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Les chroniques d'Evenusia
chronique
4 mars 2018

Lise et les hirondelles de Sophie Adriansen

Lise et les hirondelles

Sortie VF le 1er février 2018

A partir de 12 ans

Présentation de l’éditeur : chez Nathan

À treize ans, Lise a une passion pour les hirondelles. Mais lorsqu'elle les voit revenir à Paris en cet été 1942, les oiseaux ne parviennent pas à lui faire oublier les effets de l'Occupation : le rationnement, les sirènes, la fermeture de l'atelier de confection familial, l'attitude de ses amis depuis qu'elle porte une étoile jaune sur ses vêtements. 

Le 16 juillet, Lise assiste à l'arrestation de toute sa famille. Elle se précipite au commissariat où on les a emmenés et parvient à sauver ses deux petits frères de la rafle du Vel' d'Hiv'. Mais elle n'a plus aucune nouvelle de leurs parents. Commence alors pour eux le long parcours des enfants cachés, parsemé d'angoisse et de dangers, de moments de doute et d'espoir.

L'avis de Linagalatée :

Lise n’a que treize ans, mais elle doit déjà assumer tout un tas de choses, qui ne sont pas de son âge. Ses petits frères d’abord, Ariel et Zacharie, les jumeaux. Et l’arrestation de ses parents. Nous sommes en juillet 1942, et la famille Bimbam, d’origine polonaise, est juive.

D’abord le port de l’étoile jaune sur les vêtements, ensuite la fermeture de l’atelier de couture familial, et pour finir l’arrestation des parents. Que Lise ait pu sortir ses frères du commissariat du 13ème arrondissement de Paris, tient du miracle, mais tenter de retrouver leurs parents au Vel’d’Hiv’ était mission impossible. Elle les a, sans le savoir, arrachés à une mort certaine.

Ils sont tous les 3, dans un premier temps recueillis par des voisins, qui finalement, les envoient dans leur famille maternelle, dans le Nord.

Pour ne pas attirer l’attention, les garçons seront renommés Alain et Saturnin, mais les soupçons s’installent quand même et les enfants reviennent à Paris.

C’est un roman bouleversant, comme toute histoire racontée par des enfants. Ce sont des pensées d’enfant, mais avec des peurs et des mots d’adultes.

Cette guerre a été atroce a bien des points de vue, mais tous ces enfants arrachés à leurs parents, pour leur survie, ballottés, cachés, effrayés, attendant le retour de leurs parents, ça n’a pas de mots.

Lise, même si elle est relativement jeune, est particulièrement courageuse. Elle est allée récupérer ses petits frères, et est allée tous les jours au Vel’ d’Hiv’, pour tenter d’apercevoir leurs parents.

Elle a caché ses pleurs, ses peurs  et ses angoisses pour ne pas effrayer les petits, elle a joué le rôle de la maman en l’absence de la leur.

Elle voudrait être comme les hirondelles, qu’elle affectionne, partir vers l’Afrique quand vient Septembre. Elle espère le retour de leurs parents.

Oui, Lise est courageuse, et loin d’être idiote, elle est très consciente de ce qui se passe autour d’elle, écoute des bribes de conversations.

J’ai lu ce roman d’une seule traite, l’histoire m’a captivée, retournée, bouleversée. On ressent toute la peur de ces enfants qui ont vu partir leurs parents, qui ne disent rien, mais qui comprennent que peut-être, ils ne les reverront jamais. Leur terreur la nuit, quand sonnent les alertes et qu’il faut s’enfuir se mettre à l’abri ou quand quelqu’un frappe à la porte, d’une manière un peu forte. La peur d’être dénoncé par un voisin, la peur tous les jours, toutes les nuits, tout le temps.

Ce livre est conseillé à partir de douze ans. Je pense qu’il peut être utile, soit de le lire avec eux pour répondre à leurs questions, soit de s’assurer qu’ils sont bien au courant de cette partie de l’histoire. En tout cas, c’est une lecture qui ne laisse pas indemne, et qui peut donner lieu à beaucoup de questionnements.

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3 mars 2018

Whisper to me de Christina Lee

whisper to me

 

Sortie VF le 7 février 2018

Présentation de l'éditeur : chez BMR

Elle :

Rachel est devenue une intrépide coureuse de jupons, après l’accident qui a failli lui coûté la vie et dont elle est ressortie le cœur brisé. Le problème, c’est que, dans sa ville natale, personne n’est au courant du personnage qu’elle s’est créé une fois à la fac. Et surtout pas sa meilleure amie, Dakota, chez qui elle s’apprête à passer l’été !

Lui :

Kai, grand frère de Dakota, bad-boy nonchalant et peu ambitieux en dépit de sa passion pour la musique. Poursuivant ses études à Amsterdam, il décide de passer l’été chez sa famille… sans savoir que Rachel s’y trouve aussi. Celle dont il est secrètement tombé amoureux quelques années plus tôt. Celle dont il est le seul à connaître les mensonges, parfaitement au courant de la double-vie qu’elle mène.

Eux :

Quand l’attirance sexuelle entre dans la partie, leur amitié de longue date vacille. Qui sont-ils l’un pour l’autre ? Quelles sont leurs limites ? Pour Rachel et Kai, tout est flou... Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?

L'avis d'Izabulle:

Alors que je découvrais la saga de Christina Lee en 2015, les éditions BMR réédite aujourd'hui la saga et nous offre le tome N°3, qui n'avait jamais été traduit en français. Il n'en fallait pas moins que cela, pour me donner envie de replonger dans ces belles romances new adult.

J'avoue n'avoir pas forcément été marquée par le personnage de Rachel dans les tomes sortis précédemment. Il est vrai que chaque tome abordait la relation de couple de façon très fusionnelle, laissant les personnages secondaires plutôt en retrait. Ce tome-ci ne fait pas exception, d'autant plus que l'histoire ne se passe pas sur le Campus de la TSU, mais dans la ville natale de Rachel, alors qu'elle y revient pour les vacances d'été, après 3 ans d'absence.

Nous comprenons assez rapidement que la vie de Rachel n'a pas été simple et que des évènements douloureux ont été partagés avec Kai, le frère de sa meilleur amie. Rachel a toujours eu le béguin pour Kai, mais pour ce dernier, ses sentiments ce sont révélés il y a 4 ans alors que la vie de Rachel était en danger. Durant 3 ans, tous deux ont mis leurs sentiments en sourdine, n'ayant que des relations éphémères. Le retour aux sources, va venir raviver tout cela. Rachel et Kai vont alors se rapprocher physiquement d'abord, niant leurs sentiments. Le chemin vers l'acceptation de leur amour va être long, mais permettre également une belle évolution de leurs personnages. Rachel va notamment avec l'aide de Kai prendre confiance en elle et tenter de faire coïncider ses deux vies, celle à la fac et dans sa ville natale.

Si la personnalité de Rachel est à mon sens assez lisse, j'ai pour autant fortement apprécié Kai, préférant clairement les chapitres où il était question de son point de vue. Kai est un musicien et sa passion pour la musique est parfaitement décrite dans l'histoire. Il nous parle de son rapport fusionnel avec sa contre basse. De l'oublie de sa personnalité dans le rock et la drogue, alors qu'il vibre en jouant sur un morceau de jazz. Il va devoir cheminer quand à son attente de la musique et de son nécessaire accomplissement professionnel dans le milieu.

La tension sexuelle est présente du début de l'histoire à la fin. C'est d'ailleurs une des particularités de Christina Lee, ce maintien sous pression du lecteur, jusqu'à l'explosion de sensations.
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l'histoire de Rachel et Kai. Cependant, j'aurais vraiment aimé que l'auteur approfondisse certains sujets, comme les origines Amérindiennes de Kai ou les aptitudes de Rachel pour le commerce. Cela aurait donné d'autant plus de profondeur à chacun des personnages. La fin est un peu abrupte et l'absence d'épilogue est dommage, ayant pour ma part ressenti le besoin de poursuivre l'happy end.

Un tome qui nous replonge avec nostalgie dans les histoires de nos couples précédents, que nous retrouvons avec plaisir. Les amoureux de la série seront nullement déçus et peuvent se lancer dans cette nouvelle histoire les yeux fermés.

Pour conclure, merci au éditions BMR d'avoir remis en lumière cet auteur magnifique de romance new adult.

3 mars 2018

Jusqu’à ce que la vérité nous sépare de Gillian Mc Allister

jusqu'à ce que la mort nous sépare

Sortie VF le 14 février 2018

Présentation de l’éditeur : chez Milady

Rachel est en couple avec Jack depuis sept mois, et enceinte de trois. Alors que Jack commence à peine à lui présenter ses proches, la jeune femme s'inquiète : elle l'a pris en flagrant délit de mensonge plusieurs fois et certains de ses comportements lui semblent vraiment étranges. Il reçoit des courriers et des mails inquiétants, sous une autre identité, refuse de conduire et de la laisser seule chez lui. Et si Jack Ross avait un secret à cacher ? S'il avait commis des atrocités ? Pour Rachel, il est temps de découvrir qui est vraiment le père de son enfant...

La future maman enquête sur l'homme de sa vie, avec l'aide de sa meilleure amie. Le doute qui la ronge rend un de ses propres secrets de plus en plus lourd à porter : Rachel a elle aussi un passé. Est-elle aussi fiable et innocente qu'elle veut le laisser croire ?

L'avis de Linagalatée :

Quand « l’accident » arrive, Rachel et Jack sont sûrs d’eux, et même s’ils ne sont ensemble que depuis quatre mois, c’est une évidence, ce bébé, ils vont le garder et l’aimer tous les deux aussi fort qu’ils s’aiment.

Mais quatre mois, c’est bien peu pour apprendre à se connaître vraiment. Rachel est maintenant enceinte de trois mois, elle a du mal à dormir, le bip d’un message retentit sur l’IPad de Jack faisant un point de lumière dans la chambre. Qui cela peut-il être en plein milieu de la nuit ?  Elle regarde, et ne comprend pas le message, à moitié fait de langage codé, à moitié de sous-entendus. Cela suffit à mettre son cerveau en route en mode suspicion.

Qui n’a jamais été tenté de jeter un œil un message que son conjoint a reçu ? Mais il y a une différence entre être tenté, et le faire, n’est-ce pas ?

Mais admettons qu’on l’ait fait, et que l’on ne comprenne pas la teneur du message. Le cerveau se met à extrapoler des scénarios tous plus terribles les uns que les autres, et c’est la cascade.

Rachel l’a fait, et là tout est parti en vrille. La suspicion, la jalousie, le doute !

Elle qui n’a jamais eu aucun doute sur Jack, se met à en avoir plein. Elle essaie de lui en parler à mots couverts mais les réponses de Jack sont incomplètes ou ambigües.

Sur les conseils de sa meilleure amie, elle va fouiller sur le net, mais ne tombe que sur des pages d’erreur 404 (la fameuse erreur, qui veut tout dire et ne rien dire à la fois). Sa décision est prise, elle fouille le dark net, et là, elle apprend des choses sur son amoureux, que jamais elle n’aurait soupçonnées.

Le personnage de Rachel est tout en paradoxes. Elle est médecin, chef de clinique. Elle est donc bien placée pour savoir que les hormones pendant la grossesse sont en ébullition pour tout et n’importe quoi, que la sensibilité est à fleur de peau, qu’on n’est peut être pas en possession de toutes ses facultés de raisonnement. Mais elle s’obstine dans ses recherches, et on a l’impression que son cerveau et son libre arbitre ne lui appartiennent plus.

Le personnage de Jack, est fuyant, taiseux presque. On ne le connaît qu’à travers les yeux de Rachel, mais il m’a quasiment tout de suite déplu, menteur, manipulateur, mais gentil, et doux avec elle.

Cette double personnalité m’a perturbée, parce que si Rachel parle de Jack avec des mots remplis d’amour, l’auteure distille quelques petites pointes acerbes, qui nous feraient dire : « mais ne reste pas avec ce mec, tu ne sais pas où tu vas ».

Les parents de Jack donnent la même impression de secret, de non-dits, et plus Rachel va s’obstiner et avancer dans ses recherches, plus elle sent que cette famille cache décidément quelque chose.

J’ai beaucoup aimé cette ambiance, un peu glauque, un peu malsaine, qui est très bien décrite dans ce roman. Quand le cerveau part en roue libre. Elle décrit parfaitement les ressentis de la personne dans le doute, ses angoisses, ses questionnements.

Mais Rachel cache également un secret, alors qui est-elle vraiment ? Et comment peut-elle faire ces reproches à Jack, alors qu’elle même a tant à balayer devant sa porte ?

Comment va avancer ce couple ? Vont-ils surmonter tout ça, et comment ? Leur futur a t’il un avenir commun ? Et bébé Wally là-dedans ?

Un très bon roman, qui ne vous laissera pas tranquille. A peine aurez-vous connaissance d’un petit bout de leur secret respectif, que vous n’aurez qu’une hâte, en apprendre d’avantage. Attention à la nuit blanche !.

1 mars 2018

Porn Star #1 de Zara Cox

Porn Star 1 Dark Desires

Sortie VF le 21 février 2018

Présentation de l'éditeur : chez Milady

À vingt-huit ans, Quinn a un charme irrésistible et il est multimillionnaire. Il aime les femmes, le sexe et l’argent. Tout lui réussit, ou presque. Quinn est persuadé qu’il ne passera pas la trentaine. Le jour, il est à la tête d’une entreprise, et la nuit, sous un autre nom, il est producteur de films pornos.

Elly n’attend plus grand-chose de l’avenir. On l’appelle Lucky, même si la chance ne lui a jamais souri. Sa vie est bouleversée quand elle rencontre le mystérieux Q. Malgré leur relation particulière, cet homme lui redonne goût à la vie. Avec lui, elle se sent capable de s’abandonner. Mais peut-elle vraiment laisser libre cours à la passion que lui inspire un homme dont les jours sont comptés  ?

Mon avis : 

Quinn Blackwood est multimilliardaire, beau, puissant, accro au sexe, et complètement dingue. Son but dans la vie c'est une vengeance qu'il prépare minutieusement depuis longtemps et dont nous n'avons tout d'abord que peu d'éléments. 

Il rencontre Lucky lors d'un casting qu'il organise pour trouver une femme qui acceptera de se donner complètement à lui devant une caméra, en échange d'un million de dollars. Elle doit accepter de tourner 10 films avec lui, sans savoir qui il est, et recevra après chaque tournage, 100.000 dollars. 

Lucky ne sait pas que l'homme qui l'a recrutée pour tourner des scènes de sexe, et qu'elle appelle Q, n'est autre que Quinn, le grand patron de l'entreprise où elle fait la plonge, dans la journée. 

Lucky fuit désespérément un homme qui la recherche à tout pris pour obtenir certaines informations, dont nous prendrons connaissance au fur et à mesure avec des flashbacks sur son passé. La proposition de Q est le moyen rapide pour Lucky de gagner de l'argent afin de disparaitre au plus vite. 

On avance un peu à l'aveugle tout au long de ce récit, mais l'auteure installe très rapidement une atmosphère très intense et électrique entre nos deux héros. Leurs rencontres sont entourées d'une aura de mystère, Quinn devient Q dès que les caméras s'allument, il revêt un masque et un micro qui le cachent aux yeux de Lucky. Leurs ébats sont torrides, leur connexion intense, au point que Lucky finit par oublier qu'il y a des caméras et que derrière tout cela il y a un but bien précis. 

Le rapprochement de nos deux héros ne se fera donc pas sans mal car le plan machiavélique de Quinn se referme peu à peu sur eux. Et malgré son attirance pour Lucky, Quinn n'est pas près à renoncer à son plan de vengeance.   

Malgré un dénouement un peu trop rapide, qui aurait mérité quelques explications plus développées, le mystérieux Quinn alias Q, sa solitude et ses sombres pensées,  sauront sans aucun doute vous séduire.

Voilà un roman addictif, original et mystérieux que j'ai eu du mal à poser.  

 

28 février 2018

Full Tilt #1, Emma Scott

Full Tilt

 Sortie VO le 16 juin 2016

Présentation de l'éditeur : 

"Je t'aimerais pour toujours, si seulement j'en avais l'occasion..."

Kacey Dawson a toujours vécu sa vie de façon impulsive, parfois imprudente. Et maintenant, elle est devenue guitariste d'un groupe prometteur, à l'aube de la gloire et de la fortune. Mais elle est déchirée entre sa volonté d'être une musicienne sérieuse, et celle des démons qui l'attirent sur le chemin de la célébrité, mais parsemé d'alcool, jusqu'au sommet. 

Un concert qui tourne mal à Las Vegas menace de ruiner entièrement sa carrière. Elle se réveille avec la gueule de bois et aucun souvenir de la nuit précédente, ni même comment elle a fini sur le canapé de son chauffeur de limousine... 

Jonah Fletcher court après le temps. Ses plans incluent de faire l'ouverture de son installation de verre dans une prestigieuse galerie d'art... Ils n'incluent pas tomber amoureux d'une musicienne de rock qui a finit par s'évanouir sur son canapé. 

Jonah voit que Kacey est sur le chemin de l'autodestruction. Il la laisse habiter avec lui pendant quelques jours, le temps qu'elle dégrise et qu'elle se remette la tête à l'endroit. Mais aucun d'entre eux ne s'attendait à la connexion profonde qu'ils vont ressentir, ni à la façon dont cette connexion peut passer de l'amitié à quelque chose de plus. Quelque chose de plus profond et pur et qui va changer leur vie... quelque chose d'aussi fragile que le verre, dont ils savent tous deux que cela finira par se briser à la fin, peu importe à quel point ils tenteront de s'y accrocher. 

Full Tilt est une histoire sur ce que signifie aimer de tout son coeur, sacrifier, éprouver un chagrin terrible et une joie indescriptible. Vivre la vie avec toute sa beauté, et toute sa douleur, et à la fin être capable de sourire à travers les larmes et savoir que vous n'auriez rien changé. 

 *** PREMIER LIVRE DE LA DUOLOGIE FULL TILT *** 

Mon avis :

Voilà un roman de ceux qui vous hantent bien après leur lecture. Je savais que j’allais me plonger dans une histoire difficile mais je ne m’attendais pas à y trouver autant de poésie et d'intensité. C’est beau et émouvant et on est remués de fond en comble. On a envie de tuer l’auteure et à la fois de l’embrasser pour nous avoir donné une histoire aussi belle.

Jonah et Kacey vont se rencontrer à un moment très difficile de leur vie. Kacey est guitariste d’un groupe de Rock en pleine ascension. Elle a eu une histoire compliquée avec un de ses ex, et des relations difficiles avec ses parents. Sa vie est rythmée par les concerts, les beuveries et les coucheries avec le premier venu. Malgré le succès du groupe, elle ne se sent pas a sa place, et sort rarement de son état d’ébriété. C’est d'ailleurs totalement ivre qu’elle va faire la connaissance de Jonah, qui travaille à mi-temps comme chauffeur de limo, et a été affecté en tant que chauffeur exclusif du groupe pour la soirée. Par un concours de circonstances, Jonah va se retrouver à accueillir Kacey chez lui, le temps de quelques jours, qui vont venir perturber sa routine.

Jonah a récemment subi une greffe cardiaque qui l'oblige à suivre une diète draconienne ainsi qu'un emploi du temps duquel il ne devie pas d'un poil. Inutile de vous dire que nous sommes loin des excès de Kacey. En plus de son travail de chauffeur, Jonah est également un artiste : il travaille le verre, et a pour but de monter une installation pour une Galerie d'art très importante qui aura lieu dans quelques mois. Cette œuvre, pour les raisons que vous découvrirez, lui tient particulièrement à cœur, et c'est la raison essentielle pour laquelle il ne souhaite pas qu'on vienne perturber sa routine, et lui faire perdre du temps qu'il peut passer à travailler pour son expo.

La façon qu'a l'auteure de nous décrire les œuvres de Jonah est fabuleuse. Cette passion est intense et communicative. Elle est également très visuelle. Avec ses assemblages de verres colorés, Jonah va venir illuminer la vie de Kacey, qui semble avoir été absorbée dans une spirale de noirceur. Cet homme qu’elle connaît à peine, va lui faire confiance, à elle dont les parents l’ont mise à la rue.

Kacey est une héroïne attachante. Elle est en manque d’affection et a beaucoup d’amour à donner. Avec Jonah elle se sent en sécurité, et il va révéler le meilleur en elle. Ce sont des sentiments très forts qu'ils ne veulent pas nommer, qui vont naître entre eux. Ils sont amis, se sentent très attirés l'un vers l'autre, et se font confiance alors qu'ils se connaissent à peine. Ils ont une connexion toute particulière, qui à la fois les étonne et les perturbe, mais qu'ils ne veulent pas briser. 

C'est le genre d'histoire qui va vous faire souffrir, pleurer, soupirer, mais malgré tout ce sera magnifique.

J’espère que j’aurai su vous convaincre de lire cette histoire bouleversante où l’amour surgit au moment où on l’attend le moins. Il va les envelopper, les summerger, et alors même qu'ils vont tout faire pour le repousser, il sera là à attendre qu'ils soient prêts à y succomber. 

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28 février 2018

On n'arrête pas le progrès

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Auteur: Pascale Hédelin et Felix Rousseau
Edition: Saltimbanque éditions
Sortie le 8 février 2018

Présentation de l'éditeur :

Ce livre documentaire montre comment, génération après génération, le progrès technique a fait évoluer notre quotidien : la voiture, le téléphone, la télévision, le vélo... y dévoilent chacune des étapes importantes, et souvent étonnantes, de leur épopée !

L'avis d'Izabulle:

Que vous soyez grand ou petit, si vous êtes curieux de l'origine des choses qui nous entourent et aimez les inventions, ce livre est fait pour vous !
D'ailleurs ce n 'est pas forcément un livre pour enfants, car mon mari et moi-même avons été également ravis d'en apprendre plus sur les anciennes et nouvelles technologies.

De la création du premier vélo au premier ordinateur, en passant pour le tout nouvel avion autonome solaire, ce livre est une vrai mine d'or.

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Une double page est consacrée à chaque objet mis en lumière et celui-ci évolue de gauche à droite, telle une fresque chronologique. Les informations données en dessous de chaque dessin sont très pertinentes, nous donnant un foisonnement d'information.

Tels les grands nigauds d'adultes que nous sommes, nous avons rigolé devant les mines déconfites de nos enfants, découvrant le premier téléphone ou la première voiture.

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Il est certain que pour eux, c'est de la préhistoire tout cela. Mon fils qui était plus attiré par les illustrations que par le texte, n'a pas manqué pour autant de se moquer du nom des inventeurs. Ma fille de 9 ans a piqué un fou rire devant le sous-marin tortue, qui avait pour but de déposer des bombes en dessous des flottes ennemies.

A chaque nouvelle invention, des paris se mettaient en route naturellement pour savoir quel pays était à l'origine de telle invention. Ainsi, nous avons découvert que ce n'étaient pas les français qui avaient inventé le 1er vélo, contrairement à nos croyances.

Un livre qu'il convient, je pense, de ne pas lire d'une traite, si vous ne voulez pas y passer des heures. Toutefois, il a su réunir la famille autour d'un moment convivial, où même Monsieur Izabulle (d'habitude allergique aux livres) a été conquis, c'est dire !!!

28 février 2018

Enquêtomania 2

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Auteur: Valérie Sansonnet et Daniel Sponton
Editeur: La Martinière Jeunesse
Sortie le 8 février 2018

Présentation de l'éditeur :

Entre livre policier, "Cherche et trouve" et "livre dont tu es le héros", Enquêtomania présente, au premier abord, un monde ressemblant au nôtre : au fil des pages, mille et uns petits personnages s'activent, que ce soit au skate-parc, à la gare, sur un chantier, ou encore à un concert de rock. Mais si chacun vaque maintenant à ses occupations, nous savons qu'il s'est joué un drame quelques instants plus tôt...En suivant les indices du narrateur et en se munissant d'une bonne paire d'yeux, le lecteur va s'amuser à résoudre chaque affaire. Les coupables n'ont qu'à bien se tenir !

L'avis d'Izabulle:

S'inspirant du célèbre livre d'observation "Où est Charly ?", Enquêtomania 2 nous emmène dans 16 univers totalement différents, pour mieux torturer nos méninges.
En effet, il ne suffit pas de trouver dans les images un personnage particulier, ce serait bien trop simple !!! Mais des textes se trouvant à proximité de l'image, nous racontent au final une histoire, où il est nécessaire de retrouver visuellement chaque protagoniste pour mieux comprendre ce qu'il s'y passe.

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Les illustrations sont de toute beauté et les personnages ne sont pas humains, mais représentés sous formes d'animaux, dont certains sont assez originaux. Cette lecture est autant pour les enfants que les adultes, car le niveau de difficulté est parfois assez haut. Malheureusement, je reconnais m'être faite souvent doublée par mes enfants, qui étaient plus doués que moi (leurs yeux sont plus neufs ce doit-être pour ça :P).

Il s'agit d'un livre qui est plus agréable à lire en groupe qu'en solitaire. Il y a déjà la compétition qui s'installe, de savoir qui va trouver en premier tel ou tel personnage. Il est aussi très rigolo de se moquer ensemble de tous ces petits animaux, se mettant dans des postures improbables.

Je donnerai pour seul conseil de ne pas essayer de résoudre les 16 énigmes à la suite, sinon c'est l'indigestion et les yeux qui pleurent assuré !!!

Merci à La Martinière Jeunesse de m'avoir permis de gagner ce livre sur leur page Facebook !

27 février 2018

Si c’est pour l’éternité de Tommy Wallach

Si c'est pour l'éternité

Sortie VF le 8 février 2018

Présentation de l’éditeur : chez Nathan

Enchanté. Moi, c'est Parker. J'ai 17 ans, je suis moyennement mignon et j'aime sécher les cours pour traîner dans les halls des hôtels chics de San Francisco. J'en profite pour perfectionner mes techniques de pickpocket. 
Ah et je n'ai pas prononcé un mot depuis la mort de mon père, il y a 5 ans. 

Voilà, vous savez (presque) tout. 

Mais laissez-moi vous raconter l'évènement le plus marquant de ma vie : ma rencontre avec Zelda Toth et ce jour où j'ai décidé de tout faire pour lui redonner le goût à la vie.

L'avis de Linagalatée :

Parker a 17 ans, en dernière année de lycée. Il est devenu muet après le décès de son père, 5 ans auparavant. Un accident de voiture, dont Parker est sorti indemne.

Sa maman se complait dans son chagrin entre un boulot d’hôtesse de l’air qu’elle n’aime plus, et l’alcool, qu’elle aime de plus en plus. Ils sont tous les deux des survivants, vivant dans l’ombre du disparu.

Quand Parker Santé va rencontrer Zelda Toth dans le restaurant d’un grand hôtel, elle prenait un petit déjeuner et lui un café, mais il avait surtout lorgné le paquet de billets qu’elle venait de ranger dans son sac à main, et dont il avait bien l’intention de la soulager.

Les choses se sont bien passées comme il l’avait prévu, c’est la suite qui a pris une toute autre tournure.

C’est un très beau roman qui met en avant deux grands et terribles sujets : la perte de parole traumatique et le suicide.

Parker ne peut plus parler, en revanche il écrit beaucoup, et très bien. Mais déjà, il est parfois difficile de communiquer à cette période de l’adolescence, alors quand la parole manque, les dialogues deviennent impossibles. Tellement, que Parker passe complètement inaperçu, et que personne dans son lycée ne fait l’effort de s’adresser à lui.

Zelda Toth a 22 ans, et la vie lui est devenue insupportable. Elle a vécu trop de choses depuis trop longtemps, a perdu trop d’êtres chers, vu trop d’horreurs.

La rencontre de ces deux personnages va peut-être changer leur vision du monde, peut-être pas, mais ils vont tenter à travers des mots et des écrits de s’épauler mutuellement, Parker doit reparler et Zelda ne doit pas mourir.

Si la décision de Zelda est volontaire, celle de Parker est subie, vont-ils parvenir à se convaincre de changer d’avis ?

L’histoire est dure mais émouvante et drôle parfois, pleine de tendresse et de heurts, c’est une histoire de la vie. Certes c’est un roman, mais les fondements de vérité sont là, et nombre de personnes adolescentes ou pas, peuvent être confrontées à l’un ou l’autre de ces problèmes.

J’ai un avis mitigé sur ma lecture. C’est très bien écrit, on passe un très bon moment, mais j’ai trouvé beaucoup de longueurs. Elles sont peut-être nécessaires au cheminent de l’esprit, mais sans être pesantes, elles sont présentes.

Malgré tout, ce roman reste une lecture que globalement j’ai aimée, mais je ne parviens pas à savoir si j’ai aimé la plume ou l’histoire, si j’ai trouvé que l’écriture manquait de dynamisme ou l’histoire de développement.

Je serai curieuse que vous me donniez vos impressions sur cette lecture.

26 février 2018

Quatre chats dans le coeur de Denis O'Connor

Quatre chats dans le coeur

Sortie VF LE 21 février 2018

Présentation de l'éditeur : chez Bragelonne

Quand Denis O’Connor et sa femme reviennent au cottage de la Hulotte, ce dernier est à l’abandon. Ils décident alors de lui redonner vie. Ces travaux de restauration ravivent le souvenir de Toby Jug et Denis décide sur un coup de tête d’acheter quatre chatons maine coon qu’il nomme Pablo, Carlos, Luis et Max. Il nous raconte avec tendresse et humour les progrès et les bêtises de ses chatons espiègles. Cette douce chronique faite d’incursions dans la campagne sauvage du Northumberland est ponctuée d’incidents charmants. Mais quand Pablo disparaît brusquement, Denis se souvient de Toby et du lien très fort qui unie l’homme et le chat.

L'avis de Twix : 

En achetant le cottage de la Hulotte, Denis se remémore son ancienne vie avec Toby JugIls aimaient flâner et se promener dans les alentours, son chat toujours prêt en quête d'aventure. Son esprit demeure présent, ancré dans les lieux remémorant tant de souvenirs heureux, et la douleur de sa disparition toujours aussi vive pour Denis.

Avec Catherine, il décide de prendre un chaton maine coon qu'ils vont prénommer Pablo. Il sera le premier chaton arrivé au cottage après la disparition de Toby. Et puis par la suite viendront, Carlos, Luis et Max.
Chaque chat possédant un caractère et un tempérament qui leur sont propres, nous vivrons leurs péripéties tantôt drôles, émouvantes et toujours attendrissantes.

Carlos, chat hyperactif, apportera bien du souci à ses maîtres et hélas disparaîtra prématurément. Quand Luis arrivera, son allure sera celle d'un seigneur sur ses terres de par sa prestance. Enfin Max qui pour Denis sera le plus difficile à amadouer et on en découvrira la raison....

 

Ce livre est la suite de A pas de velours.

L'auteur a un style bien personnel pour nous raconter son amour de la nature et parler de ses chats, c'en est attachant et tellement vrai.

Chaque tome de Denis O'Connor est une belle découverte et un pur bonheur, celui-ci ne dérogeant pas à la règle.
J'ai également beaucoup aimé les deux titres précédents, qui m'ont énormément touchés, bien que je ne sois pas une adepte des chats (je préfère les chiens!). 

J'ai lu ce roman d'une traite sans pouvoir le lâcher. J'y ai vécu des moments de bonheur, de tendresse, drôles, mais aussi des passages tristes que j'ai vécu récemment.

Ceux qui ont des chats (j'en ai aussi) ne pourront qu'être admiratifs devant cet homme et son obstination pour se faire accepter par la gente féline!

Si vous aimez les animaux, vous ne pourrez qu'être à votre tour sous le charme de ce récit.

Un petit passage pour mieux comprendre l'auteur lorsqu'il parle des animaux :

"Telle cette personne qui m'a fait remarquer alors que je retraçais la mort de Carlos :

-Bon, ce n'était qu'un foutu chat, après tout."

Une telle déclaration sous-entend que ces êtres ne valent rien et qu'ils sont incapables d'amour ou de prévenance, mais ceux qui partagent leur vie avec des animaux peuvent sans problème fournir la preuve du contraire...."

À méditer...

Un petit mot pour finir sur la couverture : n'est telle pas craquante?

25 février 2018

La fille du roi des marais de Karen Dionne

La fille du roi des marais

Sortie VF le 7 Mars 2018

Présentation de l’éditeur : chez JC Lattès

Enfin, Helena a la vie qu’elle mérite  ! Un mari aimant, deux ravissantes petites filles, un travail qui occupe ses journées. Mais quand un détenu s’évade d’une prison de sa région, elle mesure son erreur  : comment a-t-elle pu croire qu’elle pourrait tirer un trait sur son douloureux passé  ?

Car Helena a un secret  : elle est l’enfant du viol. Sa mère, kidnappée adolescente, a été retenue prisonnière dans une cabane cachée au fond des marais du Michigan, sans électricité, sans chauffage, sans eau courante. Née deux ans plus tard, Helena aimait cette enfance de sauvageonne. Et même si son père était parfois brutal, elle l’aimait aussi… jusqu’à ce qu’elle découvre toute sa cruauté.

Vingt ans après, elle a enfoui ses souvenirs si profondément que même son mari ignore la vérité. Mais aujourd’hui son père a tué deux gardiens de prison et s’est volatilisé dans les marais, une zone qu’il connaît mieux que personne. Malgré la chasse à l’homme lancée par les autorités, Helena sait que la police n’a aucune chance de l’arrêter. Parce qu’elle a été son élève, la seule personne capable de retrouver cet expert en survie, que la presse a surnommé Le Roi des Marais, c'est sa fille.

L'avis de Linagalatée :

Helena a 12 ans quand elle rencontre la « civilisation », elle qui est née dans le dénuement le plus total. Son père Jacob a enlevé une jeune fille de 14 ans pour l’obliger à devenir sa femme et vivre avec lui dans les marais du Michigan selon les rites indiens, sans eau courante, ni chauffage, ni électricité. Helena est née de ses multiples viols.

Aujourd’hui elle a réussi à construire sa vie, un mari aimant et deux adorables petites filles, qui ignorent tout de ses origines.

Son père qui avait été condamné à la prison à perpétuité, est parvenu à s’enfuir de prison en tuant deux gardiens. Helena sait qu’il n’aura aucun mal à semer ses poursuivants, la traque, a été toute sa vie pendant de nombreuses années.

Mais aujourd’hui Helena a grandi, elle n’a plus peur de ce père aimant et tortionnaire à la fois, elle sait qu’elle va devoir le traquer, et le battre sur son propre terrain. Il lui a tout appris,  Elle met sa famille à l’abri.

Commence alors LA TRAQUE !

Ce roman est librement adapté d’un conte d’Andersen, la fille du roi de la vase, on en retrouve d’ailleurs plusieurs petits extraits disséminés tout au long de la lecture, vous saurez à la fin pourquoi.

En entamant sa traque, Helena repense et nous raconte sa vie, depuis ses plus lointains souvenirs. Jusqu’à leur fuite, elle ne connaissait rien de la vie de sa mère, ni des conditions de la « rencontre » de ses parents.

Son père adorait Helena, il l’a même surnommée « Petite ombre », elle était sa petite ombre parfaite, il lui apprenait tout, poser des collets, les relever, pister les animaux, les tuer, les dépecer, à lire aussi dans de vieux National Géographic.

Elle passait ses journées avec lui dans les marais, à pêcher, chasser, ou tout simplement apprendre la nature.

Sa mère était l’esclave de la maison et Helena, qui calquait ses faits et gestes sur ceux son père, qu’elle idolâtrait, la traitait de même. Aucun lien ne semblait exister entre la mère et la fille.

Son père était sévère, méchant, cruel, vicieux, parfois, mais c’était quand elle faisait une bêtise, la punition était toujours exemplaire, elle devait servir à la faire réfléchir pour ne pas commettre une seconde fois la même erreur.

Mais Helena se souvient surtout, combien elle aimait son père, combien il était tout pour elle, combien elle l’admirait, elle aurait pu se passer de sa mère, mais certainement pas de son père, combien elle l’aime toujours malgré toutes les horreurs vues et subies.

C’est forcément une histoire très touchante, celle d’une enfant devenue adolescente, puis femme, qui revient sur ses souvenirs. Et même si elle parvient à analyser, et à trouver des bribes d’explications, aujourd’hui, même si elle estime que la place de ce père, est bien en prison, elle ne peut se détacher des souvenirs heureux qu’elle a avec lui.

C’est la frontière entre l’amour et la haine, des sentiments parfaitement expliqués tout au long des lignes. C’est la frontière entre le tolérable et l’inacceptable, et même si elle trouve le comportement de son père plus qu’intolérable, elle pardonne beaucoup de choses, parce qu’elle l’aime.

J’ai été très émue par cette magnifique histoire, par l’amour qui s’en dégage. J’ai été horrifiée par les actes de ce père, manipulateur, narcissique, parfois inhumain.

Helena parle peu des rapports entre ses parents, tout simplement parce qu’il n’y en avait quasiment pas, mais aussi, parce que c’est SON histoire à elle, qu’elle a décidé de nous raconter.

Son histoire entre son père et elle, qui se continue dans cette traque. Son père n’a pas choisi de s’évader si près de chez elle pour rien, elle en est certaine.

On peut se demander si une fois encore il aura le dernier mot, si la petite fille terrorisée par ce père incontrôlable a définitivement laissé place à cette femme indépendante et autonome qu’Helena est devenue.

Ce roman a été le roman de l’été dernier aux Etats-Unis, plus de 7 millions d’exemplaires vendus. Il sera disponible en France le 7 mars 2018, merci à Net Galley et aux Editions JC Lattès de nous avoir permis de le lire en avant-première.

Devant le succès littéraire rencontré aux US, et celui qu’il ne manquera pas de rencontrer en France, un film est actuellement en projet réalisé par Morten Tyldum (Imitation Game) avec dans le rôle de Helena, Alicia Vicander (The Danish Girl). Le tournage devrait débuter au début de l’été. Je suis un peu étonnée du choix de l’actrice, elle va devoir assumer ce rôle de sauvageonne cruelle. Pour l’instant aucune information n’a filtré quant à qui tiendrait le rôle du père. Ce seront de toute façon deux rôles très forts.

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