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Les chroniques d'Evenusia
roman
7 mars 2015

La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan

la petite boulangerie du bout du monde

Sortie le 29 janvier 2015

Résumé de l'éditeur : chez Editions Prisma

Quand son mariage et son entreprise familiale font naufrage, Polly Waterford quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Elle s'installe seule dans un minuscule appartement situé au-dessus d'une boutique laissée à l'abandon. Pour se remonter le moral, elle se consacre à son plaisir favori : fabriquer du pain. Alors qu'il n'y a plus dans le village qu'une boulangère irascible au pain sans saveur, les arômes de levain qui s'échappent de chez elle attirent très vite la curiosité et la sympathie des habitants. Petit à petit, d'échanges de services en petits bonheurs partagés, elle ravive l'esprit d'entraide et de partage dans le village. Au fil des rencontres farfelues (un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands) et au gré des événements heureux ou tragiques qui touchent la communauté, ce qui ne devait être qu'un simple " break " devient l'entreprise de sa vie. Polly se révèle enfin à elle-même : une femme déterminée et créative, prête à mordre dans la vie comme dans une mie de pain chaude et croustillante. 

L'avis de Linagalatée : 

Polly et Chris se sont mariés pour connaître le meilleur : la société qu’ils ont créée qui a le vent en poupe, l’argent qui rentre à flots, l’appartement dernier cri dans "le" quartier hyper branché. Et malheureusement aussi pour le pire : la faillite, l’argent qui manque cruellement, les amis qui s’éloignent de peur que ce ne soit contagieux, et l’amour qui s’en va tout doucement. Chacun ne sachant comment expliquer la situation qu’en rejetant les fautes sur l’autre.

Polly quitte Plymouth parce qu’il n’y a plus d’amour, trop de souffrance, trop de honte aussi peut-être. Elle décide de s’installer dans un petit village de pêcheurs, loin de tout, et surtout loin de tous ceux qui la connaissent. Seule sa meilleure amie Kerensa sait où la trouver. Elle vit dans un taudis faute de moyens, elle l’arrange tout doucement à son rythme, et au rythme de sa reconstruction, avec l’aide des pêcheurs qui l’ont prise en amitié et d’un macareux dont elle a guéri l’aile blessée et qui maintenant la suit partout.

Elle recommence à faire du pain, l’odeur l’a toujours poussée de l’avant. Ainsi va sa vie, au rythme des marées, des pêches, du pain, des rencontres...

J’ai un peu peur de vous parler de ce roman, qui je peux déjà vous le dire, sera mon coup de cœur de l’année. Peur de ne pas trouver les mots justes pour vous en parler, peur de ne pas être à la hauteur pour vous donner envie de le lire. En fait je voudrais que vous ayez besoin de le lire.

Bien sûr, c’est facile de dire qu’on peut tous rebondir après les pires déboires, mais ce roman ce n’est pas ça. Cette histoire pourrait être l’histoire de chacun d’entre nous : se retrouver tellement démunis, que même l’essentiel fait défaut, alors ne parlons même pas du superflu.

Polly est l’exemple même de la working-girl, et pourtant elle est tout aussi à l’aise dans la simplicité d’une vie « banale ». 

Cette histoire a déclenché en moi des envies d’autre chose, des envies de faire ce que j’aime vraiment, des envies de choses vraies, d’amitiés vraies, loin du superficiel de la vie quotidienne.

Ayez besoin de lire ce roman, ayez envie de changer, de redevenir vous !

Ce roman est le coup de coeur du magazine Femme Actuelle

 La créatrice de bijoux Des Perles et Des Mots s'est inspirée du livre pour faire un très joli marque-pages-bijou

La petite boulangerie deÌ-tail breloques

La petite boulangerie

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9 novembre 2014

Violante ou le bal des scélérats de Edouard Bernadac

Violante

 

Sortie le 9 octobre 2014

 

Résumé de l'éditeur : chez Prisma

À Toulouse, en 1608, Violante est une jeune veuve d'origine catalane, extrêmement belle et trop libre pour son époque. Pour survivre dans une société qui n'offre pas d'autre statut à une femme que ceux de femme mariée ou de prostituée, elle cherche des protecteurs après la mort de son mari. Au gré des rencontres, Violante va nouer des liaisons avec quatre personnages importants. Ces amants, fous d'elle bien qu'ils n'ignorent pas la présence des autres, finissent par s'entendre pour lui trouver un mari, car la belle tombe enceinte de l'un d'entre eux et attirera bientôt sur eux la vindicte populaire. Malheureusement, l'homme qu'ils ont choisi pour être son mari est loin d'être idiot, leur a menti sur sa fortune et se montre très violent avec elle. Contraints de chercher une nouvelle solution, et alors que la peste bubonique rôde dans la région, les amants de Violante décident de faire assassiner son mari. Un roman historique au ton enlevé grâce à ses nombreux dialogues qui sonne juste associé à un style fluide et vivant.

Mon avis : 

C'est à Toulouse, au cœur du 17eme siècle, en plein apogée de l'épidémie de peste bubonique, que nous faisons connaissance de la très belle Violante. Jeune, veuve et dotée d'un charme et d'une beauté hors du commun, elle attire les hommes comme des mouches. Violante a tant d'amour à donner qu'il ne lui faut pas moins de quatre hommes à ses pieds pour être comblée. Mais voilà, ce qui peut être toléré venant d'une femme mariée ne l'est absolument pas venant d'une veuve. Nos quatre hommes éperdus d'amour imaginent alors un stratagème dans lequel ils pourront continuer à profiter des faveurs de la belle sans que cela nuise à leur réputation. Car Violante est enceinte du fruit de leurs amours. Qui est le père ? Nul d'entre eux ne s'en soucie guère puisque d'un accord tacite et commun, ils ont tous les quatre accepté de partager Violante. Il est donc temps de cacher les apparences en la mariant à l'avocat Pierre Morain qui fera très bien l'affaire. C'est sans compter que l'homme n'est pas dupe et qu'iĺ s'avère être sans le sou et par dessus tout très violant. Dans quel piège ont-ils mis la belle Violante et comment faire pour la sortir de ce mauvais pas ?

J'ai adoré voir ces quatre hommes issus de milieux différents tous épris de cette même femme. Elle a un pouvoir sur eux qui fascine. C'est une intrigue qui se lit d'une traite et je ne suis pas étonnée d'apprendre que l'auteur a écrit le scénario d'une série policière car en lisant ce roman j'avais vraiment des images qui défilaient devant moi. C'est très visuel ce qui rend la lecture d'autant plus agréable. La plume est fluide et il n'y a ni temps mort, ni longues descriptions. Dès les premières pages et en quelques mots l'ambiance est là. Tout au long de la lecture, on guette l'épilogue bien sûr et on cherche qui de ces quatre hommes va se battre plus fort que les autres pour conquérir le cœur de la belle. On sent le drame qui menace à tout moment mais impossible de savoir de quel côté il va se manifester. 

15 septembre 2014

Cinq jours de Douglas Kennedy

Cinq jours 

Sortie le 3 avril 2013

Résumé de l’éditeur : chez Belfond

Dans le Maine, de nos jours. A 42 ans, Laura Warren sent qu’elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelques temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari est sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis sa rupture amoureuse et sa fille s’apprête à partir à l’université. Aussi voit-elle dans cette conférence à Boston une parenthèse bienvenue, sans imaginer que ces quelques jours vont bouleverser à jamais son existence… Richard Copeland est lui aussi en pleine confusion. A l’étroit dans un mariage contracté par dépit plus que par amour, incompris par une femme devenue de plus en plus distante, frustré professionnellement et connaissant de grandes difficultés avec son fils, un garçon brillant mais psychologiquement très instable, il rêve de s’échapper. Entre ces deux esseulés, une folle passion, un aperçu du bonheur, un avant-goût de liberté. Une autre vie serait-elle possible ? Et pourtant… Et si, finalement, la plus grande peur de l’homme était d’accéder au bonheur ?

 L’avis de Linagalatée :

Laura Warren, est manipulatrice radio dans un petit hôpital du Maine. Entre Dan son mari, sans emploi depuis 19 mois, et Ben et Sally ses enfants adolescents sur le point de quitter la maison, elle se sent triste et fatiguée. Son métier qu’elle adore pourtant, la laisse chaque fois plus déprimée par les diagnostics qu’elle devine dès le premier coup d’œil ; aussi quand le médecin avec qui elle travaille lui propose d’aller à une conférence à Boston, elle y voit avec bonheur, l’occasion de « prendre un peu l’air ».

Richard Copeland est courtier en assurances, lui non plus n’est pas très heureux ni professionnellement ni en amour. Il a toujours été sous le joug de son père et son mariage bat fortement de l’aile. Lui qui aime tant la lecture et la poésie ne trouve aucune oreille attentive auprès de son épouse.

Rien ne prédestinait à priori à ce que ces deux personnages se rencontrent, si ce n’est le hasard dans le hall de leur hôtel à Boston. Ils vont commencer à discuter de tout et de rien, une rencontre banale qui va à jamais bouleverser leur vies. Ils ont tout en commun, chacun un couple qui va mal, un garçon dépressif à problèmes, et incompris de leurs conjoints. Ils sont complètement sous le charme l’un de l’autre, mais pour chacun d’eux « sauter le pas » est très compliqué dans la mesure où ils ont un profond respect pour leur mari et femme. Laura aime son mari malgré son caractère irascible et son manque de tendresse évident. Mais de là à le tromper ! 

C’est une histoire bouleversante que Douglas Kennedy nous raconte là, deux être partagés entre la volonté d’être heureux et leur devoir moral envers leurs familles. Un coup de foudre incontrôlable qui va les mener à des réflexions très profondes sur leurs désirs réels, et qui en même temps va les ramener à l’insouciance des premières amours adolescentes. Le bonheur de se reconnaître dans ce que l’autre aime et ressent. « Mais moi aussi, c’est fou ! » pourrait être l’expression qui leur correspond le mieux. Deux personnages très touchants de découvrir que le bonheur existe et qu’il est à portée de main.

Le personnage de Dan, le mari de Laura, est aussi très intéressant. Il décrit parfaitement le désarroi de celui qui a perdu toute confiance en lui et en la vie. De celui qui professionnellement va de déception en déception, qui s’en veut énormément et se renferme un peu plus chaque jour sur lui-même et se coupe inconsciemment de sa famille, qu’il aime pourtant. On ressent fortement sa souffrance même s’il ne l’exprime pas, il sent bien que Laura lui échappe mais il accumule les maladresses.

Un histoire de couple ordinaire, dans une vie ordinaire, que Douglas Kennedy rend extraordinaire, parce qu’il raconte l’espoir, le désir, la culpabilité. Une histoire qui devient extraordinaire sous sa plume parce qu’elle est belle, qu’elle est simple, et que chacun en rêve.

10 septembre 2014

Ainsi résonne l’écho infini des montagnes de Khaled Hesseini

ainsi resonne lecho des montagnes

Résumé de l'éditeur : chez Belfond

En Afghanistan, des années 1950 à nos jours, mais aussi à Paris dans les années 1970, en Californie dans les années 2000 et sur une île grecque aujourd'hui. 

A Shadbagh, un minuscule village agricole, Abdullah, 10 ans, s'occupe de sa petite sœur Pari. Entre les deux enfants, le lien est indéfectible, ce qui leur permet d'oublier la mort de leur mère, les absences de leur père qui cherche désespérément du travail et ces jours où la faim les tenaille encore plus qu'à l'habitude. 

Un jour, leur père décide de partir pour Kaboul où l'oncle Nabi lui aurait trouvé un emploi et d'emmener Pari avec lui. Abdullah sent qu'il se trame quelque chose. Et de fait, leur père, préférant " couper un doigt pour sauver la main ", vend Pari à la riche famille pour laquelle travaille Nabi. Une séparation déchirante qui pèsera sur toute la vie d'Abdullah, même après son exil aux Etats-Unis. 

La petite Pari oublie et grandit à Paris où sa mère, Nila, trop libre pour la société afghane, s'est enfuie au milieu des années 50. Nabi est resté auprès de Suleiman, le mari de Nila, devenu handicapé suite à un AVC. 

Des années plus tard, bien après la chute des Talibans, Abdullah n'a pas oublié Pari qui, elle, n'a jamais pu combler une sensation de vide, comme s'il lui manquait quelque chose d'indispensable, dont elle ignorait tout

L'avis de Linagalatée : 

Le div vient de temps en temps chercher un enfant dans un village pour le manger dans son fort au sommet d’une montagne escarpée. Le plus misérable de tous, Maïden Sabz, avait jusqu’alors été épargné. Mais la chance a tourné et le div a choisi la maison de Baba Ayub. Il doit désigner l’un de ses cinq enfants pour le donner en offrande afin d’épargner les autres. Ne pouvant se résoudre à ce choix inhumain, il s’en remet au sort, qui désigne Qais, le petit dernier, son préféré. Telle est la légende que raconte Saboor à ses enfans Abdullah et Pari avant le prendre la route le lendemain pour Kaboul.

Cette histoire est un peu celle de la vie de Pari, si elle va avec son père à Kaboul, c’est parce qu’il l’a vendue à une riche famille qui ne peut avoir d’enfants et pour laquelle travaille son oncle Nabi. Bien sûr, les enfants n’en savent rien, mais Saboor a besoin d’argent  La mère d’Abdullah et Pari étant morte en couches, c’est Abdullah qui a élevé sa petite soeur, l’a changée, l’a bercée, lui a donné à manger, lui a chanté des comptines. Saboor a refait sa vie et sa nouvelle femme Parwana n’accorde que peu d’intérêts aux enfants de Saboor, elle n’a d’yeux et d’amour que pour son fils Iqbal, et les autres à venir.

Nila et Suleiman Whadati sont les employeurs d’oncle Nabi. Elle est une poétesse déjà reconnue et Suleiman peint pour son plaisir. Ils vont recueillir Pari et l’aimer comme leur propre enfant. La vie va conduire Nila et Pari en France où Nila connaît un succès grandissant et où Pari va grandir en oubliant Abdullah et Kaboul, mais en ayant toujours en elle comme un grand vide qu’elle ne peut expliquer.

Cette histoire magnifique est celle d’une famille éclatée dont on va suivre l’évolution des membres au fil du temps et des continents. Chacun va faire sa vie, se marier, travailler et avoir des enfants. Certains des protagonistes verront leur vie recroiser les pas de leurs aïeuls, parfois sans le savoir, tout les ramène à l’Afghanistan.

Encore un merveilleux roman de Khaled Hosseini, tout en pudeur, en délicatesse, en poésie, en amour des êtres. Jamais il ne juge, jamais il ne se fâche contre l’injustice de la vie, il trouve toujours des excuses pour comprendre les agissements de chacun. Une leçon de vie toute en humilité et en empathie. Son troisième roman après « Les cerfs-volants de Kaboul  » et « Mille soleils splendides » est à lire comme un grand poème, tout en finesse et en subtilité. Une histoire de famille très touchante, émouvante mais sans jamais tomber dans le pathétique.

20 avril 2010

Le nouveau titre du roman de Stephenie Meyer a été choisi

Lecture-academy remercie tous ceux qui ont voté pour le choix du titre français du nouveau Stephenie Meyer. Le titre choisi est "L’appel du sang - la seconde vie de Bree Tanner".

Découvrez ci-dessous la couverture française !

bree

et ci-dessous celle qui incarnera Bree dans Eclipse

(source) via (source)

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