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Les chroniques d'Evenusia
film fantastique
18 mars 2015

|Chronique Film] Divergente 2 : l'Insurrection de Robert Schwentke

divergente 2 avis film

Sortie 18 mars 2015

Film de science-fiction 

Avec Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet, Octavia Spencer,... 

Synopsis : 

Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis au jour un complot mené par la faction dominante, les Érudits, dirigés par Jeanine. Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Quatre sont désormais traqués par les autorités. Jeanine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…

Mon avis : 

Second volet de la trilogie Divergente, inspirée du roman de Veronica Roth, cette suite était notamment attendue par beaucoup de fans de l'auteure. Ma lecture de cette dystopie étant déjà assez vieille, je n'ai gardé qu'un souvenir d'ensemble et je ne peux donc pas vraiment faire de comparaison précise avec le roman. Je me souviens pourtant que le tome 2 trainaît un peu en longueur et Tris avait tendance à foncer les yeux fermés dans des situations qui ne manquaient pas de la mettre en danger. Ce rythme long et lent n'est pas du tout retrouvé dans le film qui lui déborde d'énergie.

Traqués par les Erudits et quelques Audacieux, désormais sous les ordres de Jeanine, Tris, Quatre, Caleb et Peter essayent de trouver refuge chez les Fraternels et les Sincères. Tris souffre de la perte de ses parents et ne peut oublier qu'elle est responsable de la mort de Will. Elle est pleine de rancoeur contre tout le monde mais surtout envers elle-même et cherche à tout prix une vengeance. Rapidement obligés de fuir, ils se retrouvent chez les Sans-Factions, qui préparent en douce une attaque envers Jeanine et cherchent à tout prix à agrandir leurs troupes. Si Quatre n'est pas prêt à combattre auprès des Sans-Factions, Tris trouve qu'une alliance serait préférable à l'inaction. Entre remords et colère, elle a du mal à y voir clair. Mais Quatre sera, quoi qu'elle choisisse, auprès d'elle pour la soutenir. 

J'avais été très emballée par l'adaptation du premier volet (voir mon avis), son côté "sobre" et le scénario bien ficelé. Dans ce nouvel opus on ne retrouve pas du tout cet aspect épuré et sombre. Le scénario a été volontairement allégé pour laisser la place à un vrai blockbuster américain avec d'excellentes scènes d'action à très gros effects spéciaux qui alternent avec des scènes plus sentimentales. Shaïlene Woodley incarne parfaitement son rôle et délivre une palette d'émotion très large. Je n'ai pas, par contre, été totalement convaincue par Theo James dans son rôle d'amoureux et bien moins à l'aise dans ce type de scènes que dans celles d'action. Mention spéciale pour Miles Teller (Peter) qui se démarque également du lot.

Pas de temps mort, le rythme est soutenu, le tout sublimé par un thème musical très présent. Du coup le format 3D semble évident pour accentuer l'effet "grand spectacle" des nombreuses scènes de simulation. 

Voilà donc un film digne des plus grands bluckbusters, dont l'ensemble suit dans les grandes lignes le roman, sans toutefois recréer l'atmosphère pesante et si particulière propre aux dystopies.  

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19 novembre 2014

[Chronique Film]Hunger Games 3: La Révolte (1ère Partie) de Francis Lawrence

Hunger-Games La-Révolte 1

En salles le 19 novembre 2014

Film fantastique vec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth...

Synopsis : 

Katniss Everdeen s’est réfugiée dans le District 13 après avoir détruit à jamais l’arène et les Jeux. Sous le commandement de la Présidente Coin, chef du district, et suivant les conseils de ses amis en qui elle a toute confiance, Katniss déploie ses ailes pour devenir le symbole de la rébellion. Elle va se battre pour sauver Peeta et libérer le pays tout entier, à qui son courage a redonné espoir.

Mon avis : 

Ce troisième volet est totalement différent des précédents et pour ceux qui n'ont pas lu la saga, cette première partie risque de vous surprendre puisque le rythme est beaucoup plus lent. Les décors mettent principalement en scène le District 13, district qui a disparu aux yeux de la population mais qui est devenu le siège des rebelles. Il est enseveli sous terre afin de mieux se cacher aux yeux du Capitole. Ce sont des décors fabuleux avec un côté Matrix assez sombre, à l'image de cette révolte qui se prépare. On découvre les atrocités des dirigeants du Capitole et les dégats qu'ils ont laissé derrière eux. 

Katniss est devenue le symbole de cette révolte mais séparée de Peeta, elle n'a plus le cœur à combattre l'ennemi sachant les siens l'ont abandonné entre les mains du Capitole. On verra d'ailleurs très peu Peeta et beaucoup plus Gale auprès de Katniss. Même si la rivalité de Gale et de Peeta est bien présente, j'ai trouvé le personnage de Gale beaucoup moins attachant que dans le roman. 

Le film est assez fidèle au livre et donc les fans seront ravis, sauf pour cette coupure de deux parties. Il est dommage que ce troisième volet ait été coupé car même si Jennifer Lawrence est bluffante dans son interprétation de Katniss et que la ribambelle d'excellents acteurs sont plus que convainquants, il n'en reste pas moins que le film manque d'action et "bavarde" beaucoup. C'est normal puisque nous sommes dans la partie stratégie et qu'on attend clairement que ça explose sauf qu'il faudra d'abord convaincre Katniss de reprendre son rôle de Geai Moqueur pour mener à bien cette bataille et surtout attendre la seconde partie du film qui sera certainement très concentrée en action et donc patienter... un an. Ce serait dommage de perdre des spectateurs en cours de route car cette saga portée à l'écran est très réussie et il faudra la prendre dans son intégralité pour mieux en apprécier toute la teneur.  

Merci Zvi et Way to Blue ! 

29 mars 2014

[Chronique Film] Divergente 1 de Neil Burger

DIVERGENT OFFICIAL POSTER

sortie le 9 avril 2014

Film fantastique avec Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet...

Synopsis

Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.

Mon avis

Dans un Chicago post-apocalyptique, la ville est divisée en cinq factions. Chacun y a un rôle bien précis. Les Audacieux sont chargés de défendre la ville et de faire maintenir l'ordre. Les Fraternels cultivent la Terre. Les Sincères représentent le droit et font régner la vérité, banissant le mensonge. Les Altruistes sont ce qui sont prêts à tout pour venir en aide aux autres et ils ont égalemen la charge d'administrer la ville, cette fonction n'étant pas du goût des Erudits, les têtes pensantes, qui ont une piètre opinion de la façon dont est dirigée la ville. Le choix d'une faction est imposé à 16 ans par un test d'aptitude qui doit révéler la faction à laquelle on appartient. Pour Tris le test ne sera pas concluant, il indiquera qu'elle n'appartient à aucune faction en particulier, elle est une Divergente. Les Divergents sont traqués car ils ne rentrent pas dans le moule et pourraient représenter une menace pour la stabilité de la société. 

Cette adaptation du roman de Veronica Roth est excellente à tous points de vue et extrêmement fidèle. Les décors apocalyptiques sont fabuleux de simplicité, plein de détails et très similaires aux descriptions faites dans le livre. Les acteurs, que ce soit Shailene Woodley (Tris Prior) ou Theo James (Four/Quatre), n'en font pas des tonnes, ils sonnent juste et la part de romance ne prend pas le dessus sur le déroulement du film, ce qui est toujours à craindre dans ce genre d'adaptation. Shailene Woodley incarne parfaitement Tris, tantôt vulnérable pleine de fraligilé et tantôt volontaire et combattante. Théo James est le héros parfait, doté naturellement d'une voix profonde et d'un incroyable charisme, il incarne Four/Quatre à la perfection. 

On a une vraie progression de l'action, à l'image du roman, avec un assez long moment consacré à l'entraînement très poussé de Tris et des initiés. Les effets spéciaux sont présents mais à petites doses, juste ce qu'il faut pour le côté fantastique/science fiction. C'est l'ambiance du film qui fait tout le reste et évidemment la musique fantastique de Hans Zimmer, compositeur dont le talent n'est plus à prouver, qui ajoute à la magie. 

C'est également un film d'action avec des cascades assez roccambolesques, pour la plupart exécutées par les acteurs eux-mêmes et des combats au corps à corps pour lesquels ils ont du suivre un entraînement acharné. 

A l'image de toutes les dystopies, le film soulève les questions essentielles de la recherche d'identité et de l'appartenance à une société. C'est un film qui plaira autant aux adultes qu'aux adolescents, un vrai divertissement de plus de deux heures que je n'ai pas vues passer. 

Il y aurait encore des tonnes de choses à dire mais il faut garder un minimum de surprises alors que vous soyez fans de la saga ou que vous n'ayez jamais ouvert les romans, ce film est une vraie réussite, alors n'hésitez pas à aller le voir ! 

Le tournage de la suite de Divergente est déjà prévu et on peut espérer voir le deuxième volet (Insurgent) en salles l'année prochaine à cette même période ! 

Mes avis sur les romans : 

Divergente Tome 1

Divergente Tome 2

Divergente Tome 3

Merci à SND pour cette avant-première ! 

Bande-annonce VOSTFR

bande annonce VF

28 février 2014

Vampire Academy de Mark Waters

 Vampire academy affiche

Synopsis : 

Rose et Lissa ont toujours été inséparables. Elles pourraient être comme toutes les jeunes filles de leur âge, mais Lissa est une princesse vampire Moroï que Rose est chargée de protéger. Pour avoir fugué de l’académie, les deux amies sont punies et Rose est désormais surveillée par le très strict Dimitri. Sa condition devient encore plus compliquée à gérer lorsque son attirance pour son mentor grandit… Alors que Lissa hésite à assumer ses fonctions royales, ses ennemis préparent dans l’ombre un plan pour la détruire et éteindre sa lignée…

Mon avis : 

La campagne promo d'affiches et les bandes-annonces du film ayant malheureusement eu un accueil assez désastreux dans toute la blogosphère, je m'attendais à aller voir un film girly pas très futé, j'avoue avoir tout de même passé un bon moment. Evidemment, si vous êtes fans de la saga Vampire Academy, n'allez pas voir le film en espérant y retrouver l'ambiance des romans de Richelle Mead, vous serez déçus. 

Avec un minimum d'effets spéciaux, le film réussit pourtant à maintenir un rythme assez soutenu, sans jamais nous ennuyer. Les décors de Saint Vladimir ont un coté Harry Potter visuellement très réussis et l'humour second degré qui hérissait les cheveux dans les bandes-annonces n'est - heureusement - pas aussi présent tout au long du film.

Il faut tout de même reconnaître que le film reste dans les grandes largeurs assez fidèle au roman. C'est l'ambiance qui est donnée qui est totalement différente. Malgré des combats assez bien menés et un rythme d'entraînement soutenu, tout ce petit monde a des réactions très "collège-teenager" et cette caractéristique ne trouve pas d'écho dans les romans.

En ce qui concerne les personnages, c'est Zoey Dutch (Rose Hathaway) qui porte le film avec sa bonne humeur et son dynamisme. Danila Kozlovski (Dimitri Belikov) lui est peu présent et son côté russe volatilisé, de même que son accent. Quelques regards, quelques répliques phares du livre sont bien échangées, mais c'est assez peu pour retrouver le piquant de leur relation qui est ici à peine abordée. Cette relation entre Rose et Dimitri qui est pourtant le fil rouge des romans de Richelle Mead, est traîtée de façon très superficielle au détriment de celle de Lissa et Christian, mise bien plus en avant. Ce sont les deux héroïnes, Lissa et Rose qui sont au coeur de l'histoire, tout comme dans le premier tome de Vampire Academy : Soeurs de Sang

Pour ceux qui ne connaissent pas la saga, attention, il y a beaucoup d'informations données lors des 20 premières minutes du film, alors accrochez vous à la voix off car entre dhampirs, moroïs et strigoïs il va falloir vous y retrouver. Surtout que les scènes défilent et s'enchaînent très rapidement et du coup on vous laisse peu de temps pour assimiler toutes les informations.

Bref si on fait abstraction qu'il y a eu un livre avant, le film reste assez divertissant. Le tout porté par une bande originale efficace dont malheureusement on n'entend que de trop brefs extraits pendant le film. 

Bande-annonce VF

bande-annonce VOST

Merci Zvi et Way To Blue pour tout ! 

25 février 2014

Only lovers left alive de Jim Jarmusch

only lovers left alive

Sortie en salles le 19 février 2014

Un film de Jim Jarmusch
Avec Tom Hiddleston, Tilda Swinton, Mia Wasikowska 

Synopsis : 

Dans les villes romantiques et désolées que sont Détroit et Tanger, Adam, un musicien underground, profondément déprimé par la tournure qu'ont prise les activités humaines, retrouve Eve, son amante, une femme endurante et énigmatique. Leur histoire d'amour dure depuis plusieurs siècles, mais leur idylle débauchée est bientôt perturbée par l'arrivée de la petite sœur d'Eve, aussi extravagante qu'incontrôlable. Ces deux êtres en marge, sages mais fragiles, peuvent-ils continuer à survivre dans un monde moderne qui s'effondre autour d'eux ?

Only-lovers-left-alive

L'avis de Block : 

Lui, Adam (Tom Hiddleston), musicien dépressif et misanthrope égocentrique, look gothique à la Robert Smith, le chanteur de The Cure. Elle, Eve (Tilda Swinton), sans âge, toujours vêtue de nuances de blanc, sage, lucide, consolatrice. Lui, dans les ruines de Détroit, reclus dans une maison poussiéreuse convertie en studio d’enregistrement de fortune. Elle, déambulant dans le bazar de Tanger et vivant dans un capharnaüm de livres. Deux amants nocturnes, deux esthètes charismatiques, deux vampires. Ils se comprennent sans se parler. Ils s’aiment sans se voir. Leur couple a traversé les siècles. Mais Adam se met à broyer un peu trop de noir et Eve décide de le rejoindre à Détroit…

Après avoir revisité le film de samouraï (Ghost Dog) et le western (Dead Man), Jim Jarmusch s’essaie au film de vampires.

Loin de chercher à troubler les codes du genre, le réalisateur revient à la racine du mythe pour développer son propos. Adam et Eve sont des vampires aristocratiques, dandys et élitistes, las de la médiocrité de la race humaine enlisée dans une (in)culture de masse. Chez Jarmusch, les monstres sont inversés : les vampires considèrent les humains comme des zombies qui, pour la majorité d’entre eux, ont renié leur essence créatrice. Mais ce jugement sévère n’est pas définitif. Si Adam se complait dans un passéisme morbide – collectionneur quasi-fétichiste de guitares – Eve, au contraire, se montre visionnaire et saisit le caractère cyclique de toute chose, qu’il s’agisse du déclin de Détroit, des frasques de sa sœur cadette ou du blues d’Adam. Elle sait aussi apprécier certains « zombies », tels que Bilal, écrivain trop modeste pour croire à son propre talent. Au contact d’Eve, Adam parvient à mettre de côté son mépris et même à reconnaître les qualités artistiques de quelques musiciens – les White Hills et Yasmine Hamdan, qui offrent d’ailleurs deux très agréables interludes musicaux.

Only Lovers left alive est, il est vrai, alourdi par un élitisme underground parfois tellement ostentatoire et forcé qu’il en devient presque naïf. Il est vrai aussi que Jim Jarmusch a ce côté poseur un peu irritant et qui, à travers certaines répliques, frôle le risible, voire le ringard... Mais il assume pleinement cette posture. « L’humilité ne mène nulle part » murmure le vieux vampire Marlowe (John Hurt, qui fait du John Hurt). Surtout, le réalisateur dilue les passages sentencieux dans son habituel humour noir quasi-burlesque, qui irrigue et équilibre discrètement le récit.

Jim Jarmusch livre à nouveau un film d’une beauté plastique ensorcelante. Les personnages évoluent dans une lumière ténébreuse et dans des palettes de couleurs qui évoquent les toiles des peintres du romantisme noir. Les plans fixes sur les corps à la blancheur de marbre des amants enlacés dans des draps noirs, les gros plans sur les vieilles guitares rutilantes, les lents travellings lors des virées en voiture, la bande originale électrique, les riffs languissants suspendus dans l’air, la complicité irradiante des amants : tout ceci contribue à bercer dans une atmosphère apaisée et envoutante ce film rock, pétri d’un romantisme magnétique et dont émane une classe folle.

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23 octobre 2013

La Cité des Ténèbres avec Lily Collins et Jamie Campbell Bower

affiche la cité des ténèbres

En salles le 16 octobre 2013

Film fantastique de Harald Zwart

Synopsis : 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs 

New York, de nos jours. Au cours d’une soirée, Clary, 15 ans, est témoin d’un meurtre. Elle est terrifiée lorsque le corps de la victime disparaît mystérieusement devant ses yeux... Elle découvre alors l’existence d’une guerre invisible entre des forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d’Ombres. Le mystérieux Jace est l’un d’entre eux. À ses côtés, Clary va jouer dans cette aventure un rôle qu’elle n’aurait jamais imaginé.

Mon avis : 

Sans être une fan inconditionnelle de Cassandra Clare, j'avoue que j'avais lu les trois premiers tomes de sa Saga La Cité des Ténèbres (voir ma chronique du Tome 1) il y a déjà pas mal de temps. Donc je suis allée voir le film avec un souvenir assez lointain du livre et sans attentes particulières. Et du coup je n'ai absolument pas été déçue. 

Je me suis laissée emporter par l'action qui démarre sur les chapeaux de roues et semble ne jamais vouloir s'arrêter. Les scènes de combats sont très bien faites et à aucun moment on ne s'ennuie. Avec des effets spéciaux assez bluffants - notamment celui du premier démon - nous pénétrons dans le monde parallèle des chasseurs d'ombres et sommes rapidement assaillis par un maximum d'informations. Mais même ainsi, on arrive à suivre l'histoire assez facilement. Le réalisateur a su, avec un certain talent, résumer en un peu plus de deux heures (eh oui quand même!) l'univers très riche et complexe de ces guerriers. Il manque bien sûr quelques explications sur l'Enclave et sur Valentin qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, mais comme il n'y a pas de temps mort, on n'a pas vraiment le temps de se poser de questions.

En ce qui concerne le castin Jonathan Rhys-Meyers est incroyable dans le rôle de Valentin, il est aussi beau qu'il est maléfique et machiavélique. J'ai été agréablement surprise par Lilly Collins (Clary) dont je n'étais pas une grande fan et qui tient son rôle parfaitement bien, bien mieux je trouve que Jamie Campbell Bower qui m'a semblé très insipide à côté de l'idée que je me faisais de Jace. Malgré quelques répliques, certaines assez drôles, prises mot à mot dans le livre, il ne donne pas le change. Les petites scènes romantiques manquent un peu d'étincelles et ce sera donc ce personnage qui sera pour moi le grand point faible du film surtout si on le compare à tous les autres : Robert Sheehan (Simon) est criant de vérité et d'humour dans le rôle de l'humain un peu perdu et même Alec et Isabelle Lightwood sont parfaits. J'ai aussi adoré Luke et ses acolytes même si on les voit peu, Magnus Bane, etc... bref, tous les personnages secondaires sonnent juste. 

Les combats sont nombreux et ont été magnifiquement travaillés : je pense particulièrement à un duel final totalement digne d'un film de cape et d'épée et sans aucun effet spécial. Que dire encore du décor époustouflant de l'Institut ou du repaire de Magnus Bane ! 

Voilà sans être un grand film, la Cité des Ténèbres, ne décevra ni les fans, ni les adeptes de films fantastiques, il atteint son but premier, celui de nous divertir et celui d'avoir adapté une très bonne saga sans avoir pris trop de libertés. 

Le tournage de la suite reprendra en 2014 (voir l'article du Hollywood Reporter)

L'avis de Linagalatée :

Je suis allée voir le film sans avoir lu les livres (eh oui  c’est possible) et sans même en connaître le sujet. C’est donc d’un œil vierge que je vous en parle.

J’ai trouvé le début du film un peu difficile à comprendre mais il m’a vraiment transportée, je me suis vraiment demandé ce qui arrivait à Clary, sa mère qui disparaît d’une manière très brutale de leur appartement complètement fracassé et ce dessin unique qu’elle décline à des centaines d’exemplaires.

Tout s’enchaine très vite, et les explications arrivent. Le film m’a complètement captivée, je suis tombé sous le charme des personnages, tous plus charismatiques les uns que les autres.

Les décors sont extraordinaires de beauté, et de grandeur et les acteurs sont complètement  à leur place dans leurs rôles respectifs, apportant une justesse exacte à leur personnage.

Ce scénario étant déjà « ancien », il a servi de source d’inspiration à beaucoup d’autres auteurs, on y trouve tous les ingrédients indispensables à la réalisation d’un excellent film , qui m’a donné envie de sauter sur les romans.

J’ai été complètement éblouie par les effets spéciaux à couper le souffle, les combats sont extraordinaires. J’ai été subjuguée, oui, oui,  complètement sous le charme de ce premier opus qui mérite franchement une suite. Vite, très vite !

Pour ceux qui ont des questions ou veulent en savoir plus sur La Cité des Ténèbres, je vous conseille vivement le site qui lui est consacré et qui est tenu par une fan de la première heure : http://www.lacitedestenebres.com/ 

22 octobre 2013

Gravity de Alfonso Cuaron

Gravity-Affiche

En salles le 23 octobre 2013

Film de Science-Fiction avec Sandra Bullock, George Cooney, Ed Harris

Synopsis :

Lorsqu’une catastrophe se produit à bord de leur navette spatiale, une experte en ingénierie médicale (Sandra Bullock) et un astronaute chevronné (George Clooney) se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans le vide spatial.

Le silence assourdissant autour d’eux leur indique qu’ils ont perdu tout contact avec la Terre - et la moindre chance d’être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d’autant plus qu’à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d’oxygène qu’il leur reste.

L'avis de Block :

Il arrive d’éprouver un sentiment de lassitude à l’égard du cinéma, d’avoir l’impression qu’il tourne en rond, qu’il ne sait plus proposer d’oeuvre originale, qu’il ne fait plus vibrer... Mais, de temps à autre, sort un film qui vous rappelle pourquoi vous avez aimé le septième art : l’émerveillement, l’évasion, l’émotion. Gravity est l’un de ces films : en 1H30, Alfonso Cuaron démontre brillamment qu’il existe encore un intérêt à se déplacer dans une salle obscure.

Gravity est d’abord une prouesse technique qui aura coûté quatre ans de la vie du réalisateur. Visuellement, Alfonso Cuaron livre de loin le film le plus époustouflant de l’année. Jamais l’espace n’a été filmé avec une telle maestria : des plans-séquences d’anthologie, une photographie remarquable, une caméra aérienne, dont la liberté de déplacement et l’amplitude rappellent celle de Gaspar Noé dans Enter the Void, et une 3D saisissante.

Gravity aurait pu n’être qu’un exercice de style virtuose, une expérience en apesanteur, immersive et renversante - Alfonso Cuaron avoue d’ailleurs avoir conçu son oeuvre comme un tour de montagnes russes. Mais le film séduit également par l’histoire qu’il raconte - une lutte acharnée sur le fil, entre la vie et la mort - et la manière dont elle est racontée.

Cuaron fait montre d’un sens du suspense digne de Spielberg et d’un sens de l’image qui évoque parfois Aronofsky (en plus sobre). Il propose notamment à cet égard, tout au long du film, une magnifique analogie visuelle avec le cycle de la naissance, de la conception à l’enfantement.

Côté casting, le choix de Sandra Bullock en scientifique-astronaute de la NASA pouvait surprendre, et nourrir quelques craintes. Elle s’avère plus que crédible : elle est convaincante et attachante. Georges Clooney accepte de se placer en retrait et met sa suavité habituelle au service du récit.

Un bémol ? Alors que le film offre une expérience de cinéma inédite, les dialogues, eux, s’inscrivent dans la tradition hollywoodienne. Ce ne sont pas tant les notes d’humour qui gênent - celles-ci ont tout à fait leur place, dès lors qu’elles n’ont pas vocation à faire rire mais qu’elles sont utilisées comme une défense psychologique par des protagonistes plongés dans une insoutenable situation de stress - mais le cliché de certaines répliques. De ce point de vue, Gravity aurait pu être plus brut, plus sec, plus silencieux. Mais le film vise une large audience, américaine et internationale, ce qui, compte tenu du temps consacré à ce projet, paraît compréhensible.

Alfonso Cuaron s’est aventuré dans un territoire peu exploré et en revient avec une pépite unique, solaire et d’une beauté à couper le souffle. A voir au cinéma, évidemment.

N.B. : Les mouvements de caméra en apesanteur, même s’ils sont doux, pourraient perturber les personnes les plus sensibles au "mal de mer au cinéma". Pour celles-ci - et bien que le film soit très clairement conçu pour la 3D - peut-être est-il préférable de voir le film en 2D.

Bande-annonce VOST

 

 Réaction des Spectateurs

Gravity vu par l'astronaute Jean François Clervoy

 Interview d'Alfonso Cuaron

Interview de Sandra Bullock

Avis de Block publié originalement sur Onirik.net 

13 novembre 2012

Twilight Chapitre 5 Révélation 2ème Partie : Mon avis sur le film

 

revelation chap 5

J’ai eu la chance d’être invitée par la SND à assister à la projection presse le vendredi 9 novembre dernier de Twilight Chapitre 5 Révélation 2ème partie en VOST. Nous étions un petit groupe de bloggeuses  que j’ai toujours grand plaisir à retrouver : Le Monde de Francesca, Onirik, Le 102B, Au Boudoir Ecarlate, Twilight Belgium, Songe d’une Nuit d’Eté, Street Team Twilight, Fantasy Gate, Actu YA et Place To Be.

ap twilight 5

Mon avis :

Après un générique magnifique tout en alternances de rouges et blancs qui n’a pour but  que de nous faire découvrir les sens surdéveloppés de Bella transformée en vampire, nous reprenons l’histoire exactement là où nous l’avions quittée lors de l’épisode précédent, à savoir, avec Bella sur la table d’opération, juste après sa transformation. Le déroulement du film suit assez fidèlement le livre de Stephenie Meyer.

La première rencontre de Bella avec Jacob et l’explication de son imprégnation avec Renesmée est assez drôle. Bella est vraiment « pissed-off » et sa nouvelle force, qu’elle n’hésite pas à employer sur Jacob, rendent la scène comique. La partie de chasse avec Edward – dont on a pu apercevoir un extrait dans la bande-annonce – est très bien rendue même si la robe de Bella n’est pas aussi déchirée qu’on aurait pu le supposer après une telle chasse. Le manque de sang autour de sa bouche de Bella est le grand absent de cette scène. Mais son nouvel attrait pour le sang humain permet de découvrir une Bella totalement transformée en animal face à la soif. Du coup on aurait souhaité un peu plus d’explication de son « self control » face à Charly par la suite.

La découverte de leur cottage et les scènes d’amour sont très belles : elles dévoilent juste ce qu’il faut d’intimité, comme dans le roman. On sait qu’ils peuvent enfin s’aimer sans risquer de se blesser et le dialogue entre Bella et Edward est très proche de ce même passage dans le livre où ils disent qu’ils ne pourront jamais se fatiguer car maintenant qu’ils sont tous les deux vampires ils n’ont pas besoin de s’arrêter de s’aimer, pour manger, dormir ou autre activité humaine.

L’explication qui est donnée à Charly concernant sa fille est indéniablement bien amenée et c’est une bonne trouvaille qui donne une fois de plus un ton comique à une scène qui ne l’était pas.

On voit également une nouvelle Bella, beaucoup plus à l’aise avec les Cullen : elle a enfin été accueillie par tous les membres de la famille, même Rosalie, qui est très proche de Renesmée. Le don de Renesmée est très peu montré et pour ceux qui n’ont pas lu le livre, je me demande s’ils peuvent comprendre ce qu’elle ressent exactement et quel est précisément son don. Car même si à plusieurs reprises on la voit mettre sa main sur le visage de quelqu’un on ne sait pas exactement ce qu’elle voit. Le but ici étant de faire comprendre aux vampires qu’elle n’est nullement immortelle mais qu’elle a réellement été engendrée par une humaine et un vampire et qu’elle continue de grandir.Les Volturi menacent de venir détruire cet enfant qu’ils considèrent être un danger pour leur peuple.

Les Cullen vont devoir réunir suffisamment de témoins pour prouver que les Volturi font erreur sur l’enfant. Ce « recrutement » de vampires était le passage que j’appréhendais le plus car j’avais peur de voir un véritable défilé de vampires. En fait, il est très bien amené, peut être un peu court pour permettre de s’attacher aux personnages mais suffisamment concis pour avoir une idée du don de chacun et du rôle qu’ils pourraient jouer si une bataille venait à se profiler.

Là où j’ai été un peu déçue c’est sur toute la formation de Bella au combat. Celle-ci est très superficiellement abordée et laisse un goût de trop peu alors qu’elle est largement développée dans le livre.  De même que la disparition d’Alice, très mal expliquée et  qui laissera certains un peu perplexes même si chaque chose trouvera son explication à la fin du film. Dans toute cette partie, les enchaînements des scènes sont un peu hachés. Il n’y a pas vraiment de liaison en douceur et on a l’impression de passer un peu du coq à l’âne, comme si le réalisateur avait eu peur de ne pas pouvoir tout mettre dans le film.

Evidemment l’affrontement avec les Volturi reste le moment clé du film car jusque-là, avouons-le, le film manque cruellement d’action. Après avoir été très déçue dans le troisième volet (Hésitation) où j’attendais une bataille épique qui n’est jamais arrivée, celle-ci a largement dépassé mes espérances. Mais préparez-vous à faire souffrir vos petits cœurs car la fin a été librement interprétée par le réalisateur et un grand revirement de situation va vous laisser sans voix. Certains y trouveront une idée de génie, d’autres n’en reviendront pas. Je ne vous spoile pas car c’est en grand partie l’effet de surprise qui rehausse le film. 

Ce n’est évidemment pas sans une certaine nostalgie que j’ai rédigé la chronique du dernier volet de la Saga Twilight. Une nouvelle page est tournée pour cette saga qui aura su chambouler nos cœurs. C’est en grande partie grâce à elle que ce blog existe. J’en profite pour vous remercier, vous les bloggeurs, qui passez ici régulièrement ou occasionnellement. Merci de m’avoir suivi jusqu’à aujourd’hui et ma foi je ne suis pas immortelle comme Bella mais je ferai vivre ce blog le plus longtemps possible. 

17 octobre 2012

Looper de Rian Johnson

looper vintage


La SND proposait une avant-première pour visionner ce blockbuster américain qui ne sortira qu'à la fin du mois. Arcantane représentait Les Chroniques d'Evenusia et Mrs Symphonia représentait ABFA.

Le 11 octobre, matin, à Paris, nous avons pu assister à la projection.


Conversation entre filles :

Arcantane à Symph : Lors de la soirée SND, nous avions pu découvrir la bande-annonce de Looper, qu'en as-tu pensé ?

Symph : Wooooa ! Je veux !!! Ça a l'air d'être excellent, l'histoire, la distribution, les effets spéciaux ! Je veux en voir plus... Bref, j'étais très emballée ! Je me souviens que c'était également ton cas, non ?

Arc : Tout à fait, rien que l'histoire est originale : la mafia qui utilise le voyage à travers le temps pour éliminer leurs victimes en envoyant leur proie dans le passé où un tueur à gages (le looper) est payé pour les assassiner et se débarrasser du cadavre. Jusqu'au jour où l'un d'entre eux, Joe doit s'exécuter lui-même avec 20 ans de plus et que tout dérape... Ah l'idée me plaît et le casting aussi : Joseph Gordon-Levitt en Joe "jeune" qui a été récemment à l'affiche dans The Dark Knight Rises et Bruce Willis en Joe "âgé" : Miam ! Le choc entre ces deux personnages peut-être très intéressant et la confrontation explosive, j'avais hâte de voir ce que le film allait donner et la bande-annonce annonçait beaucoup d'action.

Symph : le casting !!! J'apprécie Bruce W. mais j'ai un coup de coeur pour JGL, que je suis depuis 10 bonnes raisons de te larguer ! Le maquillage qu'il porte durant le film est d'ailleurs assez bluffant ! L'adaptation de son jeu d'acteur pour qu'il y ait une similitude avec celui de BW est excellente !
Mais puisque j'évoque les acteurs, il ne faudrait pas oublier Emiliy Blunt qui signe une belle prestation, et le "petit bout" de service, qui m'a littéralement scotchée à mon siège : Pierce Gagnon.

Arc : C'est vrai que le garçon est tout mignon au début, mais fait quand même flipper par la suite. Les personnages ont une certaine profondeur et ne sont pas lisses et plats comme on pourrait s'y attendre dans ce genre de film. Parlons de Joe, le héros. Il est dans une situation assez délicate. Il est conscient de ce que lui réserve l'avenir, mais doit faire un choix moral, avec l'arrivée de Bruce Willis, qui changera sa vie future.
J'ai beaucoup aimé les effets spéciaux. Pas too much, bien réalisés. J'avais peur qu'avec l'époque futuriste 2040 puis 2070, on ait le droit à une tonne d'effets spéciaux et qu'ils prennent le pas sur le scénario, mais finalement, le peu qu'il y a, s'intègre très bien dans le film. Pareil pour le côté violent, vraiment étonnée, étant donné que les loopers sont des tueurs à gage, il y aurait des morts et donc que cela soit assez violent. Au final, le réalisateur ne s'attarde pas sur les meurtres et mise plus sur le côté action et psychologie de l'histoire.

Symph : Il est évident que le film n'est pas tout public, mais le scénario est maîtrisé, intelligent et la violence n'est pas "gratuite".

Arc : Je rajouterais même qu'il n'y a pas réellement de temps mort et qu'on est vite plongés dedans tant on se demande où cela va nous entrainer.

En résumé, Looper c'est un film qui vous booste et a toutes les conditions requises pour faire passer un excellent moment et le mot de la fin : Looper cartonne aux USA et on lui prédit (planque la machine Arcante !) le même avenir chez nous ! 

Un grand merci à Raphael de la SND, à Arcantane et à Mrs Symphonia pour leur compte-rendu. 

31 mai 2012

Chronique de Prometheus de Ridley Scott

prometheus

Sortie le 30 mai 2012

Synopsis :

Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.

L'avis de Vladimir :

Si Prometheus n’est pas un prélude direct à Alien, « le huitième passager », il s’inscrit dans le passé du même univers. Le film marque-t-il le grand retour de Ridley Scott au genre qu’il a contribué à définir ?

Sir Ridley Scott l’avait annoncé : la connexion avec Alien se fait seulement dans les 8 dernières minutes de Prometheus. Pourtant l’ADN de la saga horrifique est bel et bien présent tout au long du film. On y retrouve la même ambiance sonore avec notamment une bande originale sublime composée par Marc Streitenfeld et Harry Gregson-Williams qui déraille dans les aigus rappelant les sons de la science-fiction des années 70. Cette musique envoûtante vient appuyer l’étourdissante scène d’ouverture narrant les origines de l’homme légèrement inspirée de celle de 2001, l’Odyssée de l’espace.

Visuellement, le film est tout aussi bluffant. La 3D est exploitée à merveille pour accentuer la profondeur des décors réels ou grandeur nature et sublimer les effets holographiques. On retrouve également l’esthétisme biomécanique de ces formes de vie angoissantes propres à l’univers Alien. Ridley Scott parvient encore à nous terrifier 30 ans après !

L’atout majeur de Prometheus est indéniablement son casting et ses personnages. Si la fragile et naïve Elisabeth Shaw (interprétée par Noomi Rapace) possède une scène d’effroi absolu dans laquelle elle va révéler tout son courage, la palme revient à l’androïde David joué par Michael Fassbender qui lui vole la vedette grâce à sa très large palette d’expressions. Il est aux yeux de tous naïf voire simple d’esprit mais se révèle étonnamment malin, ironique, insolent et sarcastique pour un robot. Il reflète dans le film les contradictions des humains partagées entre désirs de création et de destruction.

Qu’on se le dise, la connexion avec « le huitième passager », bien que jouissive, n’en est pas vraiment une. Prometheus parvient en puisant dans la mythologie Alien à créer un univers encore plus vaste et plus intéressant qui n’attend qu’à être nourri. On entend ici ou là que James Cameron serait même prêt à reprendre le flambeau comme autrefois avec Alien le retour.

Alors bien sûr certains auront un sentiment de frustration en sortant de la salle puisque le film a une fâcheuse tendance à ouvrir des pistes scénaristiques sans les refermer. Mais les questions sans réponse laissées par le film peuvent être vues comme des énigmes offertes aux fans purs et durs.

Chronique de Vladimir pour Les Chroniques d'Evenusia

Présentation du film Prometheus à Paris : ICI

L'avis de Raphaël : 

1979. Sur les écrans du monde entier sortait Alien, un projet risqué pour le jeune réalisateur Ridley Scott qui signe ici son premier film de science-fiction. « Le huitième passager » fait alors tressaillir les foules, tellement l’atmosphère et l’intensité psychologique du film sont pesantes. 2012 : Ridley Scott renoue avec le genre en dévoilant Prometheus, replongeant ainsi dans l’univers complexe qui a été à l’origine de son succès. Face aux exigences d’une communauté avide d’en savoir plus, Prometheus fait-il honneur à son titre titanesque ? Réponse.

Près de 35 ans après Alien, Ridley Scott a pris le pari de replonger au cœur d’un univers dont il avait laissé les commandes à d’autres en réalisant Prometheus, sur un scénario co-écrit par le brillant Damon Lindelof (LOST). Ce projet était très risqué, tant Alien a marqué plusieurs générations et mis la barre haute dans le genre science-fiction horrifique. C’est donc avec un grand espoir d’être à nouveau bouleversé par le génie passé de Ridley Scott – celui de Alien et Blade Runner – que je me suis rendu à l’avant-première de Prometheus en ce lundi 28 mai. Autant dire que mes attentes étaient grandes.

Confortablement installé autour d’une horde de journalistes et critiques impatients, le film démarre enfin sur une série de plans montrant la surface de la Terre sublimée par des plateaux rocheux que la 3D fait ressortir à merveille. C’est dans ce cadre idyllique que l’histoire de Prometheus débute, et je n’en dirai guère plus.

Dès le début, la patte du Alien de Ridley Scott est présente : tant dans les plans et la photographie que dans l’atmosphère et la variété des personnages présents à bord du vaisseau Prometheus. Si Ridley Scott s’est efforcé à clamer que son film n’a que très peu de rapport avec la mythique saga, on ne peut qu’y penser dès les premières minutes. On découvre alors une série de personnages atypiques, dont le plus charismatique est – étrange mais vrai – l’androïde David, incarné à la perfection par un Michael Fassbender épatant. On découvre ensuite le reste de l’équipage : la beauté froide de Charlize Theron dépeint le caractère impassible et rigoureux de Meredith Vickers, en charge de l’équipage de bord, tandis que Noomi Rapace, plus en retrait, nous fait automatiquement penser à Sigourney Weaver dans le rôle de Ripley.

Sans jamais vraiment se relier explicitement à Alien, le film explore une nouvelle dimension de l’univers de la saga. C’est alors assez agréable de découvrir de nouveaux personnages, qui n’ont aucun lien avec tout ce qui a été développé dans les films précédents ; et qui vont apprendre par eux-mêmes qu’ils se sont embarqués dans un sacré pétrin. Car l’essence même de ce genre si atypique qu’est la science-fiction horrifique, c’est l’angoisse qui prend aux tripes, et l’anxiété provoquée par certaines scènes – notamment une qui restera gravée dans tous les esprits tellement elle est réaliste et brillamment interprétée par son protagoniste.

Alors pourquoi la moutarde Prometheus ne prend pas chez un grand nombre de critiques et journalistes qui sont sortis déçus de la séance ? Le manque d’originalité du scénario et de la mise en scènes est en premier lieu évoqué. Sauf que cet argument ne tient pas la route. Le scénario n’aurait pas pu être plus complexe, au risque de perdre le spectateur dans un délire qui au final n’aurait rien apporté de plus que de la perplexité. Ridley Scott et ses scénaristes ont justement réussi à soulever les bonnes questions, sans y répondre explicitement : c’est à nous de nous faire un avis face à ces zones d’ombre qui n’en sont pas si l’on prend le temps d’y réfléchir. Quoiqu’il en soit, on retiendra de ce film la très belle performance de Noomi Rapace, qui a su élever son personnage au rang de ce qu’incarnait à l’époque Sigourney Weaver. Chapeau.

En bref

En lançant le projet Prometheus, Sir Ridley Scott a mis la barre très haute. Trop haute peut-être aux yeux de certains, probablement obsédés par la recherche de la moindre critique acerbe envers un projet qui, par ses promesses, est pour eux devenu irréalisable. Quoiqu’il en soit, Prometheus fera parler de lui ; on retiendra notamment un traitement de la 3D très satisfaisant, un élément bien trop rare aujourd’hui pour qu’il soit bon de le relever. Mention spéciale également à la bande-son, qui apporte au film une sonorité nous rappelant le culte Blade Runner.

Chronique de Raphaël pour "Les Chroniques d'Evenusia"

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