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Les chroniques d'Evenusia

18 novembre 2017

Un sur deux de Steve Mosby

Un sur deux

Sortie VF le 9 janvier 2009

Présentation de l’éditeur : chez Points

Vaut-il mieux mourir ou condamner l'autre à la mort ? Avant d'en tuer un sur deux, un serial killer torture les couples qu'il séquestre : à eux de décider. Jodie vient de tromper Scott et se sent coupable, de son côté, il recense cinq cents raisons de l'aimer. Ils sont enlevés. L'inspecteur Mercer n'a que quelques heures pour les retrouver avant qu'ils ne craquent. Et vous, que feriez-vous ?

Si vous ne lisez pas Steve Mosby cette année, vous y viendrez de toute façon dans les années à venir, alors faites-vous plaisir, commencez dès maintenant !

L'avis de Linagalatée :

Après deux ans d’une grave dépression l’inspecteur John Mercer décide de reprendre du service. L’assassin de son co-équipier et ami,  Andrew Dyson, n’a toujours pas été arrêté, et bizarrement, à peine a t’il rejoint son équipe qu’une affaire similaire à celle qui a couté la vie à Andrew, se présente. Même s’il avait été dessaisi du dossier à l’époque, Mercer, va s’investir dans l’enquête, sous l’œil très inquiet de son équipe.

Un serial killer rôde, il ne s’est pas manifesté depuis deux ans, et paraît refaire son apparition aujourd’hui. Un couple est enlevé, l’un des deux devra choisir si l’autre mourra ou s’il l’aime suffisamment pour mourir à sa place.

Le diable torture et tue à dessein celui qui aime le plus.

Je me suis décidée à lire ce roman sur les conseils de l’une de mes petites-cousines, et comme le dit l’éditeur, même si le titre est un peu ancien, si vous ne le lisez pas cette année, vous y viendrez de toute façon dans les années à venir. C’était donc le moment pour moi.

John Mercer, est vraiment le stéréotype du vieux flic, remué par tant d’horreur et par la perte d’amis, mais il ne lâchera rien, il veut retrouver le ou les coupables. On a l’impression qu’il n’a repris du service, que dans ce but unique. Fort déjà d’un beau palmarès d’arrestations, qui lui a permis d’écrire un bouquin, la seule histoire qui lui tient à cœur, n’a pas été résolue. Il la traine comme un caillou dans sa chaussure. On retrouve une étincelle de vie  en lui, quand cette nouvelle affaire se présente.

L’inspecteur Mark Nelson est le nouveau venu dans l’équipe de Mercer, il prend la place laissée vacante par Andrew. Il s’agit de sa première réelle affectation. Lui aussi est un écorché vif, il traine un passé douloureux, qui paradoxalement va l’aider et dans l’enquête et dans sa vie privée.

L’étau se resserre autour du Diable, ce malade pervers et sadique, qui se plait à humilier psychologiquement et physiquement ses victimes.

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, je ne voyais pas le lien entre les différents évènements, s’il y en avait un. J’ai peiné à comprendre les tenants et les aboutissants, et la lecture m’a parue longue.

Et même si globalement, il y avait beaucoup d’action, je ne comprenais pas les implications d’une histoire, dans l’autre. Je me suis du coup, un peu perdue à essayer de trouver des liens.

J’ai trouvé le cheminement du tueur, chaotique. Mais en revanche j’ai été complètement bluffée par son ingéniosité et par la perspicacité de Mercer et de Mark.

Le couple Jodie et Scott, pris en otage, m’a également surprise. Mais globalement je n’ai pas vraiment apprécié la lecture.

J’ai trouvé roman trop long, trop tordu, et dans l’ensemble, je me suis un peu ennuyée à le lire. Mais je reconnais tout de même, avoir eu quelques belles surprises qui m’on donné un regain d’intérêt, et qui m’ont permis d’aller au bout de ma lecture.

Si vous tenez absolument à le lire, accrochez-vous, il n’est pas mauvais, loin s’en faut, mais il vous faudra venir à bout de quelques longueurs, et ne pas vous attarder sur ce que vous ne comprenez pas. Quand aux motivations du tueur, elles demeurent assez obscures pour moi.

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18 novembre 2017

Adopted Love #2 de Alexia Gaïa

adopted love 2

Sortie VF le 2 novembre 2017

Présentation de l'éditeur : chez Hugo Poche

Alors qu'il doit faire face à ce qu'il redoutait le plus, Teagan découvre qu'il n'avait pas encore imaginé le pire. Son passé le frappe de plein fouet, faisant voler en éclats son présent et menaçant son avenir. Sera-t-il assez fort pour l'affronter ?
Au plus mal, Elena sera-t-elle capable de lui venir en aide ?

L'avis d'Izabulle:

Nous retrouvons Teagan lors du final du tome précédent. Celui-ci est emmené par la police, alors même qu'il tentait de sauver Elena des griffes de Jason et ses amis.

J'ai pu observer de nombreuses différences entre les deux tomes qui m'ont quelque peu déstabilisée.
Premièrement, le rythme est beaucoup plus lent. Alors que nous attendons avec empressement qu'Elena parle pour pouvoir redresser les torts et faire sortir Teagan de prison, celle-ci n'en fait rien. Bien sûr, son silence est justifié dans le scénario, mais malheureusement les raisons évoquées ne m'ont pas convaincue.

D'autre part, l'apparition du point de vue d'Elena aurait pu être un vrai plus. Toutefois, il a souvent été utilisé par l'auteur pour narrer des scènes du premier tome, mais du point de vue de cette dernière. Pour ma part, j'ai trouvé cela redondant et ralentissant le rythme.

Peu de temps avant le procès de Teagan, j'ai pu retrouver les sensations du premier opus. Ce suspense insoutenable, ce rythme effréné qui fait tourner la tête, et cette fusion démentielle entre Teagan et Elena, alors même qu'ils sont séparés.

Le personnage de Benito est pour moi la plus belle surprise de ce second tome. Il nous révèle une personnalité plus mature et une loyauté sans failles envers Teagan, qui réchauffe le coeur. Si l'auteur avait pour idée de nous narrer son histoire et surtout développer le rapprochement de celui-ci avec Sally, je serai aux premières loges.

Pour conclure, Adopted love est une saga très addictive et forte en émotion, même si je n'ai pas été convaincue par certains aspects du scénario proposés dans le dernier tome.

15 novembre 2017

What Light de Jay Asher

what light

Sortie VF le 12 octobre 2017

Présentation de l'éditeur : chez Michel Lafon

Après le phénomène 13 Reasons Why, le grand retour de Jay Asher !

Un premier amour inattendu.

Le poison de la rumeur.

Le récit d'une seconde chance.

L'avis de Tory :

Sierra vit plus de la moitié de l’année en Oregon avec sa famille et ses amis, mais quand les vacances de Noël arrivent, l'adolescente habite en Californie où ses parents possèdent un parc à sapins, où ils en vendent chaque année. Même si à chaque fois elle est heureuse de partir, il est toujours difficile pour elle de quitter une partie de ses amis Rachel et Elizabeth, mais pour mieux retrouver son autre amie Heather.

Alors que sa meilleure amie californienne, Heather, lui dit de prendre des libertés et de s’amuser un peu, et d’avoir une romance de Noël, ce n’est pas du tout l’objectif de Sierra, puisqu’une fois Noel passé, elle repartira directement pour l’Oregon. C’est alors qu’elle tombe sur Caleb, un garçon entouré de nombreuses rumeurs, dont Sierra essaye de ne pas tenir compte. Se noue alors une relation entre eux. Qu’adviendra-t-il une fois les fêtes passées ? Les rumeurs sur Caleb viendront-elles gâcher cette nouvelle idylle ?

Sierra est une jeune fille naïve, qui boit les paroles de tout le monde. Caleb, lui, est le héros qui ne demande qu’à être pardonné de ses erreurs passées, qui lui donnent une mauvaise réputation aux yeux de tous.

Après avoir lu et été conquise par le premier roman de Jay Asher « 13 reasons Why », j’étais impatiente de découvrir « What Light », mais je ressors de ma lecture un peu déçue.

L’histoire est lente à se mettre en place, il faudra attendre plus de cent pages, soit presque la moitié du livre, avant qu'il se passe quelque chose.

J’ai toutefois beaucoup apprécié l’ambiance de Noël qui règne dans le livre. Certaines scènes sont mignonnes, mais ne sont malheureusement pas assez approfondies, à mon sens, pour donner un peu plus de corps à la relation entre Caleb et Sierra.

L’histoire reste originale sur certains points, mais ne m’aura pas convaincue.

13 novembre 2017

Hate to love de Penelope Douglas

Hate to love Penelope Douglas

Sortie VF le 2 novembre 2017

Présentation de l'éditeur : chez Collection &H

Depuis plus de sept ans, Misha et Ryen échangent des lettres. Des lettres dans lesquelles ils se racontent, se livrent, se soutiennent. Une seule règle : ne jamais chercher à se rencontrer. Un interdit qui a convenu à Misha pendant toutes ces années. Il n’a pas besoin de connaître le visage de Ryen pour qu’elle soit sa muse, son inspiration, celle pour qui il écrit ses chansons et, quelque part, son âme sœur. Mais, un soir, il croise une jeune fille dont les goûts excentriques se rapprochent un peu trop de ceux que Ryen lui a décrits dans ses lettres pour que ce soit une coïncidence… Et alors, face à cette jeune fille d’une beauté solaire, renversante, Misha n’a aucun doute  : il sait que c’est elle. Maintenant, impossible de résister, il doit s’approcher. Quitte à ne jamais révéler à Ryen qui il est vraiment. Et quitte à découvrir une Ryen bien différente de l’idéal qu’il s’était imaginé…  

Mon avis : 

Misha et Ryen entretiennent une correspondance depuis qu'ils ont 11 ans. Ils ne s'entendaient pas tres bien au début, jusqu'au jour où ils découvrent que tous deux ont des parents séparés, cela les rapproche et sept années plus tard, après des centaines de lettres échangées, ils sont devenus les meilleurs amis du monde sans jamais s'être rencontrés, alors que seulement une cinquantaine de kilomètres les séparent. Mais ils se sont promis de ne pas se chercher, et préfèrent maintenir cette petite bulle faite de leur petit monde secret, où ils se disent tout plutot que de tout détruire avec une rencontre. 

Pourtant rencontre il y aura, même si celle ci ne sera pas préméditée, et Misha découvrira brièvement au cours de cette soiree, le visage de sa meilleure amie sans que celle-ci ne sache qui il est.

À la suite de cette soirée, Ryen ne reçoit plus de lettres de Misha, ce qui la plonge dans un profond désarroi. C'est la seule personne à qui elle dit tout, avec qui elle peut être elle-même et ne pas tricher.

Dans son lycée elle continue à faire semblant d'être quelqu'un d'autre, et la venue de Masen, un nouvel élève qui semble la haïr, ne lui remonte pas le moral. 

C'est assez bouleversant de constater le mal et la souffrance qui peut circuler au sein d'un lycée. Les moqueries, les faux semblants, les jeux de pouvoir, les poussent à être des personnages montés de toutes pièces, et tout le monde en souffre : celui qui est rejeté, mais également celui qui harcèle et qui semble se donner ainsi une certaine légitimité.

Nous sommes plus proches d'une romance New Adult que d'une Dark Romance, mais plusieurs thèmes assez durs sont abordés de différentes manières dans ce roman dont les sentiments contradictoires des personnages sont parfois très destabilisants et nous mettent mal à l'aise.   

Vous allez certainement haïr Ryen, car c'est un personnage superficiel monté de toutes pièces, elle a tout fait pour faire partie des gens populaires et n'hésite pas à se moquer des autres. Mais c'est une héroïne qui va évoluer au fur et à mesure. 

Misha est lui beaucoup plus attachant. C'est un compositeur, elle est sa muse, celle pour qui il écrit les textes de ses chansons, avec qui il les partage. J'ai adoré sa relation avec Ryen et regrette de ne pas avoir eu un aperçu plus important de leurs correspondances. 

Comme souvent dans les romans de Penelope Douglas, on est happés par l'histoire et on se pose des tas de questions dont les réponses sont apportées au compte-gouttes.

Difficile de lâcher Hate to Love avant d'avoir tourné la dernière page. 

12 novembre 2017

Un raccourci dans le temps de Madeleine L’Engle

un raccourci dans le temps

Sortie VF le 25 octobre 2017

Présentation de l’éditeur : chez Hachette Romans

Rien ne va plus pour Meg Murry, 13 ans  : son père a disparu, et personne ne s’intéresse à elle ni à ses problèmes.

Car qui voudrait d’une fille qui se met tout le temps en colère  ?

Heureusement, il y a son frère, Charles Wallace, un petit génie de cinq ans qui lit dans les pensées  : lui est toujours là pour la réconforter.

Quant à ses nouvelles et bien étranges voisines, les sorcières Mme Qui, Mme Quidam et Mme Quiproquo, elles semblent savoir où se trouvent M.Murry…

Et si Meg avait bien plus d’amis qu’elle ne le pense  ?

L'avis de Linagalatée :

Margaret Murry vit avec sa mère, chercheuse en laboratoire, et ses trois frères. Leur père, lui-même chercheur, est parti un beau matin et, malgré les rumeurs qui courent dans leur petit village, les Murry sont persuadés qu’il est parti dans le cadre de ses expériences.

Les jumeaux Sandy et Dennis sont parfaitement intégrés dans leur école, à l’inverse de Meg, qui se trouve moche, avec ses cheveux un côté raide, l’autre tout frisé, ses grosses lunettes de myopes et ses bagues dentaires, et elle n’est même pas très bonne élève. Elle est ce que l’on pourrait appeler une « ronchonneuse ».

Charles Wallace lui, n’a pas ce type de problèmes : il ne va pas encore à l’école, il a commencé à parler très tard et, aujourd’hui encore, il parle peu, et uniquement à bon escient. Il communique par la pensée surtout avec Meg.

Charles Wallace, est très ouvert sur le monde, c’est ainsi qu’il a rencontre Madame Quiproquo et ses deux amies, Madame Qui et Madame Quidam. Ce sont des fées, et elles sauraient où se trouvent leur père. Il faut absolument qu’il en parle à Meg, qu’il leur présente, qu’ils aillent chercher leur père, elles les aideront, et maman serait tellement heureuse, elle, qui lui écrit tous les jours.

C’est un conte magnifique, on s’attendrait à voir arriver des farfadets, des lucioles qui parlent, et tout un tas de petits animaux merveilleux. J’ai absolument adoré l’atmosphère.

Meg est effectivement une toute jeune adolescente, qui se sent tellement moche, qu’elle est persuadée que personne ne l’aime, à part Charles Wallace peut-être. Il lit dans ses pensées et veille toujours à ce qu’il ne lui arrive rien de mal.

D’ailleurs toute cette histoire va commencer parce que Charles Wallace parle toujours à tout le monde, et cette fois-ci, il a fait très fort, trois fées, rien que ça !

Ils ne maitrisent pas tout, mais les fées non plus d’ailleurs, mais plein de courage ils vont partir accompagnés de Calvin O’Keefe, qu’ils ont rencontré devant la maison des trois amies, au fond de la forêt. Lui-même est arrivé là, par une force incontrôlée, qu’il ne maitrise pas.

Ils vont devoir affronter CA, même si CA est immensément puissant et qu’ils ne savent pas ce qu’est CA.

Les trois fées leur ont dit de ne jamais, jamais, jamais se séparer, qu’ils pourraient ne pas pouvoir revenir, et qu’il n’était même pas sûr qu’ils puissent retrouver Monsieur Murry.

Une histoire de fées, des planètes habitées par d’autres créatures, certaines bienveillantes, d’autres pas du tout, des voyages dans l’espace-temps, une horrible masse noire et trois enfants volontaires et pétris de peur.

Madeleine L’Engle a écrit ce livre il y a plus de 50 ans. Il a été un peu remanié pour correspondre plus à notre époque, mais l’essence profonde est restée la même. A la fin du roman, la petite-fille de l’auteur nous raconte l’histoire de ce livre, comment il a pris vie sous la plume de sa grand-mère, combien de fois il a été refusé par les éditeurs, qui le trouvaient trop avant-gardiste.

Il est effectivement difficile à classifier, un conte, un roman de science-fiction, c’est difficile à dire. Pour un lectorat entre 12 et 15 ans, en tout cas, c’est une histoire pleine de charme, entrainante, et sublimement bien écrite. Une histoire qu’une grand-mère lirait le soir à ses petits-enfants, pour qu’ils fassent de beaux rêves peuplés d’enfants courageux, de fées bienveillantes, d’étoiles et de plein d’autres créatures que leur imagination voudra faire vivre.

D’autres tomes sont à venir, et prochainement « Le vent dans la porte », que je lirai avec grand plaisir.

Une adaptation Disney en mars 2018 est prévue en avril 2018, voici la bande-annonce

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11 novembre 2017

Nick and Sara #1 - Enfer de Pauline Libersart

Nick and Sara 1

Sortie VF le 27 janvier 2017

Résumé de l'éditeur : chez Black Moon Romance (numérique)

Sara-Jane, fille d’un sénateur américain, s’offre des vacances au Mexique avec sa cousine. Dès la première soirée, elle s’évanouit. Elle se réveille nue dans une chambre qu’elle ne connaît pas. Sonnée, Sara suit un mystérieux inconnu qui paraît vouloir l’aider. Mais alors qu’ils roulent à tombeau ouvert au milieu du désert, les effets des drogues s’atténuent et les souvenirs resurgissent. La jeune fille bascule dans l’horreur : kidnappée par un cartel, elle a été victime de sévices, et son sauveur, cet ange blond sexy, est l’un de ses agresseurs ! Comment pourrait-elle lui faire confiance ? Le long de la route qui les mène vers la liberté, les cadavres s’accumulent, et Sara-Jane comprend que survivre doit être sa priorité. Quitte à ne plus jamais être la même, aux risques d’y laisser son cœur.

Mon avis : 

Sara est fille de sénateur et quand elle n'est pas entourée par des gardes du corps, c'est sa mère qui la couve et l'étouffe, l'empêchant de vivre sa vie. C'est pour cela qu'elle accepte de partir en Spring break au Mexique avec sa cousine en mentant à sa famille. 

Mais ce qui devait être une escapade divertissante se transforme en cauchemar quand, une fois sur place, elle se fait enlever par un gros trafiquant de drogue, qui sait qui elle est et veut se servir d'elle comme monnaie d'échange, mais non s'en s'amuser un peu avec la jeune fille... 

Le mexicain l'offre en cadeau pour une nuit à un russe avec qui il est en affaires. Mais, à la grande surprise de Sara, le russe l'enlève à son tour et s'enfuit avec elle. 

En cavale avec son kidnappeur aux aux allures d'ange blond (elle finira d'ailleurs par l'appeler mon ange), et poursuivis par le cartel mexicain, une course-poursuite haletante va démarrer. 

J'avais beaucoup aimé la série de Pauline Libersart, Pari entre amis, et celle-ci, très différente, m'a totalement happée. 

Sara est l'image même de la jeune fille de bonne famille, belle, intelligente, gâtée et capricieuse, cette expérience traumatisante va la changer pour toujours. Sa proximité avec celui qu'elle appelle "son ange", Nick, va tout d'abord l'effrayer, car c'est un personnage solitaire et sans pitié, mais celui ci ne lui a jamais caché sa vraie nature et elle sait donc très bien à quoi s'attendre. 

Elle est consciente que plus elle passe de temps avec Nick, plus elle est soumise au Syndrome de Stockholm, qui la rapproche de plus en plus de son kidnappeur et réciproquement. 

J'ai beaucoup aimé l'évolution de Sara, sa prise de conscience et sa volonté de changer et de devenir la personne qu'elle souhaite. Elle est volontaire et courageuse et ne se fait pas de fausses idées. 

Nick est un personnage plus secret, en sait plus sur son passé au fur et à mesure de notre lecture. On comprend mieux son attitude de tueur sans scrupules. Il a également un humour très personnel, qui exaspère Sara mais qui lui donne un caractère bien particulier. Malgré sa froideur, on finit par s'attacher à son personnage. 

Le style de l'auteure est fluide, le rythme est haletant et on ne s'ennuie pas une seconde en suivant les aventures de Nick et Sara. Je ne peux que vous conseiller cette série. 

8 novembre 2017

Une histoire grande comme la main, Anne Herbauts

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Sortie le 8 novembre 2017
Présentation de l'éditeur : chez Casterman 
L'enfant-branche et son tigre embarquent dans la forêt des rêves, immense et bruissante comme la mer, où vit une grand-mère conteuse qui les embarquera à son tour dans ses histoires à elle.

L'avis d'Izabulle:

Nous partons avec ce livre dans un monde totalement imaginaire, onirique, fantasmagorique. Si en tant qu'adulte, j'ai fortement apprécié les textes tout en poésie, les métaphores et la syntaxe très soutenue, malheureusement mes enfants de 5 et 9 ans sont passés totalement à côté.

Je pense qu'ils n'ont pu comprendre grand chose des messages subliminaux qu'à voulu nous faire passer l'auteur. Le sens des cinq histoires contées (comme les cinq doigts de la main) étant trop dissimulé sous une syntaxe et un phrasé non adaptés à l'enfant.

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Les illustrations montrent une prédominance pour la couleur rouge, qui encore une fois n'a pas toujours bien été interprétée par mes enfants, qui l'assimilaient à du sang. Aussi, mon fils avait l'impression que le petit garçon ou son tigre domestique, se faisaient tout le temps "mal".

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Perplexe quant à l'accessibilité réelle de cet ouvrage aux enfants, il en demeure néanmoins une œuvre extrêmement originale et à l'écriture sublime.

8 novembre 2017

Les lettres de l'Ourse de Gauthier David et Marie Caudry

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Sortie le 8 novembre 2017
Présentation de l'éditeur : chez Casterman
L'ourse et l'oiseau se sont quittés à la fin de l'été. Elle est restée dans le Nord, il est parti vers le Sud, au soleil. Mais le manque est trop fort. Décidée à retrouver son cher oiseau coûte que coûte, l'ourse entame un long périple au bout du monde. Chaque jour, elle lui écrit pour partager les surprises de son voyage : forêt inquiétante, pêcheurs malveillants et sirènes fabuleuses, traversées du désert et de la mer...
L'avis d'Izabulle:
Nous suivons dans cette histoire une ourse, partie rejoindre dans le sud sont ami l'oiseau. Nous la suivons à travers son périple, nous faisant partager des paysages imaginaires comme ces volcans aux têtes humaines ou très réalistes comme ce champs de bataille rempli de chevaliers. C'est vraiment un fabuleux voyage que va faire cette petite ourse et elle va nous faire partager grâce aux lettres qu'elle écrit chaque jour à son ami l'oiseau, les différentes émotions qui l'assaillent.

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Mes enfants ont parfaitement ressenti toutes ces émotions, notamment quand l'ourse, à la fin de son périple, ne fait pas les retrouvailles tant attendues. C'était poignant, mais dans un même temps, l'ourse ne se laisse pas abattre et est prête à faire le chemin inverse pour retrouver son ami.
Cette belle histoire permet d'aborder avec l'enfant ses propres notions de l'amitié, du manque et de ce que chacun est prêt à faire pour retrouver l'être aimé.

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La forme originale de l'histoire sous forme épistolaire a plu à ma fille ainée, créant chez elle une forme d'attente excitée à lecture de chaque lettre et créant du coup un suspense agréable.
Les illustrations sont très belles, avec beaucoup de couleurs, mais aussi de douceur. Les dessins sont très detaillés et nous avons pris du temps de bien les observer et s'imprégner de l'ambiance distillée.
Une très belle histoire sur l'amitié, qui ne s'adresse pas aux plus petits, mais plutôt je dirai aux enfants à partir de 6 ans.

8 novembre 2017

Un papillon sous un chapeau de Bruno Gibert

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Sortie le 8 novembre 2017

Présentation de l'éditeur : chez Casterman 

Le périple autour du monde d'un papillon au destin singulier !
Et si un simple battement d'ailes pouvait changer le cours des choses ? Le papillon de cette histoire va le prouver en devenant le modèle d'un chapeau dernier cri.

L'avis d'Izabulle:

Nous faisons la connaissance d'un petit papillon bleu, qui au gré de sa promenade se pose sur un chapeau. Il est alors fait prisonnier d'un entrepreneur, qui l'emmène avec lui aux Etats Unis, jusque dans son usine de fabrication de chapeau. Mais le petit papillon s'enfuit et continue son voyage sans se soucier du fameux entrepreneur qui est à ses trousses. Finalement, le chapelier abandonne sa poursuite du papillon, se rabattant sur un papillon de tissus pour orner ses merveilleux chapeaux, que toutes les femmes vont par la suite s'arracher.

Ce livre avec sa couverture très épaisse et cartonnée et ses pages bien résistantes, est idéal pour les plus petits, qui ne manient pas toujours les livres avec beaucoup de douceur.
Chaque phrase de cette histoire est à trou, avec une image représentant un mot de la phrase. Cela permet de lire cette histoire à double voix, celle du parent et celle de l'enfant qui complète la phrase avec le mot manquant grâce à l'image correspondante. Cela rythme la lecture et donne l'impression à l'enfant qui ne sait pas encore lire, de pourvoir le faire quand même.

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Alors que mon fils de 5 ans s'appliquait à lire les images avec moi, ma fille de 9 ans a pu saisir le second niveau de lecture et échanger avec moi sur les motivations du chapelier de vouloir attraper le papillon pour confectionner ses chapeaux. Nous avons pu donc discuter autour de la condition animale et de la nécessité ou non d'utiliser des animaux pour nos vêtements ou produits cosmétiques.

Je regrette que les illustrations ne soient pas représentées avec des couleurs plus douces, qui seraient je pense plus propices à la détente en histoire du soir, par exemple.

Un livre ludique, qui aborde un sujet très actuel avec simplicité, et qui peut se lire avec des tous petits, comme avec des plus grands.

7 novembre 2017

Devil's Rock #2 - Détache-moi de Sophie Jordan

Devil's rock 2

Sortie VF le 27 octobre 2017
Présentation de l'éditeur : chez Milady
 
Grace Reeves, la fille du président des États-Unis, est une jeune femme timide et gauche. Fatiguée de toujours obéir aux ordres, elle décide d'échapper à la vigilance de sa garde rapprochée pour jouir d'un moment de réelle liberté, qui se transforme en cauchemar lorsqu'elle est kidnappée par des truands. Elle n'a d'autre choix, pour survivre, que de placer sa confiance en Reid Allister, un détenu évadé de prison dont le regard perçant l'embrase. Même si Reid semble en tout point différent du reste de ses ravisseurs, Grace peut-elle avoir foi en un homme qui n'a plus rien à perdre ?
L'avis d'izabulle:
Je ressors assez mitigée de ma lecture, sachant que j'ai apprécié de belles choses dans ce roman, mais que d'autres n'étaient pas suffisamment abouties.

Nous suivons l'histoire de Reid via ce second tome de Devil's Rock. Malgré quelques références faites au premier tome, celui-ci peut-être lu indépendamment sans difficulté.
Suite à son évasion, Reid retrouve son frère et le reste du gang, découvrant qu'ils viennent de kidnapper la fille du président, prénommée Grace. C'est alors que Reid s'interpose, quand un des membres tente de violer Grâce. Cela ne vous rappelle rien ? En effet,  la similitude avec la tentative de viol sur Briard dans le premier tome, amenant Knox à la protéger, est vraiment trop évidente et cela m'a un peu énervée, je l'avoue ! Aussi, ai-je crains que l'auteur ne nous fasse un remake de son premier livre, mais façon kidnapping cette fois-ci.

Si de nombreuses longueurs sont à relever, j'ai tout de même apprécié l'évolution de l'histoire, où Reid va finalement kidnapper Grace à ses propres ravisseurs, dans le but de la protéger bien sûr, mais aussi de l'utiliser. En effet, Sullivan qui est le commanditaire de l'enlèvement de Grace, est également celui qui a piégé Reid 11 ans plus tôt, et qui l'a envoyé en prison. Aussi, Grace et Reid se retrouvent tout les deux seuls et totalement isolés dans un refuge de montagne, appartenant au grand-père de Reid. De beaux moments vont avoir lieu, où chacun va tenter de résister à l'attirance qui l'habite.
Si dans la globalité, j'ai trouvé le scénario proposé par l'auteur plutôt original et addictif, il n'est malheureusement pas assez abouti. Reid et Grâce ne sont pas suffisamment dans l'échange, boudant et ressassant souvent dans leur coin. De fait, l'histoire d'amour naissante n'est pas forcément crédible à mes yeux et l'happy end final un peu simpliste et évident.

En conclusion, une lecture agréable, originale, mais manquant de profondeur et d'émotions. 

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