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Les chroniques d'Evenusia
film
10 juillet 2012

Première affiche officielle du film City of Bones (La Cité des Ténèbres)

cite des tenebres

La sortie de l'adaptation cinématographique du roman La Cité des Ténèbres est prévue pour Août 2013. Des images ne devraient plus tarder à apparaître.

source

 

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31 mai 2012

Chronique de Prometheus de Ridley Scott

prometheus

Sortie le 30 mai 2012

Synopsis :

Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.

L'avis de Vladimir :

Si Prometheus n’est pas un prélude direct à Alien, « le huitième passager », il s’inscrit dans le passé du même univers. Le film marque-t-il le grand retour de Ridley Scott au genre qu’il a contribué à définir ?

Sir Ridley Scott l’avait annoncé : la connexion avec Alien se fait seulement dans les 8 dernières minutes de Prometheus. Pourtant l’ADN de la saga horrifique est bel et bien présent tout au long du film. On y retrouve la même ambiance sonore avec notamment une bande originale sublime composée par Marc Streitenfeld et Harry Gregson-Williams qui déraille dans les aigus rappelant les sons de la science-fiction des années 70. Cette musique envoûtante vient appuyer l’étourdissante scène d’ouverture narrant les origines de l’homme légèrement inspirée de celle de 2001, l’Odyssée de l’espace.

Visuellement, le film est tout aussi bluffant. La 3D est exploitée à merveille pour accentuer la profondeur des décors réels ou grandeur nature et sublimer les effets holographiques. On retrouve également l’esthétisme biomécanique de ces formes de vie angoissantes propres à l’univers Alien. Ridley Scott parvient encore à nous terrifier 30 ans après !

L’atout majeur de Prometheus est indéniablement son casting et ses personnages. Si la fragile et naïve Elisabeth Shaw (interprétée par Noomi Rapace) possède une scène d’effroi absolu dans laquelle elle va révéler tout son courage, la palme revient à l’androïde David joué par Michael Fassbender qui lui vole la vedette grâce à sa très large palette d’expressions. Il est aux yeux de tous naïf voire simple d’esprit mais se révèle étonnamment malin, ironique, insolent et sarcastique pour un robot. Il reflète dans le film les contradictions des humains partagées entre désirs de création et de destruction.

Qu’on se le dise, la connexion avec « le huitième passager », bien que jouissive, n’en est pas vraiment une. Prometheus parvient en puisant dans la mythologie Alien à créer un univers encore plus vaste et plus intéressant qui n’attend qu’à être nourri. On entend ici ou là que James Cameron serait même prêt à reprendre le flambeau comme autrefois avec Alien le retour.

Alors bien sûr certains auront un sentiment de frustration en sortant de la salle puisque le film a une fâcheuse tendance à ouvrir des pistes scénaristiques sans les refermer. Mais les questions sans réponse laissées par le film peuvent être vues comme des énigmes offertes aux fans purs et durs.

Chronique de Vladimir pour Les Chroniques d'Evenusia

Présentation du film Prometheus à Paris : ICI

L'avis de Raphaël : 

1979. Sur les écrans du monde entier sortait Alien, un projet risqué pour le jeune réalisateur Ridley Scott qui signe ici son premier film de science-fiction. « Le huitième passager » fait alors tressaillir les foules, tellement l’atmosphère et l’intensité psychologique du film sont pesantes. 2012 : Ridley Scott renoue avec le genre en dévoilant Prometheus, replongeant ainsi dans l’univers complexe qui a été à l’origine de son succès. Face aux exigences d’une communauté avide d’en savoir plus, Prometheus fait-il honneur à son titre titanesque ? Réponse.

Près de 35 ans après Alien, Ridley Scott a pris le pari de replonger au cœur d’un univers dont il avait laissé les commandes à d’autres en réalisant Prometheus, sur un scénario co-écrit par le brillant Damon Lindelof (LOST). Ce projet était très risqué, tant Alien a marqué plusieurs générations et mis la barre haute dans le genre science-fiction horrifique. C’est donc avec un grand espoir d’être à nouveau bouleversé par le génie passé de Ridley Scott – celui de Alien et Blade Runner – que je me suis rendu à l’avant-première de Prometheus en ce lundi 28 mai. Autant dire que mes attentes étaient grandes.

Confortablement installé autour d’une horde de journalistes et critiques impatients, le film démarre enfin sur une série de plans montrant la surface de la Terre sublimée par des plateaux rocheux que la 3D fait ressortir à merveille. C’est dans ce cadre idyllique que l’histoire de Prometheus débute, et je n’en dirai guère plus.

Dès le début, la patte du Alien de Ridley Scott est présente : tant dans les plans et la photographie que dans l’atmosphère et la variété des personnages présents à bord du vaisseau Prometheus. Si Ridley Scott s’est efforcé à clamer que son film n’a que très peu de rapport avec la mythique saga, on ne peut qu’y penser dès les premières minutes. On découvre alors une série de personnages atypiques, dont le plus charismatique est – étrange mais vrai – l’androïde David, incarné à la perfection par un Michael Fassbender épatant. On découvre ensuite le reste de l’équipage : la beauté froide de Charlize Theron dépeint le caractère impassible et rigoureux de Meredith Vickers, en charge de l’équipage de bord, tandis que Noomi Rapace, plus en retrait, nous fait automatiquement penser à Sigourney Weaver dans le rôle de Ripley.

Sans jamais vraiment se relier explicitement à Alien, le film explore une nouvelle dimension de l’univers de la saga. C’est alors assez agréable de découvrir de nouveaux personnages, qui n’ont aucun lien avec tout ce qui a été développé dans les films précédents ; et qui vont apprendre par eux-mêmes qu’ils se sont embarqués dans un sacré pétrin. Car l’essence même de ce genre si atypique qu’est la science-fiction horrifique, c’est l’angoisse qui prend aux tripes, et l’anxiété provoquée par certaines scènes – notamment une qui restera gravée dans tous les esprits tellement elle est réaliste et brillamment interprétée par son protagoniste.

Alors pourquoi la moutarde Prometheus ne prend pas chez un grand nombre de critiques et journalistes qui sont sortis déçus de la séance ? Le manque d’originalité du scénario et de la mise en scènes est en premier lieu évoqué. Sauf que cet argument ne tient pas la route. Le scénario n’aurait pas pu être plus complexe, au risque de perdre le spectateur dans un délire qui au final n’aurait rien apporté de plus que de la perplexité. Ridley Scott et ses scénaristes ont justement réussi à soulever les bonnes questions, sans y répondre explicitement : c’est à nous de nous faire un avis face à ces zones d’ombre qui n’en sont pas si l’on prend le temps d’y réfléchir. Quoiqu’il en soit, on retiendra de ce film la très belle performance de Noomi Rapace, qui a su élever son personnage au rang de ce qu’incarnait à l’époque Sigourney Weaver. Chapeau.

En bref

En lançant le projet Prometheus, Sir Ridley Scott a mis la barre très haute. Trop haute peut-être aux yeux de certains, probablement obsédés par la recherche de la moindre critique acerbe envers un projet qui, par ses promesses, est pour eux devenu irréalisable. Quoiqu’il en soit, Prometheus fera parler de lui ; on retiendra notamment un traitement de la 3D très satisfaisant, un élément bien trop rare aujourd’hui pour qu’il soit bon de le relever. Mention spéciale également à la bande-son, qui apporte au film une sonorité nous rappelant le culte Blade Runner.

Chronique de Raphaël pour "Les Chroniques d'Evenusia"

25 mai 2012

The Complete Film Archive : le guide officiel de la Saga Twilight

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Un recueil qui intéressera surtout les grands fans de la Saga Twilight : un magnifique guide officiel qui regroupera tout un tas d'infos :

EW a révélé la couverture ainsi que le contenu :

"Fans of the #1 New York Times bestselling Twilight Saga novels and films will treasure this magnificently detailed film guide! The Complete Film Archive offers a fresh look at the adored films based on Stephenie Meyer’s beloved book series. Discover newly revealed secrets from the set through stories from the actors themselves— including Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner, and the rest of the glittering cast. Go inside the phenomena with removable script pages, reproductions of screening passes, VIP invitations, and set pieces, as well as other collectibles that make this deluxe volume a must-have for every fan. Through new interviews with the stars and filmmakers, as well as unpublished images, the entire saga unfolds in rich detail: the beginning groundswell of Twilight mania, the frenzy for New Moon, the dramatic action of Eclipse, and the transformative conclusion of both Breaking Dawn films. The love story between Bella Swan and Edward Cullen quickly became a global obsession, and this lushly illustrated volume captures the evolution like never before".

12 avril 2012

Présentation de Prometheus à Paris en présence des acteurs

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L'équipe des Chroniques  d'Evenusia y était !  Vladimir et Raphaël se sont rendus au rendez-vous parisien donné par la Fox pour assister à un évènement exclusif : la présentation du film Prometheus avec des extraits inédits et une conférence de presse avec les acteurs. 

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source photo 

L'avis de Vladimir : 

PROMETHEUS se dévoile enfin au grand jour (attention spoilers)

C’est au Gaumont Marignan que blogueurs et journalistes avaient rendez-vous avec ce qui est potentiellement  le film le plus attendu de l’année : le très mystérieux PROMETHEUS de Ridley Scott.

La Fox nous offrait, à l’occasion de cet évènement, un montage d’extraits du film d’une durée de 13 minutes suivi d’une séance de questions/réponses en compagnie de Charlize Theron, Michael Fassbender, Noomi Rapace et Sir Ridley Scott lui-même.

Interrogé sur ce qui l’a incité à réaliser un nouveau film de science-fiction,  trente ans après Blade Runner, Ridley ironise sur les suites d’ALIEN qui selon lui se sont toutes vainement concentrées sur le Xenomorph et non sur la grande énigme laissée par « le Huitième passager » : quel était le mystère derrière le « Space Jockey » ? Qui était cette créature ? D’où venait-elle ? Quelle était sa mission ? Quelles technologies son espèce maîtrisait-elle ?

Ridley Scott lève d’ailleurs tout soupçon lorsqu’on lui demande si son nouveau film est une préquelle d’ALIEN : les 8 dernières minutes de PROMETHEUS feront bel et bien la connexion avec la saga horrifique. Si cette annonce va sans nul doute rassurer tous les fans, que dire des 13 minutes projetées en 3D ? Un régal tout simplement.

[Ce qui suit dévoile certains éléments du film]

L’extrait commence au début de film, dans une grotte en Ecosse. Elizabeth Shaw (Noomi Rapace) et son partenaire Holloway (Logan Marshall-Green) y découvrent un pictogramme fascinant qui semble démontrer l’existence d’une forme de vie extra-terrestre. Le montage s’accélère. Nous sommes à bord du vaisseau Prometheus ; tout l’équipage est sous caisson d’hyper sommeil à l’exception de l’androïde David (Michael Fassbender), qui se charge de veiller  sur ses maîtres. Les capsules s’ouvrent, les membres de l’équipe se réveillent et se remettent rapidement au travail. Déjà se dessinent le caractère froid et l’autorité de Meredith Veckers (Charlize Theron) missionnée pour représenter les intérêts économiques de Weyland Industries.

La scène suivante se déroule dans un grand hall où tous les membres de l’équipage sont convoqués. Un message hologramme posthume  de Weyland les informe des objectifs de la mission Prometheus. On reconnaît à peine Guy Pierce sous ce physique de vieil homme. Ceci est surprenant et contraste avec la vidéo virale dans laquelle on le voyait au top de sa forme présenter les ambitions de sa compagnie. Shaw prend la parole et révèle que le mystérieux pictogramme traduit les coordonnées d’une petite planète en orbite d’une plus grosse ressemblant beaucoup à notre Saturne. Le vaisseau se pose sur cette étoile. Notons au passage que la 3D, belle et discrète, n’a rien à envier à Avatar : l’impression d’immersion dans le vaisseau Prometheus est totale !

Le montage s’accélère encore plus. L’extrait se transforme en teaser avec des flashs très rapides parmi lesquelles on aperçoit furtivement des images inédites comme celle d’un facehugger évolué qui possède une forme de cobra, celle du vaisseau Derelict d’ALIEN en état de marche ou encore celles de ce qui semblent être des jambes de Space Jockey…

Bref, on sort de cette séance avec le sentiment amer d’en avoir vu trop peu mais suffisamment pour attendre  encore un mois et demi jusqu’au 30 mai !

L'avis de Raphaël : 

Hier matin, j'ai eu l'occasion d'assister à l'évènement organisé par la Fox au Gaumont Marignan autour du prochain film de Ridley Scott, PROMETHEUS. Retour sur cette matinée haute en émotions !

Prometheus est sans aucun doute l'un des films les plus attendus de l'année. En effet,  30 ans quasiment jour pour jour après le culte Blade Runner, Ridley Scott se replonge dans le bain de la science-fiction en nous offrant une aventure totalement nouvelle dans un univers pourtant familier. Cet univers, c'est celui qu'il a créé avec Alien en 1979, devenu aujourd'hui une référence dans le cinéma de science-fiction.

Au programme de cet évènement très restreint organisé par la succursale française des studios 20th Century Fox, une projection d'une dizaine de minutes d'images du film, montées efficacement pour nous faire saliver sans trop nous en montrer. En conclusion de ce rapide extrait, un teaser exclusif dévoilant très rapidement quelques clés de l'intrigue, sur un rythme aussi soutenu et angoissant que le tout premier teaser dévoilé par la Fox. On y découvre notamment la raison exacte pour laquelle l'équipe de bord a été envoyée dans l'espace... La suite à la fin de cet article.

Puis, à peine remis de nos émotions, l'équipe du film a fait sa grande entrée sur scène : tout d'abord Charlize Theron, arborant une tenue qui a du en faire chavirer plus d'un, suivie de près par le désormais célèbre Michael Fassbender et sa classe habituelle, puis la belle Noomi Rapace qui tient le rôle principal du film, et enfin celui que l'on ne présente plus, Sir Ridley Scott.

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S'en est suivie une séance de questions-réponses avec le public. Aux questions posées sur le film, l'équipe est restée très discrète, ne révélant aucun élément de plus que ce qui a déjà été dit lors de leurs précédentes interviews ; laissant planer au-dessus de Prometheus un mystère encore béant.

Bien évidemment, parce que c'est LA question qui suscite le plus d'intérêt, il a été demandé à Ridley Scott s'il y avait un lien entre Prometheus et la saga Alien. Scott a simplement répondu qu'il trouvait dommage que les 3 suites à son film Alien se concentrent seulement sur l'Alien, sans en expliquer les origines : pourquoi le Nostromo s'est-il posé sur cette planète abandonnée ? D'où viennent les œufs ? Qui sont ces "Space Jockeys" que l'ont aperçoit dans le premier film ? Autant de questions qui sont restées jusqu'ici sans réponse, au grand dam du réalisateur. Puis, il a conclu son argumentation en répétant que seules les 8 dernières minutes de Prometheus font le lien avec le premier film...

La suite le 30 mai au cinéma !

 

ATTENTION : CE QUI VA SUIVRE CONTIENT DES ÉLÉMENTS CLÉS DE L'INTRIGUE

L'extrait débute sur un paysage montagneux. Nous sommes au beau milieu des terres écossaises, en 2089. Elizabeth Shaw (N. Rapace) et son compagnon Charlie (L. Marshall-Green) viennent de faire une découverte incroyable : des dessins vieux de 35000 ans arborent les murs d'une grotte, représentant des êtres qui montrent du doigt une constellation. Quelques années plus tard, Prometheus est en approche d'une planète à des dizaines d'années-lumière de la Terre. A bord du vaisseau, l'androïde David (M. Fassbender) s'apprête à réveiller les passagers après un sommeil prolongé. Les capsules s'ouvrent, on découvre le personnage dur et froid de Meredith Vickers (C. Theron), en charge du vaisseau. Puis font surface les autres membres de l'équipage, physiquement affaiblis par le voyage. Toute l'équipe de recherche est alors rassemblée dans une pièce. Meredith Vickers se présente, puis laisse la parole à une version holographique de Peter Weyland, l'homme à l'origine de cette mission. Le vieil homme explique que si ce message est diffusé, c'est que la première partie de la mission s'est bien déroulée, et que lui doit être mort depuis plusieurs années maintenant. Il donne ensuite la parole à Elizabeth et Charlie, qui révèlent à l'équipage l'objet de la mission. La découverte faite en Ecosse n'est pas isolée : des dessins similaires ont été identifiés dans plusieurs sites à travers le monde entier, représentant tous la même constellation. Elizabeth Shaw conclut en expliquant que ce ne sont pas de simples dessins, mais une invitation de la part d'êtres extraterrestres...

 

 Video de la conférence de Presse par Prometheus France (merci de les créditer si vous postez ailleurs)

Merci à Vladimir Bodiroga et à Raphaël Séjourné pour ces compte-rendus ! 

Merci à Denis et à la Twentieth Century Fox de nous avoir permis d'assister à cet évènement!

3 mars 2012

Target avec Reese Witherspoon, Chris Pine et Tome Hardy

 TARGET

Après Terminator Renaissance, le réalisateur de Charlie et ses drôles de dames renoue avec la comédie d'action avec Target, léger et efficace!

Synopsis : 

FDR Foster et Tuck sont meilleurs amis et...agents secrets. Ensemble, ils font de chacune de leur mission un jeu entre vieux potes. Rien ne pouvait les séparer...avant l'arrivée dans leurs vies respectives de la même femme, Lauren, dont ils tombent tous deux amoureux. Pour elle qui ne sait pas qu'ils se connaissent, entre les deux son cœur balance... Chacun bien déterminé à conquérir la jeune femme, ils vont se livrer une guerre sans merci dans laquelle tous les coups sont permis! Qui de l'un ou de l'autre en sortira vainqueur ?

Mon avis :  

Petite comédie sans prétention, Target remplit tout à fait son contrat : mélange efficace de comédie légère et d'action pure et dure, le film réussit de manière efficace à capter notre attention du début à la fin. Si la surprise de certains gags est malheureusement gâchée par la bande-annonce, le métrage offre largement de quoi se rattraper : entre situations cocasses et répliques risibles, on ne s'ennuie pas une seule seconde!

Si le scénario n'est pas d'une originalité extrême ni d'une profondeur incroyable, l'histoire se laisse suivre de bout en bout, jusqu'au dénouement final sans grande surprise (il fallait s'y attendre...). C'est avec une certaine délectation que l'on suit ces deux espions malicieux, qui ont plus d'un tour dans leur sac pour parvenir à leurs fins. Le "méchant" du film, un criminel recherché par les deux espions, est cependant très vite oublié, happé par la trame principale du film qui occupe 90% de l'espace narratif.

Côté casting, Chris Pine (découvert dans le Star Trek de J.J. Abrams) tire son épingle du jeu dans le duo comique qu'il forme avec le britannique Tom Hardy (révélé dans Inception). Des deux acteurs, c'est clairement le premier qui perce l'écran, aux côtés d'une Reese Witherspoon toujours aussi talentueuse et resplendissante en femme fatale moderne. Cette dernière joue son rôle à la perfection: pétillante et drôle, on comprend qu'elle puisse faire craquer nos deux protagonistes!

On passe un très bon moment devant cette comédie légère et efficace, qui ne prétend pas être la comédie de l'année mais remplit néanmoins ses engagements.

Chronique de Raphaël S (Coming Sooner) pour Les Chroniques d'Evenusia

Les bandes-annonces VF : 

Merci à Denis et à la Twentieth Century Fox pour cette projection en avant-première

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20 février 2012

Abraham Lincoln : chasseur de vampires de Timur Bekmambetov

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Sortie en salles le 11 juillet 20112

Synopsis :

Abraham Lincoln: Chasseur de Vampires dévoile la vie secrète d’un des plus grands présidents des Etats-Unis, mais aussi l’histoire cachée qui a forgé toute une nation. L’œil neuf et l’énergie viscérale des réalisateurs visionnaires Tim Burton et Timur Bekmambetov (Wanted) donnent corps au mythe sanglant des vampires, imaginant Lincoln dans le rôle du plus grand chasseur de morts-vivants de l’Histoire.

Tim Burton, le producteur du film, définit Abraham Lincoln comme le « Batman du 19è siècle » : 

Bande annonce :

1 février 2012

Affiche officielle de Bel Ami avec Robert Pattinson et Uma Thurman

20 janvier 2012

The Hunger Games : l'affiche finale US

9 janvier 2012

Chronicle de Josh Trank

 chronicle VF

Chronicle VO

source

Sortie en salles le 22 février 2012

Synopsis : 

Trois lycéens se découvrent des superpouvoirs après avoir été en contact avec une mystérieuse substance. La chronique de leur vie n'a désormais plus rien d'ordinaire...
Ils utilisent d'abord leurs nouveaux pouvoirs pour jouer des tours à leur entourage, mais rapidement tout commence à échapper à leur contrôle et leur amitié est mise à rude épreuve lorsque l'un d'eux révèle son côté le plus sombre.

Avec Dane DeHaan, Michael B. Jordan, Alex Russell et Michael Kelly.

8 janvier 2012

Chronique du film THE DARKEST HOUR de Chris Gorak

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Sortie en salles le 11 janvier 2012

Synopsis :

Sean et Ben sont à Moscou pour affaires, confrontés à un univers d’argent et de pratiques sans scrupules. Natalie et Anne s’y trouvent en escale involontaire alors qu’elles avaient prévu de se rendre au Népal. Les quatre jeunes gens se rencontrent par hasard dans la boîte de nuit la plus branchée de la ville où ils croisent Skylar, un homme d’affaires suédois qui a arnaqué Sean et Ben.
Ce haut lieu qui attire puissants et personnalités en vue bascule dans la terreur lorsque des aliens attaquent…
Après avoir vécu terrés quelques jours dans les sous-sols, les cinq survivants ressortent et découvrent une ville déserte. Le monde semble immobile alors qu’une force terrifiante et invisible les guette… S’ils veulent avoir une chance de survivre, ils vont absolument devoir découvrir qui sont ces êtres venus d’ailleurs et ce qu’ils veulent. C’est à ce prix qu’ils pourront les combattre, s’ils en sont capables…

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Crédits photos : Twentieth Century Fox 2011

Mon avis :

The Darkest Hour est une belle surprise s’appuyant sur un concept scénaristique original tout en respectant les codes du film catastrophe.

A première vue, le film pourrait s’avérer repoussant en raison de son registre apocalyptique trop souvent utilisé dans les films américains. Mais ce n’est sans compter la maîtrise de son réalisateur Chris Gorak.  En effet,  le genre ne lui est pas inconnu. Déjà son premier film catastrophe Los Angeles : Alerte maximum installait une atmosphère particulière, proche de la paranoïa et de la claustrophobie. De plus, un soin tout particulier a été accordé à l’identité visuelle de The Darkest Hour,ce qui estnon sans rappeler le travail effectué par le même Chris Gorak en tant que directeur artistique sur Fight Club ou Minority Report.

L’originalité du film réside assurément dans la manière de représenter la menace extra-terrestre invisible. Le fait de ne pouvoir l’appréhender ne fait que renforcer l’angoisse des personnages et donc du spectateur. On peut simplement distinguer la présence de ces envahisseurs à travers les faisceaux d’énergie qu’ils dégagent, les déformations de l’air et les appareils électriques qu’ils activent sur leur passage. Le concept est simple, efficace et intelligemment décliné tout au long du film. On se surprendrait presque de temps en temps à désirer la mort de nos compères humanoïdes pour apprécier l’esthétique des effets spéciaux lorsqu’un corps est réduit en cendres !

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Crédits photos : Twentieth Century Fox 2011

Bien évidemment, le film empreinte certains passages incontournables du genre. Le décor urbain et désertique de Moscou est ainsi très largement inspiré de 28 jours plus tard. Néanmoins, vider la place rouge de tous ses touristes est en soi une prouesse technique, du moins à l’écran l’illusion est totale ! Les personnages évoluent selon une progression nivelée sur un terrain de jeu bien délimité à l’image d’un jeu vidéo. On notera également que la fille hystérique et l’homme qui préfère la jouer en solo n’ont, comme l’on peut s’en douter, qu’une durée de vie très courte dans le film.

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Crédits photos : Twentieth Century Fox 2011

Heureusement, grâce à son rythme haletant, le film n’a jamais le temps de se perdre dans des intrigues secondaires souvent prévisibles (amoureuses ou autres) qui pourraient l’éloigner de son sujet principal. On appréciera la présence d’Emile Hirsch, assez rare à l’écran depuis Into the wild, mais tout à fait crédible dans le rôle du héros qui se révèle et se surpasse dans les situations exceptionnelles.

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Crédits photos : Twentieth Century Fox 2011

L’utilisation de la 3D est complétement justifiée : le champ électrique dégagé par les ennemis  déborde de l’écran et vient terrifier le spectateur qui aimerait garder un peu plus ses distances. Ils nous arrive même de rire lorsque fusent les répliques cinglantes de patriotes russes.

The Darkest Hour est donc un film catastrophe surprenant à bien des égards. Son scénario, concis et ingénieux, est un premier essai signé Jon Spaihts. Ceci mérite d’être salué et semble plus que prometteur pour sa deuxième œuvre de science-fiction : Prometheus !

Chronique de Vladimir pour les Chroniques d'Evenusia

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