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Les chroniques d'Evenusia
chronique
14 avril 2012

Séducteurs, collection Coup de Coeur Harlequin

Merci à Babelio et à Harlequin pour cette lecture. 

Résumé de l'éditeur : chez Harlequin

Amant... et patron, Katherine Garbera

Julia est outrée : en lui demandant de rompre pour lui avec une de ses conquêtes, son patron, Sebastian Hughes, a passé les bornes ! C'est décidé, elle démissionne. A moins que Sebastian ne trouve l'argument qui la fera rester..

Défi pour un séducteur, Catherine Mann

Enceinte ! Pour Vanessa, la nouvelle tombe comme un couperet. Car le père du bébé qu'elle porte n'a pas vraiment le profil idéal. Nicolas Valera, joueur de polo argentin au charme incandescent, s'est même vanté devant elle d'être libre et sans attaches !

Le Lord scandaleux, Miranda Jarrett

Alors qu'elle tente d'échapper à son oncle qui envisage de la marier de force, Lily Avonwood se précipite dans la calèche de l'énigmatique Rob Dell - l'homme le plus beau et le plus inconvenant qu'elle ait jamais rencontré...

Dangereuse passion, Emilie Rose

En tombant par hasard sur Tate Sumner, des mois après leur unique nuit d'amour, Faith sent son cœur s'affoler. Tate est toujours aussi sexy que dans son souvenir. Et là, alors que la raison lui commande de fuir, Faith se surprend - cette fois - à laisser sa passion s'exprimer...


Mon avis : 

Je ne suis pas au départ une grand amatrice de nouvelles, quel que soit le genre de roman. Mais je reconnais que c'est l'occasion idéale pour découvrir rapidement de nouveaux auteurs, leur style et passer un bon moment de lecture quand on n'a pas trop de temps. L'idée de regrouper 4 nouvelles autour d'un même thème me tentait assez. Malheureusement... mauvaise pioche en ce qui me concerne pour cette sélection... 

Amant... et patron

Cette première nouvelle reprend un thème très souvent utilisé dans la romance contemporaine : celui du patron qui tombe amoureux de la secrétaire. Dans cette courte nouvelle (100 pages), si l'écriture n'est pas franchement désagréable, l'histoire est pleine de clichés et la rapidité avec le héros tombe soudain sous le charme de son assistante alors qu'il travaille avec elle depuis un certain temps déjà, nous laisse quelque peu sceptiques. En ce qui me concerne, je n'ai pas été séduite.

Défi pour un séducteur

Pour cette seconde nouvelle, l'auteur nous emmène dans le monde des joueurs de polo. Le milieu dans lequel se développe l'histoire est original mais là aussi le déroulement de l'histoire est un peu saugrenu. Un soi disant play-boy qui s'entiche d'une non moins farfelue jeune fille. Ils tombent dans les bras l'un de l'autre alors qu'ils ne se sont pas revus depuis un an mais décident de poursuivre leur relation secrètement et de ne plus se toucher pendant plusieurs semaines afin de mieux se connaître... hum hum. 

Le lord scandaleux

Je crois qu'avec cette nouvelle on atteint l'apogée du ridicule. Une jeune fille qui échappe à son oncle qui veut la marier avec un prétendant laid, gros, doté d'une odeur fétide et j'en passe. Elle se réfugie dans la calèche d'un Lord qui en définitive n'en sera pas un. Elle va tomber amoureuse d'un seul coup d'un seul avec un débauché qui, alors qu'il a toutes les femmes qu'il veut, va lui déclarer son amour à peine quelques heures après l'avoir rencontrée ! Allons, allons, c'est vraiment tiré par les cheveux là. 

Dangereuse passion

Ici non plus rien de bien nouveau. Le couple a eu par le passé une parfaite nuit d'amour lors d'un mariage et malgré être tombés sous le charme l'un de l'autre, l'héroïne ne veut pas faire partie du tableau de chasse du Monsieur. Ils se revoient quelque temps plus tard et la passion revient aussi sec, le tout orchestrée par la soeur du héros qui fait tout pour réunir le couple de façon plutot lourdingue. 

Il a fallu que je relise à nouveau les résumés pour me remettre les histoires en mémoire tellement je les avais vite oubliées.

Aucun personnage n'est attachant, ces quatres nouvelles n'apportent rien de plus qu'une perte de temps et l'envie de se plonger vers des auteurs un peu plus profonds et des histoires un peu plus élaborées. 

Lu dans le cadre du Cercle de Lectrices Harlequin. 

 

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10 avril 2012

Le Sang du Rock T. 1 Wicked Game de Jeri Smith-Ready

Jle sang du rock

Résumé de l'éditeur : chez Milady 

Ciara a accepté un stage dans une station de radio locale dont les émissions nocturnes semblent provenir d’un autre espace-temps. Le secret des DJ : ce sont des vampires, à tout jamais retenus à l’époque à laquelle ils ont été convertis. Mais le rachat de l’entreprise met ces derniers en danger. Sans la station, et le lien qui les unit à leurs différentes époques, ils sont condamnés à se transformer en stupides fantômes du passé. Et Ciara ne tolère pas du tout cette politique de rachat.

Mon avis : 

Voici un roman bit-lit qui regroupe tous les ingrédients pour qu'il fasse un carton plein cette année ! Sur un fond musical très présent tout au long du livre (chaque chapitre porte le nom d'une chanson*), nous découvrons un récit original et plein d'humour. L'auteur a su allier le mythe classique du vampire dans une histoire très moderne. Un élément singulier a d'ailleurs été introduit : les vampires  sont "cloués" dans l'époque où ils ont été transformés : plus les années passent et les éloignent de leur époque et plus ceux-ci dépérissent. Du coup la notion d'immortalité acquiert un sens complètement différent car s'ils sont toujours immortels, ils "vieillissent" cependant très mal. Ils gardent par contre le côté "animal assoifé" du vampire même s'ils se nourrissent de poches de sang et n'utilisent les humains que si ceux-ci sont consentants et même parfois demandeurs.

Là où le côté moderne vient perturber tout ça c'est que ces vampires sont DJ ; avouez que c'est original non ? Chacun d'eux a un créneau horaire de programmation musicale dans la radio où ils travaillent. Ce lien avec leur passé leur permet de rester liés à leur époque et les empêche de se fâner trop vite. 

Nos vampires DJ ne sont pas les seuls à être originaux dans ce roman car notre héroïne n'est pas en reste. Elevée par des parents qui ont monté toutes sortes d'escroqueries en prêchant la bonne (ou plutôt la mauvaise) parole auprès de personnes trop naïves, Ciara est la digne fille de son père. Après avoir témoigné contre lui, ce qui a conduit son père tout droit en prison, elle n'a pas arrêté de faire des entourloupes autour d'elle. Tout le monde se retrouve à un moment ou un autre victime de ses arnaques, même les gens auxquels elle tient... Personne ne fait exception à la règle.  

Quand elle postule comme stagiaire à la radio, elle est loin de s'imaginer qu'elle va être au service d'un groupe de vampires DJ, dont elle va devoir prendre en charge l'avenir de leur station de radio. 

Nous sommes loin des clichés habituels et c'est pour notre plus grand plaisir. 

Ambiance rock, country, blues, tout le monde y trouve son compte pourvu qu'on aime la musique! Ces vampires sont attirants, sexy et dangeureux et le plus jeune d'entre eux en pince pour notre petite héroïne. Alors si avec tout ça vous n'êtes pas encore convaincus^^

Moi j'attends Le Sang du Rock, T2 : Bad to the Bone avec impatience (sortie prévue le 22 juin 2012). 

 Vous pouvez lire d'autres avis sur Bit-lit.com

*Les titres des chapitres de ce roman sont des chansons alors pour vous mettre dans l'ambiance, je vous propose de lire ce roman en musique !!!

Playlist :  

Chapitre 1 : It's only Rock'n'Roll (But I like it) des Rollings Stones

Chapitre 2 : "Won't get fooled again" de The Who

Chapitre 3 : Run like Hell des Pink Floyd

Chapitre 4 : Just What I Needed des Cars

 

Chapitre 5 : Crossroad Blues de Robert Johnson

Chapitre 6 : That'll be the day de Buddy Holly & the Crickets

Chapitre 7 : Everybody knows this is nowhere de Neil Young &  Crazy Horse

Chapitre 8 :  Get Up Stand Up de Bob Marley & The Wailers

 Chapitre 9 : People are Strange des Doors

Chapitre 10 : Just a Girl de No Doubt 

Chapitre 11 :  The Revolution Starts... Now de Steve Earle

Chapitre 12 : What'd I say de Ray Charles

Chapitre 13 : I forgot to remember to forget d'Elvis Presley 

Chapitre 14 : Bad Company de Bad Company

Chapitre 15 : Just like Heaven de The Cure

Chapitre 16 : Twilight Zone de Golden Earring

Chapitre 17 : Waiting for the Miracle de Leonard Cohen 

 Chapitre 18 : One way or another de Blondie

Chapitre 19 : Steal my Sunshine de Len

Chapitre 20 :  Fragile de Sting

Chapitre 21 : Bigmouth strikes again des Smiths

Chapitre 22 : Darkness on the edge of town de Bruce Springsteen

Chapitre 23 : You can't loose what, you ain't never had de Muddy Waters

Chapitre 24 : At last de Mack Gordon et Harry Warren (comédie musicale Orchestra Wives)

Chapitre 25 : I'm not like everybody else de The Kinks 

Chapitre 26 : Crucify de Tori Amos

Chapitre 27 : Everybody wants to rule the World de Tears for Fears

Chapitre 29 : Money for nothing de Dire Straits

Chapitre 29 : Wicked Game de Chris Isaac (également le titre de ce tome 1)

Chapitre 30 : Inside Out d'Eve 6

Chapitre 31 : Come as you are de Nirvana

 

28 mars 2012

Fifty Shades of Grey, E.L. James

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Si vous rougissez au moindre baiser dans un roman... passez votre chemin !! 

Mon avis sur la VO :

Christian Grey, est beau, jeune, riche, imbu de lui même et très connu dans le milieu des affaires. Anastasia est simple, jolie et discrète et, pour rendre service à son amie souffrante, se dévoue pour effectuer à sa place l'interview d'un homme d'affaires dont elle ne connait rien. C'est ici que tout commence. Le naturel d'Anastasia, sa maladresse et sa simplicité vont tout de suite séduire Christian Grey. Il ne voudra plus la lâcher. Mais Christian et Anastasia sont deux pôles complètement opposés et malgré tout l'intérêt que semble lui porter Christian, notre héroïne se rend bien compte que cet homme inaccessible n'est pas du tout pour elle. Il est bien trop classe, bien trop arrogant, bien trop exigeant, bien trop... de tout.  Et Anastasia va apprendre qu'une relation avec Christian Grey n'est pas simple : son  besoin de contrôle le rassure et le pousse à l'extrême dans ses relations intimes avec elle. Des relations qui vont se révéler quelque peu... particulières. Jusqu'où est prête à aller Anastasia pour lui et celui-ci sera-t-il en mesure de renoncer à ses fantasmes qui cachent un profond traumatisme qu'il s'efforce de dissimuler sous une maîtrise absolue ?

Cette romance contemporaine dépasse largement les limites auxquelles nous sommes habitués. Le thème du mâle dominant dans le couple n'est pas un phénomène nouveau dans la romance comme nous l'explique Calixta dans son excellent article sur le sujet (ICI) mais dans ce roman il est traité de façon plus abrupte et sans fioritures. L'auteure a voulu un héros masculin très dominateur autant dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle. Le besoin de tout contrôler est excessif mais c'est le seul moyen qu'il connaît pour exprimer ses sentiments. Il a en fait une peur panique de perdre les pédales face à un amour qu'il ne contrôle pas. E L James aborde le thème plus que sensible des relations BDSM mais plus que cela c'est l'acceptation par amour à connaître et définir ses propres limites et de savoir ce que l'on peut imposer à l'autre. Le récit décrit avec finesse, la progression de leur relation pas à pas dans un laps de temps extrêmement court (le roman se déroule sur quelques semaines) et l'écriture à la première personne avec des réflexions parfois très drôles des pensées de l'héroïne, nous permettent de nous identifier à celle-ci, de connaître ses pensées profondes et de finir totalement chamboulés par cette rencontre et complètement sous le charme de Christian Grey. Anastasia va avoir des doutes et surtout devoir affronter ses peurs face à un homme qui possède de multiples facettes (d'où le titre Fifty Shades). 

Ce couple est totalement déchirant. On rit, on pleure, c'est une histoire d'amour prenante et poignante que vous n'êtes pas prêts d'oublier. Et alors même que les scènes de sexe sont très (trèèèèèèès) nombreuses, et qu'on  pense que le roman va vite s'essoufler, la tension sensuelle et sexuelle ne fait que s'accroître entre les deux personnages. C'est définitivement un couple que nous ne sommes pas près d'oublier. 

Quelques infos sur ce roman qui provoque déjà beaucoup de polémique :

Si celui-ci était au début une fanfiction tirée de Twilight, les points communs sont quasi inexistants. L'auteure a vraiment su se détacher de l'image de fanfiction de Twilight pour créer des personnages originaux avec leur propre histoire. Et on ne saurait faire de lien à moins d'y prêter une grande attention. Ce que j'ai fait, vous vous en doutez^^ ! Alors pour les curieux, voici ce que j'ai pu relever comme similitudes :

- on remarquera au début de la relation entre Christian et Anastasia, la phrase d'avertissement de Christian :"Reste loin de moi, je suis dangeureux pour toi" ce qui fera sourire les fans de Stephenie Meyer.

- On notera également le côté surprotecteur du héros tournant parfois à l'obsession ;

- La maladresse de l'héroïne qui, dès la première rencontre avec Christian, trébuche et tombe les quatre fers en l'air devant lui ;

- Les nombreux et généreux cadeaux que Christian offre à Anastasia et qu'elle a du mal à accepter.

Et pour ma part, la ressemblance s'arrête là ! Surtout si on ajoute le fait que c'est une lecture exclusivement réservée aux adultes ! Nous sommes loin d'Edward et Bella...

Le succès de Fifty Shades et d'E L James a le mérite d'attirer l'attention sur les fanfictions, ces récits écrits à partir de romans à succès déjà existants et qui servent de point de départ à une nouvelle histoire. 

Ce roman n'ayant pas encore eu de traduction en français, je vous invite chaudement (*ok je sors* mais le jeu de mots était trop tentant^^) à le lire en VO, le niveau d'anglais étant très abordable, même plutôt facile.

Ce roman est le premier d'une trilogie qui est actuellement en rupture de stock chez l'éditeur mais qui sera rééditée à compter d'avril 2012 ! 

Alors avis aux éditeurs français courageux et téméraires!!! Gros carton à l'horizon!!!!

Je viens d'apprendre que les droits cinématographiques de la trilogie viennent d'être achetés par Universal... 

 MAJ : il semblerait que les éditions Lattès aient entendu notre appel : Fifty Shades vient d'être acheté !  On peut espérer voir une traduction française d'ici peu. 

LOTOFSEXINSIDE

commande VO

  

Commande VF

  

4 mars 2012

Le défi d'un héritier de Beth Andrews

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(ahhhh les couv Harlequin... pourquoi vous ne pensez pas un peu plus à nous qui prenons les transports!!!)

Résumé de l'éditeur : chez Harlequin

« Si tu ne reviens pas à Diamond Dust, tu peux dire adieu à ton héritage… » Matt Sheppard est fou de rage. Quelle idée d’être revenu à Diamond Dust pour le mariage de son frère ! Sa mère vient d’en profiter pour le piéger dans un chantage. S’il refuse, il met ses frères sur la paille ; mais s’il accepte, il est contraint d’abandonner sa carrière prometteuse, pour laquelle il s’est tant battu loin de la pesanteur familiale de Diamond Dust. Connie Henkel est folle de rage. Elle a travaillé dur au Diamond Dust, tout en élevant seule ses fillettes, dans le but d’être un jour autre chose qu’une simple employée. Et voilà qu’au moment où elle pourrait avoir sa chance, débarque cet héritier, ce play-boy qui ne s’est jamais intéressé au domaine, et qui sera désormais son patron ? Entre elle et lui, forcément, la collaboration s’annonce explosive.

Mon avis

On s'attache rapidement à la famille Sheppard, surtout à ces trois frères qui sont obligés par leur mère, sous peine de tout perdre, de diriger ensemble l'exploitation viticole familiale : Diamond Dust. Ici nous suivons l'histoire du plus jeune frère, Matt, qui s'est toujours confronté à son père et qui a préféré très tôt fuir l'autorité parentale et tenter de se faire un nom dans la profession. Abandonner sa carrière qui ne cessait de grimper ne faisait pas partie de ses projets et un retour aux sources ne l'enchante guère surtout dans une petite ville où tout le monde se connaît. Il se retrouve malgré lui obligé de partager son poste de directeur du vignoble avec Connie, qu'il connait depuis son enfance. Celle-ci voit arriver Matt d'un mauvais oeil car il vient d'obtenir la place d'associé qu'elle attendait depuis longtemps.

Mais Matt ne semble pas plus apprécier ses nouvelles fonctions que le retour à la vie de famille. Connie et Matt sont totalement à l'opposé l'un de l'autre. Connie a deux filles qu'elle élève seule et elle a travaillé dur pour avoir une place dans le domaine. Elle a également la charge de sa mère qui n'a plus toute sa tête et dont l'état se dégrade de plus en plus. Matt, quant à lui, souhaite avant tout préserver sa liberté. C'est un solitaire et il a choisi de ne pas s'attacher, ni aux lieux ni aux personnes. Il fuit tout ce qui représente des liens familiaux. La relation qui se crée avec Connie, qui élève seule deux petites filles d'un premier mariage, a tendance à le destabiliser : il est en totale panique face à la tendresse des filles et à cette image de vie de famille qu'il a toujours détestée. On sent que cette relation ne sera pas facile à vivre. Mais malgré tout ce qui les éloigne, la tension sexuelle entre Connie et Matt est très présente et augmente au fil des pages.

Une romance contemporaine très bien écrite. Les relations familiales, que cela soit entre les trois frères et leur mère, ou entre Connie et ses enfants sont le pilier de ce roman. Elles sont très réalistes et ne cèdent pas la place à la facilité. Si l'attirance entre nos deux héros est bien présente, la dure réalité des soucis quotidiens n'est pas occultée : les problèmes de mère célibataire, de devoirs scolaires et de baby-sitting font partie intégrante du roman. Une lecture qui s'achève un peu trop rapidement à mon goût et le talent de l'auteur aurait été pleinement mis en valeur avec quelques pages supplémentaires.

Après quelques recherches, je m'aperçois que ce roman fait partie d'une trilogie avec un tome consacré à chacun des frères. La sortie du tome 3 est prévue en juillet 2012 dans la Collection Prelud' chez Harlequin

Lu dans le cadre du Cercle des Lectrices Harlequin. Merci aux Editions Harlequin pour cette lecture.

 

3 mars 2012

Instinct Tome 3 de Vincent Villeminot

INSTINCT 3

Résumé de l'éditeur : collection Blast chez Nathan

La fin...

Missoula, Etats-Unis. Cinq mois après le tragique dénouement de Lausanne, les enfants de McIntyre se sont réfugiés dans la maison de Tim. Ils sont recherchés par la police et tentent de retrouver la paix dans la clandestinité. Pourtant, il va falloir revenir en Europe car des faits étranges se produisent dans les Alpes françaises...

Mon avis : 

Flora, Matt et Shariff doivent se faire oublier pendant quelque temps. Flora alias Catwoman, la pirate informamique, est recherchée par toutes les polices, à l'échelle internationale. Ils décident finalement de se terrer dans la maison des parents de Matt, aux US. Mais ce retour à la case départ va raviver le souvenir de l'accident de ses parents et toutes les questions qui restent en suspens. Matt va en profiter pour tenter d'éclaircir cette zone d'ombre qui est en lui. Mais le répit sera de courte durée et une course poursuite infernale à travers l'Europe va s'engager. 

La perte de plusieurs de leurs semblables pèse sur nos amis. Shariff, d'habitude si prolixe ne prononce plus un mot. Ce silence pèse sur le couple. L'ennemi qui a survécu les nargue avec de nouvelles victimes. Doivent-ils céder à la vengeance ? Notre trio va, pour la première fois, être en désaccord malgré les liens très forts qui les unissent.

Ce dernier opus, très différent des deux précédents, met Matt à l'honneur. Sa quête de la vérité concernant l'accident l'obsède toujours mais il va affronter le problème avec beaucoup plus de maturité. Il y a également des  passages plus lents qui nous permettent de rentrer plus intimement dans les  pensées des personnages. On sent l'évolution du couple Matt/Flora alors que Shariff se renferme dans sa solitude.

C'est aussi le tome le plus dur de la trilogie. Rien ni personne se sera épargné : souffrances, séparations et épreuves insurmontables attendent nos héros au fil des pages. 

Un fin inévitable qui sèmera certainement le désaccord parmi de nombreux lecteurs et je tire mon chapeau à l'auteur d'avoir fait ce choix, qui clôture magnifiquement cette trilogie. 

Ne ratez pas le dernier d'Instinct qui sera disponible le 8 mars prochain. 

Ma chronique d'Instinct 1 : ICI

Ma chronique d'Instinct 2 : ICI

Je remercie infiniment Cajou de m'avoir permis de lire ce dernier tome d'Instinct en avant première. 

 

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3 mars 2012

Target avec Reese Witherspoon, Chris Pine et Tome Hardy

 TARGET

Après Terminator Renaissance, le réalisateur de Charlie et ses drôles de dames renoue avec la comédie d'action avec Target, léger et efficace!

Synopsis : 

FDR Foster et Tuck sont meilleurs amis et...agents secrets. Ensemble, ils font de chacune de leur mission un jeu entre vieux potes. Rien ne pouvait les séparer...avant l'arrivée dans leurs vies respectives de la même femme, Lauren, dont ils tombent tous deux amoureux. Pour elle qui ne sait pas qu'ils se connaissent, entre les deux son cœur balance... Chacun bien déterminé à conquérir la jeune femme, ils vont se livrer une guerre sans merci dans laquelle tous les coups sont permis! Qui de l'un ou de l'autre en sortira vainqueur ?

Mon avis :  

Petite comédie sans prétention, Target remplit tout à fait son contrat : mélange efficace de comédie légère et d'action pure et dure, le film réussit de manière efficace à capter notre attention du début à la fin. Si la surprise de certains gags est malheureusement gâchée par la bande-annonce, le métrage offre largement de quoi se rattraper : entre situations cocasses et répliques risibles, on ne s'ennuie pas une seule seconde!

Si le scénario n'est pas d'une originalité extrême ni d'une profondeur incroyable, l'histoire se laisse suivre de bout en bout, jusqu'au dénouement final sans grande surprise (il fallait s'y attendre...). C'est avec une certaine délectation que l'on suit ces deux espions malicieux, qui ont plus d'un tour dans leur sac pour parvenir à leurs fins. Le "méchant" du film, un criminel recherché par les deux espions, est cependant très vite oublié, happé par la trame principale du film qui occupe 90% de l'espace narratif.

Côté casting, Chris Pine (découvert dans le Star Trek de J.J. Abrams) tire son épingle du jeu dans le duo comique qu'il forme avec le britannique Tom Hardy (révélé dans Inception). Des deux acteurs, c'est clairement le premier qui perce l'écran, aux côtés d'une Reese Witherspoon toujours aussi talentueuse et resplendissante en femme fatale moderne. Cette dernière joue son rôle à la perfection: pétillante et drôle, on comprend qu'elle puisse faire craquer nos deux protagonistes!

On passe un très bon moment devant cette comédie légère et efficace, qui ne prétend pas être la comédie de l'année mais remplit néanmoins ses engagements.

Chronique de Raphaël S (Coming Sooner) pour Les Chroniques d'Evenusia

Les bandes-annonces VF : 

Merci à Denis et à la Twentieth Century Fox pour cette projection en avant-première

28 février 2012

Instinct Tome 2 de Vincent Villeminot

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Résumé de l'éditeur : Collection Blast chez Nathan

ATTENTION SPOILERS pour ceux qui n'ont pas encore lu le tome 1

L'institut de Lycanthropie, caché au coeur des Alpes, accueille les humains sujets à des métamorphoses animales. C'est là que Shariff, Flora et Tim ont trouvé refuge. Mais un initié est retrouvé mort, visiblement dévoré par l'un des prédateurs de l'Institut. Deux camps s'affrontent bientôt ouvertement : ceux qui veulent vivre leur instinct animal jusqu'au meurtre, et ceux qui cherchent à le maîtriser. Dans cette lutte sans merci, Shariff, Flora et Tim vont devoir se battre pour sauver leur secret, leur amour... et même leur vie.

Mon avis

Après le bain de sang qui a eu lieu dans le bunker (voir Instinct tome 1), rien n'est plus pareil à l'Institut de lycanthropie. Deux clans se sont nettement formés : d'un côté les fidèles du professeur Mc Intyre qui prône la "supranoïa", le contrôle absolu sur l'animal qui est en chacun des pensionnaires et de l'autre, les alliés de Paul qui est persuadé qu'il faut libérer l'agressivité afin que l'animal s'épanouisse au maximum sans aucune entrave. Et ce qui n'arrange rien, un élément extérieur va refaire surface, la "Tiger eye", cette drogue qui exacerbe la violence et élimine tout souvenir de ce qui se passe pendant les accès de fureur. Qui fabrique la drogue et qui la paye ? Tout le monde peut être coupable. Dans cette ambiance des plus tendues, les liens de nos trois amis ne sont pas au beau fixe. Tim a du mal à accepter le comportement meurtrier qu'il a eu pendant l'attaque du bunker même si c'était pour défendre ses amis. Cet évènement s'est mis en travers de sa liaison avec Flora et il faudra toute l'habileté et la diplomatie de Shariff pour les rapprocher de nouveau. 

On retrouve avec plaisir les trois héros avec qui nous sommes maintenant familiers. Le jeune Shariff a toujours ma préférence surtout dans son nouveau rôle de samouraï japonais prêt à tout pour défendre les siens. Mais c'est Flora et ses talents de hackeuse qui sont à l'honneur dans ce tome. Cette nouvelle aventure, pleine de rebondissements, va les confronter à la trahison et à l'affrontement de leurs semblables. 

Un second tome encore meilleur que le premier, avec une bonne intrigue et un suspens qui nous maintient en haleine à chaque page. Une suite qui se dévore en un clin d'oeil. 

Le tome 3 sortira le 8 mars prochain. 

Vous pouvez retrouver ma chronique d'Instinct Tome 1 : ICI 

Merci à Nathan et à Samia. 

25 février 2012

La délicatesse de David Foenkinos

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Résumé de l'éditeur : chez Folio

François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse… 
- Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité »

Mon avis : 

J'ai rarement lu un livre dont le titre me revenait sans cesse tout au long de ma lecture. L'histoire, l'écriture, les personnages, tout se retrouve dans ce mot : la délicatesse. 

L'auteur nous emmène dans le quotidien d'une femme brisée par la vie qui se lance corps et âme dans le travail. Un jour, une impulsion étrange la pousse à embrasser l'un de ses collègues. Pas par attirance, ni par envie, simplement parce qu'il était là, à ce moment là. 

Nathalie c'est la déesse : inaccessible autant par sa beauté que par son comportement. L'auteur enveloppe son héroïne dans une bulle de sensibilité et la sublime par la présence d'un personnage masculin à l'antithèse du héros.

Markus c'est le grand gars qui passe inaperçu, un brin ridicule. Il suscite l'indifférence. 

Le rapprochement de ces deux êtres va être doux, tendre et léger, provoquant malgré eux la jalousie des uns, la haine des autres mais surtout l'incompréhénsion autour d'eux. Comment deux personnes aussi différentes peuvent-elles devenir aussi proches ? On voit peu à peu le regard des autres se transformer : soudain l'être insignifiant devient un héros, ses faits et gestes sont analysés, on lui trouve de l'allure, de la répartie, même ses silences sont devenus intelligents. 

Une histoire pleine d'humour fin aussi où aucune phrase n'est laissée au hasard. D'une écriture originale où chaque mot est important : les titres ainsi que les notes de bas de pages racontent quelque chose. Les mots prennent tout leur sens au propre comme au figuré. 

Une histoire touchante qui ne vous laissera pas indifférents. 

18 février 2012

Le dernier hiver de Jean Luc Marcastel

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Résumé de l'éditeur : chez Pocket Jeunesse - Collection Black Moon

2 035, 31º C en-dessous de 0. Depuis des années, le Crépuscule baigne Aurillac dans un ciel de sang. L'Hiver s'est installé, un hiver éternel qui dévore les terres et fige l'océan dans la banquise. La Malesève, cette armée de pins monstrueux, a mis à genoux la civilisation. Alors, devant la fin d'un monde, que reste-t-il d'autre que l'amour ? L'amour qui va pousser Johan à braver le froid et les pins pour retrouver sa bien-aimée, l'amour qui va pousser son frère, Théo, à lui ouvrir la voie, l'amour toujours qui incitera Khalid et la jolie Fanie à tout laisser derrière eux pour les suivre. L'amour est-il assez fort pour triompher de la Malesève et de ce qu'elle a fait des hommes ?

Mon avis : 

Le soleil a disparu, occulté par des poussières cosmiques qui empêchent les rayons de réchauffer la Terre. Celle-ci privée de chaleur est soumise à des températures polaires. Face à ces brusques changements climatiques, la Nature se rebelle et subit des transformations pour pouvoir résister aux températures élevées. Une étrange forme de pin sanguinaire prolifère, détruisant tout sur son passage. Johan et ses amis vont entreprendre un périple pour tenter de retrouver Léa, la jeune fille qu'il aime et qui est partie à Bergerac quelques mois aupararavant et dont il n'a plus de nouvelles. Les quatre amis vont entreprendre ce voyage pour des raisons différentes mais tous sont soudés par l'amour et l'amitié, des sentiments très présents au fil des pages.

L'auteur a créé un climat opressant avec le danger constant de ces pins meurtriers qui semblent gagner peu à peu du terrain sans que rien ni personne ne puisse les arrêter. L'humanité ayant perdu ceux qui les gouvernent, c'est un véritable chaos qui s'installe, propice à favoriser la loi du plus fort. 

Il faut vous attendre ici à un roman de science-fiction-horreur où la tension et le danger surgissent à chaque page.  Les personnages y sont d'autant plus attachants qu'ils se soutiennent et se font confiance quelles que soient les situations. On souffre et on aime avec eux. L'amitié et l'amour sont la force avec laquelle ils vont faire face aux épreuves qu'ils vont rencontrer. A travers cette histoire, l'auteur va nous donner une leçon très touchante de vie et d'humanité. 

Malgré quelques petites choses qui m'ont agacée concernant le côté romance du livre mais dont je ne peux parler sans spoiler, c'est incontestablement un excellent roman, haletant et poignant. Préparez-vous à être embarqué dans une véritable et passionnante aventure. Un voyage semé d'embûches où les humains peuvent se transformer en notre pire cauchemar. 

 

Une mention toute particulière pour Khalid et ses citations concernant les babouches de son grand-père dont je ne résite pas à l'envie de vous en mettre une :

- Y’avait un homme ici. Je l’ai vu traverser le quai et disparaître dans cette rue. Je te jure que c’était pas une hallucination.
- Théo…
- Quoi?
- Mon grand-père, y faisait des babouches.
Le grand militaire grogna, les bras serrés autour de la poitrine, en lançant un dernier regard vers le haut du village.
- Ouais, je sais…
- Et mon grand-père, y disait toujours: “Regarde la façon dont un homme marche avec ses babouches et tu le connaîtras.”
- Je vois pas ce que…
- Ton mec, j’ai pas envie de le connaître."

4 février 2012

Martha Marcy May Marlene de Sean Durkin

MMMM

Écrit et réalisé par Sean DURKIN. Avec Elizabeth OLSEN, Christopher ABBOTT, Brady CORBET, Hugh DANCY, Maria DIZZIA, Julia GARNER, John HAWKES, Louisa KRAUSE, Sarah PAULSON

Synopsis :

Après avoir fui une secte et son charismatique leader, Martha tente de se reconstruire et de retrouver une vie normale. Elle cherche de l’aide auprès de sa sœur aînée Lucy et de son beau-frère avec qui elle n’avait plus de contacts, mais elle est incapable de leur avouer la vérité sur sa longue disparition. Martha est persuadée que son ancienne secte la pourchasse toujours. Les souvenirs qui la hantent se transforment alors en effrayante paranoïa et la frontière entre réalité et illusion se brouille peu à peu…

Mon avis :

Un premier film pour le réalisateur Sean Durkin, un premier rôle à l’écran pour Elisabeth Olsen, un prix de la mise en scène à Sundance, un prix regard jeune à Cannes et un sujet original : Martha Marcy May Marlene tient-il toutes ses promesses de départ ?

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais j’ai personnellement toujours eu un peu de mal avec les films dont le titre est imprononçable ou difficile à mémoriser. Ce défaut donne souvent à l’œuvre un aspect insaisissable qui installe une certaine distance ne serait-ce que pour faire fonctionner le bouche-à-oreille.

Martha Marcy May Marlene se dote heureusement d’un sujet très intéressant. La secte du film est en effet profondément contemporaine. Il ne s’agit pas ici d’un groupuscule religieux mais d’un mouvement séparatiste qui veut simplement vivre à l’écart de la société, à la campagne. D’ailleurs, il est frappant de constater que lorsque Marcy May veut s’enfuir,  on ne la retient pas. Ceci montre bien qu’une secte est  avant tout une prison mentale qui sait créer chez ses membres une dépendance en exploitant un manque, l’absence des parents par exemple.

L’ingéniosité de la mise en scène réside dans le parallélisme de deux moments chronologiquement  différents. Martha tente de vivre une nouvelle vie chez sa sœur aînée mais des souvenirs de la secte reviennent la hanter si bien qu’elle en arrive à confondre passé et présent.

Cet effet de mise en scène s’essouffle malheureusement au tiers du film et devient même gênant. Sans cesse trompés, nous n’arrivons jamais véritablement à ressentir les angoisses ou les émois de Martha. De surcroît, le film est trop long et l’absence de progression finit par lasser.

Les honneurs reviennent malgré tout à Elisabeth Olsen. Son jeu d’adolescente équivoque et candide est soigné. Elle traduit parfaitement à l’écran la virginité de l’enfance face à des figures complexes adultes, voire masculines. John Hawkes  en tant que gourou paternaliste à la fois brutal, sévère et séduisant est définitivement le second atout du film.

Martha Marcy May Marlene est donc un premier essai courageux mais déséquilibré au style minimaliste. On se laissera toutefois séduire par la seule musique du film, « Marcy’s song », interprétée dans une scène par John Hawkes lui-même. De loin ma préférée.

Chronique de Vladimir pour Les Chroniques d'Evenusia

La Bande annonce

Marcy's song

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