue la comédie avec brio. Rappelons que c’est sa 3ème apparition au cinéma cette année après « Sexe entre amis » et « Bad teacher ». Il apporte à Time Out toute la crédibilité qui manque au scénario, pas assez abouti à mon sens.

En effet, on note une progression du film assez floue avec des allers retours entre le ghetto et la city qui ne font pas avancer l’intrigue à grands pas. Certaines pistes scénaristiques passent même à la trappe (le passé du père du héros à peine évoquer par exemple). On sent bien que l’intrigue a été simplifiée au profit d’une meilleure compréhension du spectateur. Ceci a l’avantage de garder un rythme soutenu tout le long du film. Nous sommes tenus en haleine par l’action. On ne note aucun temps mort ! Malheureusement, les ambitions limitées du film sonnent comme une déception pour le spectateur qui s’imaginait un champ des possibles infini avec une aussi bonne idée de départ.

Time Out aborde néanmoins intelligemment les thèmes de l’immortalité, l’éternelle jeunesse, la concentration des richesses, la sélection naturelle selon Darwin, etc… Ceux-ci traduisent à la fois les inquiétudes de nos sociétés d’aujourd’hui et anticipent les fléaux de nos sociétés de demain !  Le film est pour ainsi dire une métaphore des déboires de la finance mondiale actuelle et de la lutte des classes. On retrouve bien le cynisme et les thèmes sociaux des précédents films d’Andrew Niccol (réalisateur de « Bienvenue à Gattaca » et scénariste de « The Truman show », tous deux excellents).

On retiendra  le très beau duo constitué de Justin Timberlake et de la charmante Amanda Seyfried à la beauté froide et intrigante : les Bonny and Clyde des temps modernes.  A cela s’ajoutent deux ou trois scènes sublimes dans lesquelles les personnages courent après le temps qui fuit sur une bande-originale discrète mais puissante composée par Craig Armstrong : un lyrisme indescriptible ! Enfin, n’oublions pas la morale du film qui vient nous remettre les pendules à l’heure : il faut vivre pleinement le jour présent comme si c’était le dernier…

Voir la fiche complète du film avec photos et bandes-annonces : ICI

Voir les photos de la conférence de presse avec Justin Timberlake et Amanda Seyfried par mes Partenaires du 102B : ICI

Chronique de Vladimir pour Les Chroniques d'Evenusia

Nouvel extrait : 

16 novembre 2011

Twilight Chapitre 4 - Révélation 1ère Partie

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Synopsis : 

Bella a fait son choix : elle s’apprête à épouser Edward. Mais le jeune homme honorera-t-il sa part du marché ? Acceptera-t-il de la transformer en vampire et de la voir renoncer à sa vie humaine ?

Mon avis : 

A peine sortie de l'avant-première qui avait lieu ce soir au Grand Rex, je vous livre mon avis à chaud. La séance était archi-complète et Matthieu Bardel toujours fidèle au rendez-vous de la SND, n'a pas réussi à calmer la salle très bruyante qui était en ébullition dans l'attente du début du film. 

A peine démarré, le silence s'est installé et je n'ai pas vu passer les deux heures de film. Tout y est fidèle au roman de Stephenie Meyer, bien plus que dans les précédents. Comme je ne souhaite pas vous donner de spoilers, je vous en dévoilerai le moins possible.

Toutes nos attentes sont respectées. La robe de Bella, son appréhension lors du mariage, Charlie tout en émotions, la lune de miel, etc... l'atmosphère est superbement bien rendue.

Les scènes entre Bella et Edward sont romantiques à souhait sur un fond musical qui n'est pas sans nous rappeler le premier volet de la saga avec Carter Burwell aux commandes.  La lune de miel est totalement identique au roman avec (il me semble) quelques phrases tirées du livre. Les fans seront aux anges : ils ne verront que ce qui est décrit dans le livre, rien de plus rien de moins^^. 

Bella enceinte est impressionnante de fragilité et certaines scènes comme celle de l'accouchement sont vraiment incroyables. Beaucoup plus d'hémoglobine également alors âmes jeunes ou sensibles s'abstenir. 

Je redoutais également l'imprégnation de Jacob et là non plus rien à dire, c'est très bien fait, pas de faux pas. Jacob prend un peu de distance par rapport au couple, à la meute, et son rôle gagne en maturité. 

C'est un volet exclusivement tourné sur l'histoire d'amour d'Edward et Bella. Si les autres personnages sont présents, l'histoire est centrée sur le couple, leur passé, le présent et leur avenir incertain. 

Pour ceux qui désireraient découvrir Twilight, il sera difficile de suivre ce 4ème volet sans avoir vu ou lu les précédents car on y fait énormément référence tout au long du film. 

En un mot, mon côté romantique est totalement conquis et l'attente va être bien longue jusqu'à l'année prochaine pour découvrir enfin le dernier volet de cette Saga. 

PS : une dernière chose : RESTEZ APRES LE GENERIQUE DE FIN !!!!!!

Vous pouvez également lire l'avis de : 

BelladouceLe 102 B, NKOTG

Si vous souhaitez qu'un lien pour votre avis soit rajouté dans cet article, me contacter svp. 

22 septembre 2011

Glee on Tour Le Film

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Mon avis : 

Pas réellement de suprise quant au montage de ce type de film que l'on a déjà pu voir avec Miley Cyrus et les Jonas Brothers. Les tableaux de chant et de danse se succèdent pour le plaisir des fans. Evidemment rien n'est laissé au hasard et les membres du Glee Club sont tous bien campés dans leurs rôles respectifs, que ce soit sur scène ou dans les coulisses. 

Si vous pensez aller voir un documentaire basé sur la tournée du Glee Club aux US avec des reportages sur les membres et peut être en savoir un peu plus sur leurs propres vies en dehors des tournages et bien.... vous faites fausse route.

Le film est basé sur l'effet "Glee". Autant dire l'impact de Glee sur les gens. On obtient ainsi un genre d'apologie de la différence. Alors quelques uns y verront certainement beaucoup de guimauve et de bons sentiments avec un effet reality show à vous tirer les larmes. Mais si le phénomène Glee a vraiment un effet aussi bénéfique tel qu'il est montré dans le film, presque une cure psychologique sur ceux qui se sentent différents, soit à cause de leur physique ou peut être d'une quelconque maladie ou encore parce qu'ils sont émotionnellement faibles et n'ont pas le courage d'affronter certains moments de leur vie, alors pour toutes ces personnes pour qui s'identifier à un personnage qui leur ressemble, leur donne le courage d'aller vers les autres et leur ouvre des horizons qui leur étaient totalement fermés, je m'incline. 

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RACHEL : 

PUCK : 

BLANE : 

BRITTANY : 

KURT : 

Merci à Denis et à la Twentieth Century Fox !  

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