The curse de Marie Rutkoski
Chevauchée farouche de Lorelei James [Riders tome 5]
Sortie VF le 25 août 2017
Présentation de l'éditeur : chez Milady, collection Romantica
Un triangle amoureux sous haute tension chez les cowboys.
Voilà tout juste un an que Chassie a épousé Trevor, un cowboy incroyablement séduisant bien décidé à renoncer au rodéo. Ils forment un couple heureux. Hélas, leur bonheur est de courte durée. Quand l’ancien partenaire de rodéo de Trevor refait surface, leur mariage est menacé. Le cowboy croyait avoir tourné définitivement la page, mais les sentiments qu’il éprouve pour Edgard sont restés intacts. Pour autant, il tient à préserver son mariage. N’existe-t-il pas une façon de concilier l’amour qu’on vit et celui qu’on a toujours rêvé de vivre ?
L'avis de Twix :
Chassie est mariée à Trévor depuis plus d'un an. Mais connaît-elle bien le passé de son mari ? Ils possèdent un ranch et survivent du mieux qu'ils peuvent face aux problèmes financiers qui s'accumulent. Et lorsque surgit Edgar, les souvenirs brûlants de Trévor remontent à la surface ; comment va-t-il affronter de nouveau ses sentiments pour cet homme et comment dire la vérité à sa femme ?
Voilà un titre auquel j'aurai dû voir un double sens !
Je dois avouer que je n'ai pas lu les tomes précédents, ce qui m'aurait certainement épargné de lire ce titre ! La couverture ne peut qu'attirer notre œil gourmand (reconnaissons-le!) et le résumé parlait de cowboys (un de mes points faibles!).
Quoi qu'il en soit, dès le début de la lecture, j'ai senti que la pente devenait glissante : du style de la savonnette tombée dans la douche et que l'on doit se pencher pour récupérer... Vous me suivez ?
Donc oui nous avons droit à une histoire bien documentée côté pratique sexuelle^^.
Et plus on est de fous...
Tant qu'à faire autant le faire à trois !
Au début du récit, rapidement, nous rentrons dans le vif du sujet - désolé pour l'image - lorsque Chassie découvre son mari en plein ébat avec son ex-amant. Et par la suite, la jeune femme va s'inviter aux jeux coquins de ces hommes.
J'ai eu peur un moment, lorsque une chèvre est arrivée au ranch...
Certes, ce n'est pas mon genre de lecture, bien que je ne sois pas réfractaire à ce type de lecture ! Parfois, il faut savoir aussi sortir de ses lectures pour innover, mais là c'est quand même le genre de série réservée à un public plus qu'averti ! Il y a de nombreuses scènes de sexe torrides qui s'apparentent plus à du porno, soyons honnêtes.
Si vous pensez que je descends en flèche ce titre, ce n'est absolument pas le cas car je dois reconnaître que j'ai aimé comment écrit Lorelei James. C'est une auteure qui sait captiver son public et maîtrise parfaitement les scènes hot. On ne peut pas lui enlever ça, il faut avoir du talent pour que le sexe soit aussi explicite et, avouons le, excitant !
Pour un public amateur de ce style de lecture, c'est certainement à découvrir.
Si vous avez besoin d'émotions fortes, lancez vous!
Emmett et Cambouy
Nous voyons ces deux amis vivre leur amitié au gré des saisons. Des preuves d'amour sont détaillées, des poèmes lus, des excuses présentées et de belles réconciliations émouvantes.
Ce soir je vais tuer l’assassin de mon fils de Jacques Expert
Sortie VF le 18 mai 2011
Présentation de l’éditeur : chez Le Livre de Poche
Quand son fils meurt, renversé par un chauffard qui a pris la fuite, Antonio Rodriguez jure à sa femme qu'il le vengera. Tandis que l'enquête piétine, il finit par découvrir le meurtrier, un cadre supérieur de sa propre entreprise dont l'attitude lui paraît très suspecte. Pourtant, un jour, les gendarmes l'informent qu'ils viennent d'arrêter le coupable. Les preuves sont formelles, l'homme est passé aux aveux. Mais ce n'est pas le même individu. Dans ce roman à quatre voix – Antonio et sa femme, Sylvia, l'assassin et son épouse –, se noue un ballet macabre, autour du thème de l’autodéfense : qui Antonio Rodriguez va-t-il tuer ce soir ?
L'avis de Linagalatée :
Antonio Rodriguez et Jean-Pierre Boulard travaillent tous deux chez Gaboriaud SA, ils ne se connaissent pas, et pour cause, l’un est le bras droit du boss, l’autre est cariste. Mais ils vont faire connaissance, l’un a tué le fils de l’autre.
Victor fait du vélo sur le bord de la route, Jean-Pierre rentre du travail, il est pressé, il a bu quatre pastis avec les potes, et sa femme ne tolère pas qu’il rentre après vingt heures, sinon il mange froid. Jean-Pierre a vu Victor, il roule bien à droite, pas de problème, il va le doubler. Mais son téléphone sonne sur le siège passager, un bref coup d’œil pour savoir qui appelle, et Victor a fait un écart et a percuté sa voiture. Ca c’est la version de Jean-Pierre, à laquelle il va s’accrocher jusqu’au bout, mais personne ne le saura, car quand il voit Victor dans le fossé, la tête en sang, il s’enfuit. Quatre pastis c’est trop, il le sait, et de toute façon, ce gosse n’avait rien à faire là, quand on est de bons parents, à vingt heures, les enfants ne trainent pas dehors !
Antonio cherchera son fils toute la nuit, et c’est la police qui le trouvera au petit matin, si le chauffard ne s’était pas enfui, l’enfant aurait peut-être pu être sauvé. Dans l’esprit de tous, il devient l’assassin, le meurtrier. Aux yeux d’Antonio et de son épouse, il devient l’homme à abattre.
C’est un sujet très délicat que le délit de fuite, et un sujet tabou que l’alcool au volant. Ni l’un, ni l’autre ne sont pardonnables quand il y a une victime. Le chauffard pense que de toute façon, se dénoncer ne rendra pas la vie à la victime, et que sa vie serait foutue, et la famille de la victime sait que sa vie est foutue, et que même si ça ne leur rend pas l’être qu’ils ont perdu, ils ont besoin que le coupable paye.
Deux points de vue forcément diamétralement opposés.
On rentre tout de suite dans la psychologie des personnages, comme dans l’urgence.
Jeen-Pierre Boulard est, ce que l’on pourrait appeler familièrement, « une tête de con », Antonio Rodriguez est un bon ouvrier, un bon mari et un bon père, le choix de celui auquel on va s’attacher est vite fait.
La souffrance de ce père est telle, que l’on se demande s’il va la dépasser un jour. Sa femme, Silvia, elle, se réfugie dans les somnifères, trop de cauchemars la torturent. Elle arrache une promesse à Antonio, il tuera l’assassin de leur fils, sinon leur vie ne pourra plus jamais être comme avant.
Un autre personnage très important est celui de Christine Boulard, l’épouse du meurtrier.
L’enquête piétine, la police n’a que très peu d’indices, mais Antonio ne lâche rien, il cherche l’assassin de son fils, et il l’a trouvé : il s’agit de Jean-Pierre Boulard. Son attitude étrange, toujours à l’épier derrière la vitre de son bureau, et puis il prend cette route, Antonio l’a suivi, et à l’endroit de l’impact, Jean-Pierre ralentit toujours, comme s’il savait ce qui c’était passé là. Et dernier point il a une voiture verte, verte comme les traces de peinture retrouvées sur le petit vélo rouge de Victor.
Christine sait également, Jean-Pierre lui ment, il l’a déjà trompée, alors elle le surveille. Ce soir-là, il lui a dit qu’il était en retard parce qu’il avait crevé, mais elle avait vérifié, pas de pneu crevé dans le coffre, et elle avait remarqué un protège lampe fêlé et des rayures rouges à l’avant droit de la voiture. Elle ne dit rien, d’ailleurs elle n’a pas tout de suite fait le rapprochement avec l’accident de ce gamin. Elle garde ça pour plus tard, quand elle en aura besoin pour faire pression sur son mari, qui maintenant elle le sait, est un meurtrier.
Antonio est prêt à passer à l’acte quand il reçoit un appel de la gendarmerie. Ils ont retrouvé le fuyard, il a avoué et sa voiture verte a encore les petites traces rouges à l’avant droit. Antonio a failli tuer un innocent !
On a presque l’impression d’être dans un huis-clos, tellement les tensions entre les personnages sont fortes. Il n’y a pas de fioritures, pas de paroles inutiles, d’ailleurs le roman se lit très vite (224 pages), mais même s’il en faisait 1000, vous ne pourriez quand même pas le poser, tant il est prenant.
Une fois encore, du grand Expert, qu’il faut lire absolument, même s’il a publié d’autres romans depuis. Celui-ci date déjà de 2011, mais je tenais vraiment à le lire.
Seul petit bémol dans cette lecture, et ceux qui ont lu « Qui » comprendront, car le schéma est identique : un enfant victime, un coupable que la police ne parvient pas à identifier, une épouse qui connaît la vérité mais qui se tait, et enfin celui qui veut faire justice. Cela n’a pas complètement gâché mon plaisir, mais je me suis tout de suite fait la réflexion.
Encore un roman qu’on aura du mal à lâcher avant de l’avoir terminé, très bonne lecture.
Une adaptation TV est également disponible en DVD. Voici la bande-annonce :
La bête de mon jardin
Jouer avec le feu de [Hot in Chicago #1] de Kate Meader
Sortie VF le 25 août 2017
Présentation de l'éditeur : chez Milady Romance
Les frères Dempsey sont sapeurs-pompiers et se débattent autant avec des immeubles en flammes que les feux de la passion...
Déçue par son ex-fiancé, Kinsley Taylor accorde plus d’importance à sa carrière professionnelle auprès du maire de Chicago qu’à sa vie amoureuse. Mais lorsqu’elle rencontre Luke Almeida, un homme aussi torride qu’impétueux, ses convictions s’effondrent. Après s’être battu avec un haut responsable de la police, Luke risque d’être renvoyé du Corps des sapeurs-pompiers. Aussitôt, Kinsley est missionnée pour y remettre bon ordre. Or à la caserne 6, c’est Luke qui commande et il ne laissera pas Kinsley lui dicter sa conduite...
Un duo explosif qui va allumer le feu !
L'avis de Twix :
Kinsley doit revoir ses priorités quant à son avenir... sans son ex -fiancé.
Parachutée à Chicago, elle travaille désormais pour le maire. Mais quand ce dernier l'envoit avertir que Mr Almeida est mis à pied suite à son comportement, la jeune femme va en avoir pour ses frais.
Lorsque on interdit à un pompier d'exercer son métier, les retombées risquent d'être terribles.
Et c'est Kinsey qui va en payer le prix!
Voilà une nouvelle série que je découvre avec ce 1er tome. Ne vous fiez pas au titre qui pourrait porter à confusion. Le terme HOT" me parait un peu trompeur, car cette romance reste somme toute très sage.
Ce premier titre met donc en place une série qui se situe dans l'univers des pompiers tant dans leur vie professionnelle que privée.
Tout d'abord Kinsley, jeune femme se retrouvant célibataire et très déçue par son ex et les hommes en général.
Et de l'autre Luke, pompier de son état, sexy et dans la force de l'âge - ce qui ne gâche rien - , n'est-ce pas Mesdames ?
Leur première rencontre n'est pas des plus amicales, et ces deux là ne sont pas du genre à se laisser faire sans se défendre !
Va donc s'ensuivre des dialogues assez houleux mais malgré cela quelque chose de plus va les attirer l'un vers l'autre. Chacun ayant une part de souffrance de leur passé, ils leur faudra baisser les armes. Ce qui est loin d'être gagné lorsque on découvre leurs fichus caractères respectifs !
Si l'histoire est basée sur ce couple, nous découvrons également Gage, un des frères de Luke, qui, avec un certain cuisinier, marche sur des oeufs à la recherche d' une relation intime...
Comme souvent dans les séries, les personnages secondaires ont toute importance. La famille de Luke est assez originale, et nul doute que certains d'entre eux seront mis en avant dans les prochains tomes.
En résumé je dirais que cela reste une histoire qui ne m'a pas transportée, mais que j'ai apprécié tout de même de par les personnages qui façonnent ce récit.
Un chat dans le coeur de Denis O'Connor
Sortie VF le 16 août 2017
Présentation de l'éditeur : chez Hautefort
Après À pas de velours de Denis O’Connor, retrouvez les aventures du Toby Jug, le Maine Coon du Northumberland, un chat plus qu’humain.
Ces charmantes chroniques vous raviront le coeur.
C'est une nouvelle année de la vie de Denis et de Toby Jug qui nous est contée. Retrouvez les habitants du cottage de la Hulotte, Toby et son humain préféré, dans de nouvelles aventures en cette année 1969, riche en événements. Mais ce sont les petites choses, les rituels du quotidien qui font sa richesse. Après tout, rien n'est plus significatif qu'une vie rythmée et vue à travers les yeux d'un chat. Et quel chat !
L'avis de Twix :
Avec plaisir, j'avais découvert A pas de velours de Denis O'Connor précédemment.
Ici, il ne s'agit pas de la suite, car l'auteur a choisi une période de sa vie en compagnie de son chat Toby Jug, en 1969.
Nous découvrons ou retrouvons nos deux ''héros'' dans leur vie de tous les jours.
Je suis toujours étonnée par les capacités de ce chat se baladant dans la campagne avec son maître tantôt effrayé tantôt curieux.
Des rencontres et des liens vont se créer, je pense en particulier à Lady May, une jument au passé difficile..
Leur année est riche d'événements petits ou grands, mais qu'ils ont traversé ensemble.
Que l'on le veuille ou non, si on a un cœur, on ne pourra qu'être touché par le lien que ces deux-là partagent !
On pourrait presque parler d'amour, car c'est bien plus que de l'amitié qui rythme le quotidien de cet homme et de son chat si unique !
Comme je l'ai dit pour le titre précédent, c'est aussi un hymne à la nature. L'auteur nous fait partager sa passion en ce sens.
À ce jour, l'auteur pleure toujours son fidèle compagnon mort en 1970. Et quand on découvre Toby grâce à ce récit, on ne peut qu'être touché par l'animal extraordinaire qu'il était !
A sa rencontre de Chloé Duval
Sortie VF le 30 août 2017
Présentation de l'éditeur : chez Milady, collection Emma
Alexandra, jeune commerciale californienne pleine d'énergie, a toujours été fascinée par la France. Quand le destin met entre ses mains la photo de son ancêtre Gabrielle D'Arcy posant au château de la Ferté-Chandeniers, lui révélant par là même ses origines françaises, la jeune Américaine n'aura de cesse de tout savoir de la vie de cette femme qui a quitté son pays pour l'Amérique. Se lançant sur les traces de son ancêtre, Alex se rend en France, et fait la connaissance du nouveau propriétaire du château.
Leur première rencontre n'aurait pu être plus désastreuse. Éric la surprenant sur son domaine, n'apprécie guère qu'une Américaine - si jolie soit-elle - s'invite dans la demeure qui comptait tant pour son père.
Alors qu'en ces lieux Gabrielle a connu les rêves, les doutes et le grand amour, sa descendante, en marchant sur ses pas, pourrait bien aller à la rencontre de sa propre destinée.
L'avis de Twix :
512 pages
Le château de Chandeniers est un lieu superbe.
Alex, arrivé de sa Californie natale, attend beaucoup de réponses qu'elle espère trouver ici.
Sur la trace de Gabrielle, son arrière arrière arrière grand-mère, elle est bien décidée à connaître le passé de son ancêtre. Et si l'accueil du maître des lieux n'est pas des plus amicaux, elle est loin de vouloir renoncer à ses démarches. Car le propriétaire de l'endroit est rustre et pas très causant!
J'attends toujours avec plaisir l'occasion de découvrir un titre de Chloé Duval.
Ayant lu auparavant et aimé d'autres romans de cette jeune auteure (Parce que c'est toi, Le temps volé...)je me suis précipitée sur cette nouvelle histoire.... sans vraiment savoir ce qui m'attendait.
Et voilà qu'une fois de plus, la magie à opéré, ayant été séduite voir littéralement absorbée par l'histoire.
Nous rencontrons deux couples : Gabrielle-Thomas et Alex-Eric
Un point commun : l'endroit où leurs amours vont débuter et surtout comment il va résister aux tempêtes...
Nous alternons entre 1900 et de nos jours.
Ce n'est nullement gênant et compréhensif, d'autant que nos couples évoluent pratiquement en même temps. Si l'on fait abstraction des époques, les relations de chacun ont des similitudes .
Et c'est là toute la magie de Chloé Duval, nous offrir une lecture tout sauf ennuyeuse !
Le début du récit est somme toute assez calme, mais au fur et à mesure, on se prend littéralement au jeu et au contexte des histoires respectives.
Et que dire des nombreux battements de cœur et les tripes au ventre que j'ai eues ?
Plus on arrive au bout plus, plus on souffre (vous êtes prévenus!) mais quel ressenti et quel talent!
Oui, j'avoue : j'adore le style de cette auteure que ce soit sa façon d'écrire ou ses personnages, à la fois forts et sensibles suivant les passages !
Tout le talent qui fonctionne parfaitement à nouveau et nous offre un très bon moment de lecture que je ne peux que vous conseiller !
Petite parenthèse bien sympathique : les allusions à un certain roux en jupons. Les fans d'Outlander comprendront !
En tout cas, c'est très drôle !
Gary Cook #1 - le Pont des oubliés de Romain Quirot et Antoine Jaunin
Sortie VF le 31 août 2017
Présentation de l’éditeur : chez Nathan
Dans un monde recouvert par les flots, une seule chance de survie : embarquer à bord de gigantesques navettes spatiales.
Gary Cook a grandi sous le pont des Oubliés, l'un des derniers refuges sur cette Terre condamnée. À quinze ans, il passe le plus clair de son temps avec Max et Elliott à bord du Neptune, leur modeste bateau de pêche. Les trois amis rêvent de prises fabuleuses et d'aventure. Autour d'eux, pourtant, le monde touche à sa fin.
Chaque année, d'immenses navettes surgissent de la mer pour fuir dans l'espace. Des navettes auxquelles les Oubliés n'ont pas accès – jusqu'au jour où Gary apprend que, pour la première fois, l'équipage vainqueur de la terrible course fantôme gagnera sa place à bord de la navette Deucalion III.
S'ils veulent faire partie du voyage, Gary, Elliott et Max vont devoir prendre tous les risques...
L'avis de Linagalatée :
Gary, Elliott et Max vivent dans un monde d’eau et de rouille, la rouille de tous les déchets et des carcasses de bateaux pourrissant au cimetière des épaves. Eux, vivent sous le pont des Oubliés, endroit parmi les moins pire, ils ont encore un toit au-dessus de leur tête et vivent au chaud. Leur quotidien c’est la pêche, grâce au bateau d’Elliott, mais même les territoires de pêche sont rationnés et il faut se battre avec d’autres, tout aussi démunis qu’eux, pour tirer son poisson de l’eau.
Mais pour combien de temps encore ? Tout le monde le dit ; la fin de la Terre approche, la mer monte inexorablement et la nuit, de violentes tempêtes font rage.
Seuls les privilégiés peuvent s’enfuir à bord de navettes, et si tous les ans les rumeurs les plus folles courent, cette année l’une d’elles a tout l’air d’être une réalité. Le vainqueur de la course fantôme gagnera sa place à bord de celle qui semble être la dernière navette à quitter la Terre : Deucalion VII.
Mais c’est la course de tous les dangers, assoiffés par cette rage de quitter la vie sous la brume, les équipages sont prêts à tous les coups bas, pour éliminer les adversaires les plus redoutables. Grand nombre y laisseront la vie.
Et s’il existait d’autres moyens ?
Je n’ai pas tout de suite réussi à me représenter le monde sous la brume, mais cela ne m’a pas empêchée de rentrer dans l’histoire dès la première page.
On est immédiatement immergés dans l’ambiance et l’atmosphère sombre et humide du pont des oubliés. La misère, l’alcool, les bars aux lumières trop vives pour être honnêtes. Et les concurrents de pêche ; Dean, une lueur folle dans le regard, Lucie, mystérieuse, débarquée d’on ne sait où, et Monsieur Hugo, énigmatique personnage, qui ne semble pas avoir sa place au sein de cette misère.
L’amitié qui lie nos trois jeunes héros, est de celle qui dure toute la vie. A la vie, à la mort ! Ils ne se parlent pas toujours beaucoup, mais se disent et ressentent l’essentiel. On s’attache très vite à eux, des âmes encore un peu pures dans cette grisaille.
Les coups durs, ils vont en subir ; des espoirs, ils vont en avoir, aussitôt effacés par la cruauté de la vie, mais ils se relèvent, petits bonhommes dans la tempête, tels des coquilles de noix promenées par les flots déchainés.
Nous allons les suivre au long de cette vie âpre et quasiment sans espoir, mais ils garderont au fond des yeux, cette petite étincelle, qui illumine chaque page de ce roman.
Je ne peux pas ne pas vous parler d’un autre personnage ; Météor, ah j’aurais adoré le rencontrer.
Une lecture très très agréable, divertissante, pleine de rebondissements, qui s’achève, plouf ! et dont on a vraiment hâte de lire la suite, sur laquelle je n’ai pu récolter encore la moindre info.
Et une vidéo qui illustre parfaitement la série