Couv VO

Résumé : Retranscription Evenusia (on copie on crédite svp)

Peut-on trop aimer ? 

La mère de Travis Maddox lui a appris deux choses : Aime fort. Bats toi encore plus fort. 

Dans Walking Disaster, la vie de Travis est pleine de femmes qui passent, de paris clandestins et de violence. Et juste au moment où il se croit invincible, Abby Abernathy le mets à genoux. 

Toute histoire a deux facettes. Dans Beautiful Disaster, c'était Abby qui parlait. Maintenant il est temps de voir l'histoire à travers les yeux de Travis. 

 Couv VF - Sortie VF le 15 octobre 2014

Résumé de l'éditeur : chez J'ai Lu

Travis Maddox a appris deux choses de sa mère avant que celle-ci ne meure : Aimer ardemment. Se battre encore plus fort.
La vie de Travis est remplie de coups d'un soir, de combats hasardeux et de violence. Mais alors qu'il se croyait invincible, Abby Abernathy réussira à le mettre à genoux.

Une histoire a toujours deux faces. Dans Beautiful Disaster, Abby a eu sa voix. Désormais, il est temps de la découvrir à travers les yeux de Travis.

Mon avis : 

Ce deuxième roman sur Abby et Travis n'est pas vraiment une suite puisque l'auteure, Jamie McGuire, reprend le tome 1 Beautiful Disaster raconté du point de vue de Travis. Les fans de notre héros y trouveront leur compte puisqu'on pénètre complètement dans ses pensées. On peut évidemment lire Walking Disaster sans avoir lu Beautiful Disaster puisque l'histoire est la même. Seuls certains passages où Abby n'est pas présente apportent un plus, nous donnant des détails sur la famille Maddox, notamment sur la mère de Travis, les liens avec ses frères mais aussi certaines scènes inédites avec son cousin Shepley ou même la meilleure amie d'Abby, America.

Le point de vue de Travis a renforcé mes impressions de lecture lors de BD, à savoir qu'il faut lire ce roman comme une fiction car ce couple est totalement dingue et certains de leurs agissements, transposés dans la réalité, seraient carrément intolérables, voire invivables. La jalousie maladive de Travis est très exagérée, le fait qu'il souhaite avoir Abby près de lui à chaque instant est complètement étouffant, bref son comportement est totalement extrême. Mais Abby n'est pas mal non plus dans le genre. Elle fuit un passé très atypique qu'elle ne veut absolument pas reproduire mais qui l'attire malgré tout, incarné par Travis, ses combats, l'alcool et le jeu. Elle a cette dualité en elle, tantôt d'une attitude presque violente à sa façon car quelle fille jubilerait comme elle de voir son copain se battre lors d'un combat. Mais elle aussi pleine de douceur et de compréhension face aux moments de folie de Travis qu'elle comprend et qu'elle arrive à apaiser. Plus encore que des êtres opposés, ceux-ci se complètent. Ils s'attirent et se déchirent à la fois. Nos deux héros ne peuvent s'empêcher de se faire du mal et pourtant ils ne supportent pas de vivre l'un sans l'autre.

J'avais été totalement conquise par le premier opus. Avec Walking Disaster j'ai eu l'impression d'une relecture, légèrement différente puisque c'est Travis qui raconte, mais à peine. J'ai toutefois adoré passer encore un peu de temps avec ces deux personnages... 

Une lecture qui ravira les fans de Travis et d'Abby. Pour les impatients, vous pouvez lire un extrait en VO : ICI 

La version française sera disponible le 15 octobre 2014 !!!!! Lien pour la précommande ci-dessous

Version VO     Version VF

Je vous rappelle que le tome 1 Beautiful Disaster est disponible en français chez J'ai Lu  (commander la VF de Beautiful disaster). Mon avis (ICI)

Le tome 2.5 de Beautiful Disaster - Beautiful Wedding est une novella (un roman court) : elle raconte le voyage de Travis et Abby à Las Vegas, où ils se marient. Cet évènement est bien présent dans Beautiful Disaster mais sans aucun détail précis.

Cette nouvelle courte est disponible en VF : voir les infos 

Traduction VF chez J'ai Lu le 4 février 2016 Pas de traduction VF pour le moment

Résumé : traduction Evenusia (on copie, on crédite svp !)

Camille "Cami" Camlin est passé à l'âge adulte avant même d'être sortie de l'enfance. Elle a trouvé un job avant même de savoir conduire, a emménage dans son propre appartement avant même d'entrer à l'Université. Maintenant elle travaille au bar The Red Door, elle n'a pas vraiment de temps pour autre chose que le travail et ses cours, jusqu'à ce que son voyage pour aller voir son petit ami soit annulé, la laissant avec son premier week-end libre depuis presque un an.

Trenton Maddox était le roi de l'Eastern State University, sortait avec des étudiantes alors qu'il n'allait pas encore au Lycée. Ses amis voulaient tous lui ressembler et les femmes voulaient l'apprivoiser. Mais après un accident dramatique, Trenton quitte le campus universitaire pour essayer de surmonter la culpabilité qui l'accable. 

Dix huit mois plus tard, Trenton vit avec son père veuf et travaille à plein temps dans une boutique de tatouage afin d'aider à payer les factures. Juste au moment où il pense que sa vie est redevenue normale, il remarque Cami assise seule à une table du Red.  

Cadette de quatre frères chahuteurs, Cami pense qu'elle n'aura aucun problème à garder sa relation avec Trenton Maddox strictement platonique. Mais quand un des Maddox tombe amoureux, il l'est pour toujours - même si la fille risque d'être la raison pour laquelle sa famille déjà mal en point pourraît être réduite en miettes. 

Mon avis sur ce premier tome en VF : ICI

Sortie française (VF) prévue le 22 janvier 2014

Résumé (Traduction booknode) : 

La nouvelle Abby Abernathy est une gentille fille. Elle ne boit pas, ne jure pas, et a un pourcentage approprié de cardigans dans sa garde-robe. Abby pense qu'elle a mis assez de distance entre elle et les parts d'ombre de son passé, mais quand elle arrive à la fac avec sa meilleure amie America, son chemin vers un nouveau départ est vite mis à mal par le roi des nuits sans lendemain de Eastern University. 

Travis Maddox, grand et couvert de tatouages, est exactement ce que Abby a besoin, et doit, éviter. Il passe ses nuits à gagner de l'argent dans des combats illégaux, et ses journée à charmer toute l'université. Intrigué par la résistance d'Abby à ses charmes, Travis l'oblige à partager sa vie de tous les jours avec un simple pari. Si il perd, il doit être abstinent pendant un mois. Si Abby perd, elle doit vivre dans l'appartement de Travis pour la même période. Dans tous les cas, Travis n'a aucune idée qu'il vient de rencontrer sa moitié.

Mon avis : 

C'est l'histoire d'amour la plus prenante que j'ai lue depuis longtemps dans la catégorie Young Adult. J'ai été totalement conquise par la relation entre Travis et Abby : un amour absolu et dévastateur entre deux êtres qui s'aiment passionnément mais ne peuvent éviter de se déchirer. J'ai beaucoup apprécié aussi que les héros soient un peu plus adultes (ils ont 18 ans), qu'on les voit faire face aux problèmes financiers de tous les jeunes qui démarrent leurs études universitaires, à l'alcool, au sexe et aux soirées déjantées entre étudiants. Ce ne sont plus de jeunes adolescents sous la responsabilité de leurs parents. 

Mais c'est surtout une histoire qui démarre par une très belle amitié entre Travis et Abby. Travis est impulsif, entier, sûr de lui et de son charme. Il pratique les combats illégaux pour payer la location de son appartement qu'il partage avec son cousin. Les nombreuses victoires lors de ses combats, son arrogance et ses bras tattoués, font de lui une véritable légende vivante et... le béguin de toutes les filles.  

Abby a bien conscience de la réputation de Travis et compte bien ne pas tomber dans ses filets et dans le piège qui ferait d'elle une conquête de plus sur la liste déjà nombreuse de Travis. Elle fait sa connaissance lors d'un de ses combats.  Décidée à ne pas lui marquer son intérêt et à ne pas minauder devant lui, Abby le traite comme n'importe quel autre garçon. De son indifférence pour Travis va naître une amitié forte, exclusive et étonnante : ils ne vont plus se quitter, s'entraident pendant les cours, se rendent aux soirées ensemble, rien ne semble pouvoir anéantir cette amitié grandissante. L'affection qu'ils ont l'un pour l'autre et ce lien particulier qui se renforce est incompréhensible pour leur entourage. Mais la barrière entre amitié et amour est bien mince et leur relation ambigüe est dévastatrice:  ils sont un vrai poison l'un pour l'autre et pourtant ils ne peuvent se passer l'un de l'autre. On croit dur comme fer à leur histoire, leur amour. On rit, on pleure, on aime Abby puis on la déteste. On s'affole devant Travis et son côté possessif et violent et on fond littéralement pour lui et ses démonstrations d'amour.  

Par contre ne cherchez pas dans ce roman un scénario extraordinaire, vous n'en trouverez pas. Tout l'intérêt réside dans la relation du couple. Bien sûr on les voit évoluer au sein de leur université, les relations qu'ils ont avec leurs amis et leurs familles mais il n'y a pas vraiment d'intrigue à proprement dite. 

Ce type de roman fait partie de la nouvelle vague de romances contemporaines telles que Fifty Shades, avec des héros masculins d'une sensibilité extrême cachée sous des apparences rudes, voir parfois violentes. Certains lecteurs adoreront d'autres détesteront mais c'est certain ces histoires ne vous laisseront pas indifférents. 

Quoi qu'il en soit, ne passez pas à côté de ce petit bijou d'émotions. Papillons dans le ventre multiples garantis!

La charmante auteure de ce roman, Jamie McGuire, m'a confirmé personnellement sur Facebook qu'elle venait de signer pour la France chez J'ai Lu. Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!! Je suis sûre que cette nouvelle va ravir beaucoup de monde :) 

[Edit] Ce genre qui rentrait dans la catégorie Young Adult et destiné clairement à un public majeur est maintenant appelé New Adult et arrive peu à peu en France ! 

Sortie en France prévue pour le 22 janvier 2014 (précommande VF) aux Editions J'ai Lu au prix de 12,35 euros. 

Walking Disaster c'est Beautiful Disaster raconté du point de vue de Travis. Beautiful Disaster sera bientôt traduit en français. Ce livre a été un de mes coups de coeur 2012 (ma chronique ICI)

Résumé de l'éditeur : 

How much is too much to love?

Travis Maddox learned two things from his mother before she died: Love hard. Fight harder.

In Walking Disaster, the life of Travis is full of fast women, underground gambling, and violence. Just when he thought he was invincible, Abby Abernathy brings him to his knees.

Every story has two sides. In Jamie McGuire’s New York Times bestseller Beautiful Disaster Abby had her say. Now it’s time to see the story through Travis’s eyes.

(source)

Comme vous le savez, j'ai eu un gros coup de coeur pour le roman "Beautiful Disaster" (mon avis ICI). Le roman arrive en France le 22 janvier 2014 chez J'ai Lu au prix de 12,35 euros (commande VF) .

L'auteure, Jamie McGuire a également écrit l'histoire du point de vue du héros, Travis.

Le livre s'appelle Walking Disaster et n'est disponible qu'en VO pour le moment. Vous pouvez lire mon avis : ICI

Elle nous en livre un extrait : 

Chapter 2 : Backfire

All rights reserved to Author Jamie McGuire

“What are you doing?” Shepley said. He stood in the middle of the room, a pair of sneakers in one hand, a dirty pair of underwear in the other.

“Uh, cleaning?” I said, shoving shot glasses into the dishwasher.

“I see that. But...why?”

I smiled, my back turned to Shepley. He was going to kick my ass. “I’m expecting company.”

“So?”

“The pigeon.”

“Huh?”

“Abby, Shep. I invited Abby.”

“Dude, no. No! Don’t fuck this up for me, man. Please don’t.”

I turned, crossing my arms across my chest. “I tried, Shep. I did. But, I don’t know.” I shrugged. “There’s something about her. I couldn’t help myself.”

Shepley’s jaw worked under his skin, and then he stomped into his room, slamming the door behind him.

I finished loading the dishwasher, and then circled the couch to make sure I hadn’t missed any visible empty condom wrappers. That was never fun to explain.

The fact that I had bagged nearly every beautiful co-ed at Eastern was no secret, but I didn’t see a reason to remind them when they came to my apartment. It was all about presentation.

Pigeon, though. It would take far more than a good presentation to bag her on my couch. At this point I was taking it one step at a time. If I focused on the end result, I could easily fuck it up. She noticed things. She was farther from naive than I was; light years away. This operation was nothing less than precarious.

I was in my bedroom sorting dirty laundry when I heard the front door open. Shepley usually listened for America’s car to pull in so he could greet her at the door.

Pussy.

Murmuring, and then the closing of Shepley’s door was my signal. I walked into the front room, and there she sat: Glasses, her hair piled on top of her head, and what might have been pajamas. I wouldn’t have been surprised if they’d been molding in the bottom of her laundry hamper.

It was so hard not to bust into laughter. Never once had a female come to my apartment dressed like that. My front door had seen jean skirts, dresses, even a  see-through tube dress over a string bikini. A handful of times, spackled-on make up and glitter lotion. Never pajamas.

Her appearance immediately answered why she’d so easily agreed to come over. She was going to try to nauseate me into leaving her alone. If she didn’t look absolutely sexy like that, it might have worked, but her skin was impeccable, and the lack of makeup and the frames of her glasses just made her eye color stand out even more.

“It’s about time you showed up,” I said, falling onto my couch.

At first she seemed proud of her idea, but as we talked and I remained impervious, it was clear that she knew her plan had failed. The less she smiled, the more I had to stop myself from grinning ear to ear. She was so much fun. I just couldn’t get over it.

Shepley and America joined us again. Abby was flustered, and I was damn near lightheaded. She went from doubting the fact that I could write a simple paper to questioning my penchant for fighting. I kind of liked talking to her about normal stuff, preferable to the awkward task of asking her to leave once I bagged her. She didn’t understand me, and kind of wanted to, even though I seemed to piss her off.

“What are you...the Karate Kid? Where did you learn to fight?”

Shepley and America seemed to be embarrassed for Abby. I don’t know why; I sure as hell didn’t mind. Just because I didn’t talk about my childhood much didn’t mean I was ashamed.

“I had a dad with a drinking problem and a bad temper, and four older brothers that carried the asshole gene.”

“Oh,” she said simply. Her cheeks turned red, and at that moment, I felt a twinge in my chest. I wasn’t sure what it was, but it bugged me. I immediately tried to make her feel better. “Don’t be embarrassed, Pidge. Dad quit drinking. The brothers grew up.”

“I’m not embarrassed.” Her body language was opposite her words. I struggled to think of something to change the subject, and then mentioning her sexy, frumpy look came to mind. Her embarrassment was immediately replaced by irritation, something I was far more comfortable with.

America suggested watching TV, but the last thing I wanted to do was to be in a room with Abby, unable to talk to her. I stood. “You hungry, Pidge?”

“I already ate.”

America’s eyebrows pulled in. “No, you haven’t. Oh...er...that’s right. I forgot. You grabbed a...pizza? Before we left.”

Abby was embarrassed again, but anger quickly covered it.

I opened the door, trying to keep my voice casual. I’d never been so eager to get a girl alone—especially to not have sex with her. “C’mon. You’ve gotta be hungry.”

Her shoulders relaxed a bit. “Where are you going?”

“Where ever you want. We can hit a pizza place.” I inwardly cringed. That might have been too eager.

She looked down at her sweat pants. “I’m not really dressed.”

I grinned. She had no idea how beautiful she was. That made her even more appealing. “You look fine. Let’s go, I’m starvin’.”

Once she was on the back of my Harley, I could finally think straight again. My thoughts were usually more relaxed on the bike. Abby’s legs had my hips in a vice grip, but that was oddly relaxing, too. Almost like a relief.

This weird urge I felt around her was disorienting. I didn’t like it, but then again, it reminded me that she was around, so it was as comforting as it was unsettling. I decided to get my shit together. Abby might be a pigeon, but she was just a fucking girl. No need to get my boxer briefs in a bunch.

Besides, there was something under the good girl facade. She hated me on sight because she’d been burned by someone like me before. No way was she a slut, though. Not even a reformed slut. I could spot them a mile away. My game face slowly melted away. I’d finally found a girl that was interesting enough to get to know, and a version of me had already hurt her.

I barely knew the girl, and the thought of some jackhole hurting Pidge infuriated me. Abby associating me with someone that would hurt her was even worse. I gunned the throttle as I pulled into the Pizza Shack. That ride wasn’t long enough to sort out the clusterfuck in my head.

I wasn’t even thinking about my speed, so when Abby jumped off my bike and started to yell, I couldn’t help but laugh.

“I went the speed limit.”

“Yeah, if we were on the Autobahn!” She ripped the wild bun down and then brushed her long hair with her fingers.

I couldn’t stop staring while she re-wrapped the long, caramel strands, and then tied them back again. I imagined that was how she looked first thing in the morning, and then had to refer to the first ten minutes of Saving Private Ryan to keep my dick from getting hard. Blood. Screaming. Visible intestines. Grenades. Gunfire. More blood.

I held the door open. “I wouldn’t let anything happen to you, Pigeon.”

She angrily stomped past me and into the restaurant, ignoring my gesture. It was a damn shame; she was the first girl ever that I had ever wanted to open the door for. I’d been looking forward to that moment, and she didn’t even notice.

All rights reserved to Author Jamie McGuire