Sortie VF le 21 octobre 2016
Présentation de l'éditeur: chez Milady Litté
Au cours d’un dîner mondain, Alexandre s’éprend d’Alice, et ne peut s’empêcher de lui écrire le désir qu’elle lui a inspiré. Cependant, Alice n’envisage pas de vivre une relation adultère, et encore moins avec le mari de sa meilleure amie. D’ailleurs, pourquoi cette femme parfaitement épanouie dans son couple, s’encombrerait-elle de cet homme de vingt ans son aîné ? Alexandre ne se laisse désarçonner ni par les réponses assassines d’Alice ni par son ironie mordante. Touchée par sa persévérance, sa correspondante va finir par lui révéler les arcanes du désir féminin. Mais le désir qui naît alors entre eux n’est-il pas condamné à rester inassouvi ?
L'avis d'Izabulle:
Je me suis délectée de ce petit roman épistolaire (seulement 180 pages) comme l'on profite du réconfort acidulé d'un bonbon durant dix minutes. En effet, cette lecture est courte, mais aussi très agréable.
A la lecture des premières lignes, je me suis retrouvée projetée au temps d'"Orgueil et préjugés" avec une écriture très soutenue de la part d'Alexandre, digne des plus belles romances historiques. J'ai accueilli la réponse d'Alice à ce premier courrier avec un sourire aux lèvres, car cette dernière n'hésite pas à se moquer du style d'écriture désuet d'Alexandre et ce, sans prendre de pincettes.
Nous découvrons donc leurs correspondances clandestines car chacun, rappelons le, est marié, parent et qu'ils s'écrivent donc à l'adresse de leur lieu professionnel respectif. Ces lettres sont très agréables, pleines d'intelligence et de scènes érotiques parfois très hot. Les lettres font rarement plus de deux pages à chaque fois, ce qui n'alourdit pas le déroulement de l'histoire, et a même tendance à le rendre assez addictif.
Le final m'a prise au dépourvue, m'attendant bien à un retournement permettant de clôturer cette correspondance, mais ce final là, je ne l'avais pas vu venir...
Finalement, j'ai passé un très bon moment de lecture en compagnie d'Alexandre et Alice, ayant été pendant un instant un peu "la voyeuse" de cet amour interdit.