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Les chroniques d'Evenusia
linagalatee
30 mars 2018

Jeux de mains de Yves Laurent (Yves Vandeberg et Laurent Vranjes)

jeux de mains

Sortie VF le 10 Avril 2017

Présentation de l’éditeur : chez Esfera

Ce coup-ci n'était qu'un "essai" afin de m'assurer que je n'avais pas tout à fait perdu la main, mais, pour ma prochaine victime, je lui réserve une véritable petite œuvre d'art. Mon vieux Corduno, il va falloir te préparer à en baver grave. » Après deux années d'interruption, le tueur en série qui donnait des cauchemars au célèbre Inspecteur Principal David Corduno et à son équipe, décide de refaire surface afin de poursuivre sa danse macabrement perverse. Le point commun de la sixième victime avec les précédentes ? Une nouvelle phalange emportée, mais à la main gauche, cette fois. Le sang-froid de Corduno va être mis à rude épreuve au cours de cette enquête bruxelloise ponctuée de traits d'humour et de bains de sang. Mais pourquoi le meurtrier semble-t-il si bien connaître son traqueur ?

L'avis de Linagalatée :

Un tueur en série qui perpétue cinq meurtres et qui s’arrête, ce n’est franchement pas habituel. Aucune piste, aucun indice n’a permis à David Corduno, super as de la criminelle, de trouver et d’arrêter le coupable de ces crimes horribles.

Il en a encore de terribles cauchemars quand, deux ans après le dernier meurtre, la série reprend. Deux solutions : soit le meurtrier a été en prison pendant ce laps de temps et vient juste de ressortir, soit il est parvenu à se maîtriser pendant deux ans.

Corduno penche pour la première solution. Aidé de Michel Meerpoel, son adjoint et meilleur ami, et de son équipe, Alexandra, Pascal et Fabien, il va se lancer dans des recherches hypothétiques.

La victime porte toutes les signatures abominables de ce fou : les sévices, la violence, les mutilations, toujours plus acharné sur ses victimes, et surtout un petit mot pour Corduno, qui le nargue, et qui compte les morts. Toujours pas d’indice, toujours pas de piste. Corduno pense que le tueur s’arrêtera à dix puisqu’il les compte sur les doigts des mains, mais aucune certitude.

Dix, car la première victime trois ans auparavant avait été amputée du pouce droit, la suivante de l’index, la troisième du majeur, etc… et avec le sixième cadavre, le tueur a attaqué l’autre main et laissé le message suivant :

« Alors Dave, tu penses toujours à moi ?

Tu arrives à dormir la nuit ?

Prêt à reprendre la partie où on l’a abandonnée ?

Et de 6 ! »

Jeux de mains était le titre parfait pour ce roman presque parfait !

Premier essai d’une écriture à quatre mains, essai réussi, Messieurs Yves Vandeberg et Laurent Vranjes.

David Corduno, est un véritable pitbull croisé avec un ours, pitbull parce qu’il ne lâche jamais l’affaire, ours dans le sens gros nounours. Il a des valeurs morales qui font de lui, un homme très attachant. Profondément gentil. Il a enfin rencontré l’amour sur le tard, et est une véritable crème avec sa compagne.

Il considère Michel, son meilleur ami et adjoint, comme son frère, et veille sur son équipe comme une poule veillerait sur ses poussins.

Son équipe a un grand respect pour lui, et ne rechigne jamais devant les heures imposées, nécessaires à la résolution rapide des enquêtes, et celle-ci particulièrement. Ils ont confiance en lui et en son jugement.

L’enquête piétine mais ce n’est pas par manque d’investissement, tous sont à 200 %, mais les victimes s’enchainent.

On assiste aux autopsies, les détails peuvent parfois heurter les âmes plus sensibles, mais globalement elles sont nécessaires pour bien cerner la psychologie du tueur, parce que malheureusement elles ne dévoilent pas le mobile, uniquement les faits.

L’enquête monte crescendo, et avec elle, l’angoisse du nombre de victimes qui se rapproche inexorablement de 10, mais rien ne dit que le tueur s’arrêtera là, il pourrait tout à fait attaquer les orteils !

Pour ma part, un excellent thriller qui vous tiendra en haleine du début à la fin. J’ai trouvé très original que l’histoire ne commence qu’avec la seconde vague de meurtres et cette coupure de deux ans.

Petit détail qui prouve, s’il en fallait, que les auteurs ont soigné les détails jusqu’au bout : l’affaire se déroulant en Belgique, quelques expressions nous sont inconnues, et sont recensées dans un petit dictionnaire à la fin du roman.

Un tout petit bémol, à la fin, mais je ne vous en dis pas plus, vous me direz en commentaire, si vous avez eu le même ressenti que moi.

Vivement un tome 2, je ne suis pas prête de me lasser de cette écriture à quatre mains, qu’elle nous raconte encore des histoires de vilains.

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27 mars 2018

Derrière les portes de B.A. Paris

Derrière les portes BA PARIS

Sortie VF le 3 Janvier 2018

Présentation de l'éditeur : chez Le Livre de Poche 

Jack et Grace ont tout pour eux. Le charme, l’amour, l’aisance financière, une superbe maison. Lui, avocat brillant, elle, maîtresse de maison idéale. Le bonheur. Du moins, en apparence. Pourquoi ne voit-on jamais Grace sans son mari ?

Nous avons tous dans notre entourage un couple comme celui qu’ils forment, le genre de duo qui fait rêver. Et pourtant, parfois, un mariage parfait cache un mensonge parfait.

Et vous, connaissez-vous vraiment vos amis ?

L'avis de Linagalatée :

La vie n’est pas facile pour Grace. Elle travaille chez Harrod’s et son métier d’acheteuse de fruits, l’expédie souvent à l’autre bout du monde. Effectivement on pourrait rêver pire, mais Grace assume la charge de sa petite sœur Millie, de dix-sept ans de moins qu’elle, et qui est placée en école spécialisée, elle est trisomique. Grace a trente-quatre ans, et n’a jamais vraiment fait sa vie, ses parents de voulaient pas de Millie, et du fait de son handicap, ne s’en occupent pas du tout.

Mais un jour qu’elle est en compagnie de Millie au parc, un dimanche, elle va faire la rencontre de Jack, un peu plus âgé qu’elle, brillant avocat. Et Jack aime ce qu’il voit en Grace, son dévouement pour Millie, son sens des responsabilités, sa beauté aussi et son dévouement.

Très vite Jack va lui demander sa main, et Grace accepte, complètement sous le charme de cet homme, qui lui a promis de prendre Millie avec eux, chez eux, dès ses dix-huit ans, c’est-à-dire dans un an.

On ne pourrait rêver meilleur mari, attentionné, charmeur, toujours élégant.

On ne pourrait rêver meilleure épouse, attentionnée, charmante, élégante, douée pour la cuisine, dévouée à son mari et à sa sœur.

Les parents de Grace et Millie partiront vivre leur retraite en Nouvelle-Zélande, juste après le mariage.

Millie est demoiselle d’honneur, mais alors qu’elle est au bras de Jack, elle tombe dans les escaliers de la Mairie, et se casse la jambe. Elle est conduite à l’hôpital et Grace va devoir choisir entre se marier ou reporter la noce. Mais Jack a l’air tellement contrarié, ça voudra dire attendre avant de vivre ensemble, partir en voyage de noces, vraiment ce serait trop bête de ne pas continuer la fête comme prévu.

Dès leur départ pour la Thaïlande, Grace va entre apercevoir le véritable visage de Jack, Après, elle fera plus que l’entre apercevoir, elle va se prendre la réalité en pleine face, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne s’attendait pas du tout à ça.

En apparence un couple que tout le monde rêverait de former, … ou pas !

Waow quelle claque magistrale. J’ai entendu tellement d’éloges sur ce roman, que je n’ai pas vu passer il y a un an, quand il est sorti en grand format, qu’il fallait absolument que je le lise, sans même savoir quel en était le sujet.

Je ne l’ai pas lu, le l’ai dévoré jusque tard dans la nuit.

La première chose que l’on pense est qu’un homme tel que Jack, n’existe pas dans la vraie vie. Si, si, ça existe, et c’est bien ce qui est terrible.

L’homme qui prévoie tout, anticipe tout, que rien ne prend au dépourvu, le mec qui a un self-control de malade ! Il est exactement l’image de l’homme parfait que l’on se représente, mais il ne faut pas gratter sous la surface dessous se cache un monstre qui n’a aucun état d’âme et qui est prêt à tout pour arriver à ses fins.

Grace, elle, est également la femme parfaite. Toujours jolie, complètement dévouée à son mari et à sa sœur, excellente cuisinière, maitresse de maison hors-pair. Ah, elle ne l’avait pas vu venir, Jack, !

On pourrait penser, que nous, on ne se serait pas laissées tomber dans ce piège. Qu’on a assez de caractère pour échapper à ça ! Détrompez-vous, on aurait certainement succombé pareil, quand on n’est pas méchant de nature, on a parfois du mal à penser que les autres puissent l’être.

Jack est méchant, très méchant, horriblement méchant, mais méchant comment ?

Un roman d’une force incroyable, d’une cruauté sans nom, d’une grande tendresse également entre Millie et Grace. Il faut absolument que vous le lisiez. Ne prévoyez pas de dormir tout de suite après, il va vous falloir encaisser le choc

23 mars 2018

Coupable de Jacques-Olivier Bosco

coupable

Sortie VF le 22 février 2018

Présentation de l’éditeur : chez Robert Laffont – Collection La Bête Noire 

Internée à l'adolescence parce qu'elle souffrait de troubles psychologiques, Lise s'est liée à des filles avec qui elle a tout partagé, des " monstres " comme elle. Et elle a rencontré son double.

Des années plus tard, Lise est lieutenante à la brigade criminelle de Paris. Quand elle est amenée à enquêter sur la mort de l'un de ses proches, le passé trouble de sa famille réapparaît. Et les secrets de son enfance refont surface. Que s'est-il réellement passé lorsqu'elle avait treize ans, dans cette ferme aux murs recouverts de sang ?

Et pourquoi est-elle revenue, celle qu'elle appelait sa " jumelle ", son double maléfique ?

L'avis de Linagalatée :

Lise Lartéguy continue sa course folle :  la bête qui rôde en elle, ne lui laisse aucun répit. Elle applique la Méthode que lui a apprise son père, et elle s’en sort, protégée par son parrain Pierre Boifeuras.

Elle est toujours à la BRB dirigée par Boifeuras, mais celui-ci commence à avoir des ambitions politiques, et son poste est brigué par des collègues, qui le poussent au départ. Mais il a promis à Paul Lartéguy, son meilleur ami, de toujours veiller sur Lise, de ne jamais l’abandonner à ses démons.

Lise et ses collègues viennent d’être mises sur une nouvelle affaire qui les touche de très près.

Mais Lise est toujours sur un siège éjectable, quelqu’un veut sa peau !

Parallèlement, on revit les enquêtes du binôme Paul Lartéguy et Pierre Boifeuras, au travers de l’enfance de Lise.

On retrouve Lise Lartéguy, et enfin on en apprend beaucoup sur elle et son passé, les conditions de sa naissance, ses relations avec sa mère, avec son père, ses parents entre eux, et l’arrivée du petit frère.

Je n’avais pas aimé le précédent tome Brutale, parce que justement, il me manquait toutes ces explications pour comprendre le personnage de Lise, et la justification de ses actes.

J’avais trouvé que c’était violent pour être violent, mais là enfin, on comprend tout ce par quoi elle est passée, pour devenir cette personne.

J’ai adoré cette seconde enquête, tout y trouve sa place, sa cohérence sa justification. Les passages entre passé et présent apportent la lumière nécessaire pour comprendre également qui étaient, et le binôme parfait que faisaient son père et son parrain. Avide de justice, le père de Lise ne pouvait que lui enseigner cette Méthode pour les protéger de sa violence.

Un excellent roman, une enquête bien menée, des explications qui vont nous rendre Lise plus humaine, faisant disparaître le côté robot du premier tome.

Une excellente surprise, j’ai hâte de lire la suite.

19 mars 2018

Killing Kate de Alex Lake

killing kate

Sortie VF le 21 Février 2018

Présentation de l’éditeur : chez Pygmalion

De retour de vacances, vous vous rendez compte qu’un tueur sévit dans votre ville et que toutes ses victimes vous ressemblent. 

Ça pourrait être une simple coïncidence ou une mauvaise blague, mais c’est ce que vit Kate, jeune avocate de vingt-huit ans, quand elle rentre. 

Habituée au calme des rues de Stockton Heath, elle ne se sent plus en sécurité. Très vite, elle est convaincue qu’on l’espionne, qu’elle est suivie. 

Est-elle le jouet de son imagination ou la prochaine sur la liste ? La vérité est parfois bien plus sinistre…

L'avis de Linagalatée :

Kate a 26 ans, est avocate, et sort depuis dix ans avec Phil, mais elle vient de mettre un terme à cette relation alors qu’ils vivaient ensemble et qu’elle s’apprête à partir en vacances en Turquie avec ses meilleures amies May et Gemma.

La réaction de Phil est à la hauteur de sa douleur, il devient fou, l’épie en cachette, quand autour d’eux dans leur petite ville de Stockton Heath, déjà deux crimes atroces ont été commis, et les deux victimes ressemblent étrangement à Kate.

Qui peut bien être ce malade sanguinaire et que peut-il bien vouloir à Kate ?

Cependant, elle recommence à sortir, rencontrer de nouveaux hommes, dont un d’ailleurs qu’elle avait rencontré pendant ses vacances en Turquie, et qui finalement, n’habite pas très loin de chez elle. Mais tenaillée par la peur d’être la prochaine victime de « l’Etrangleur », elle retourne vivre chez ses parents, et Phil qui n’arrête pas de la harceler et de boire plus que de raison tous les soirs, jusqu’à ne plus se souvenir de ce qu’il fait.

Alex Lake est le pseudonyme d’un auteur britannique, dont Killing Kate est le second titre. Le premier est After Anna, que j’avais adoré.

Celui-ci est de la même trempe, qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus.

Kate, May et Gemma sont soudées comme les doigts de la main. Elles ont les unes envers les autres des réactions fusionnelles, et laisseraient tout tomber pour venir au secours de celle d’entre elles, qui en aurait besoin.

Leur relation est ainsi forte, que May et Gemma sont prêtes à tout pour changer les idées de Kate suite aux deux meurtres déjà commis. Elles se relayent auprès d’elle, l’appellent régulièrement, tentent de la rassurer.

L’attitude de Phil est très déconcertante, il s’alcoolise de plus en plus pour soulager sa peine, suit et espionne Kate, pour pouvoir encore un peu vivre dans ses traces, mais avec la menace qui plane, Phil va devenir très rapidement un suspect plus que crédible.

C’est un roman surprenant à plus d’un titre. D’abord ce meurtrier, qui est-il et que veux t’il à Kate ? Le fait que ses victimes lui ressemblent tellement est quand même un fait perturbant.

Et les trois filles ont un secret, bien gardé. Enfin, c’est ce qu’elles pensaient.

J’ai adoré ce roman, je ne veux malheureusement vous en dire plus, parce que je veux absolument que vous découvriez les tenants et les aboutissants par vous-même.

La seule chose que je puisse vous dire, c’est que les personnages, que ce soit Kate, May, Gemma, Phil, Gus, Mike, Beth, sont très attachants et ont chacun un caractère bien campé.

Ah, il y a des personnages que vous ne connaissez pas et dont je vous ai parlé ?  Hum, hum, je crois qu’il va vraiment falloir que vous lisiez ce roman, sinon vous ne saurez pas, et ne comptez pas sur moi pour dire un mot de plus.

Un grand merci aux Editions Pygmalion, qui ont vraiment le truc pour nous dégoter des auteurs, dont les romans, une fois entre nos mains, ne nous laissent aucun répit.

Une chose est sûre j’attends le prochain Alex Lake avec impatience.

18 mars 2018

Identité de F. Myjany

Identité

Sortie VF le 15 Mars 2018.

Présentation de l’éditeur : Editeur la Condamine

Coupables ou innocents, victimes ou bourreaux : qui sont-ils vraiment ? Depuis trois ans, Mila part à la dérive. Dans la drogue, elle tente d'oublier l'accident qui a brisé sa trajectoire toute tracée de jeune fille de bonne famille. Depuis trois ans, Leny veille fidèlement sur Mila et l'empêche d'atteindre le point de non-retour et de se détruire totalement, tout en s'assurant que certains secrets ne remontent jamais à la surface de sa mémoire. Depuis trois ans, Sam vit dans le deuil et médite sa vengeance...

L'avis de Linagalatée :

Ah, je trouve que ce résumé en dit trop. Ne le lisez pas.

Mila est, ce que l’on appelle, une jeune fille de bonne famille, très bonne même, tout comme Leny. Leurs pères sont de grands amis.

Mais suite à un accident trois ans auparavant, Mila sombre dans l’alcool et la drogue pour oublier. Leny, lui, veille sur elle, amoureusement pourrait-on dire. Il l’approvisionne en drogue, veille sur ses dérives, et fait tout surtout, pour qu’elle ne se souvienne pas.

Mais un jour Mila rencontre Sam, et sa vie va changer.

Une fois encore, ce roman est issu de la plateforme Fyctia, et une fois encore c’est une petite pépite.

Après un début un peu bizarre, on ne sait pas trop où l’on va, qui sont ces personnages qui vivent une débauche d’alcool et de drogue, on plonge finalement assez rapidement dans le corps du sujet. Je ne vous en dirai pas plus, car il faut vraiment que vous le découvriez et que vous soyez, comme moi, un peu sous le choc de ce que vous allez apprendre, bribe après bribe.

Le personnage de Mila est très attachant, pauvre petite fille riche, paumée et fragile. Mais sa rencontre avec Sam, que l’on va apprendre à connaître également, va la sauver et le sauver lui aussi de leurs dérives respectives. Un secret les unit, et quel secret !

Leny, que l’on apprécie au début du roman, va se révéler, très différent. Protecteur, et à la fois destructeur de Mila, on va vivre sa tombée en disgrâce, mais après tout, on n’a que ce que l’on mérite, non ?

Un roman bien écrit, ponctué de phrases très courtes, qui lui impriment un rythme assez soutenu. Il ne fait que 230 pages et se lit, du coup très rapidement.

Il s’agit là d’un premier tome, j’espère que la suite tiendra ses promesses. J’ai hâte de la lire. En tout cas, une jeune auteure très prometteuse.

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6 mars 2018

La trilogie Morgenstern de Hervé Jubert

trilogie Morgenstern

Sortie VF le 14 Février 2018

Présentation de l’éditeur : aux Editions Bragelonne 

Dans une ville-décors à l’image de Londres au xixe siècle, une jeune femme est assassinée. Roberta Morgenstern, sorcière spécialisée dans les enquêtes criminelles et son assistant, Clément Martineau, vont remonter le temps pour trouver le meurtrier. La traque des suspects les entraîne en un tourbillon d’époques et de lieux, du Paris médiéval au Mexique des Aztèques. Tous les indices convergent vers le machiavélique comte Palladio, qui a ressuscité un quadrille de grands criminels pour renégocier avec le Diable son pacte d’immortalité…

L'avis de Linagalatée :

Ce livre, il se regarde avant de se lire. Tout est beau et soigné, la couverture, la tranche dorée, la finesse du papier, les caractères, les dessins.  Une fois que vous l’avez bien regardé, caressé la tranche, touché le papier, alors vous pourrez le commencer, avec précaution, finesse et douceur.

Roberta Morgenstern, est avant tout sorcière avant d’être en charge d’enquêtes criminelles. Elle est assistée de Clément Martineau, simple terrien, mais qui semble quand même doué de quelques capacités.

Si le comte Palladio les invite dans ses villes-décors, et tout d’abord à Londres, comme à la bonne époque de Jack l’Eventreur, une femme a été retrouvée éviscérée dans les bas-fonds de l’East-End, c’est bien pour se jouer d’eux. On connaît tous le meurtrier, c’est en tout cas Palladio qui en est le commanditaire, et il a pour cela ressuscité un quadrille de dangereux criminels.

Le résumé présenté par l’éditeur est celui du premier tome intitulé « Quadrille des assassins ». Il est suivi d’un second tome « Un tango du diable » dont voici le résumé : Deux ans après l'affaire du "Quadrille des assassins", Roberta Morgenstern, sorcière extravagante, vit heureuse avec M. Rosemonde, tandis que Martineau poursuit ses études de sorcier de l'air. Mais leur vie est bouleversée par l'apparition d'un tueur en série, d'un golem monstrueux venu de Prague et de Méphistophélès en personne. Le deuxième volet d'une trilogie à l'humour tonique et au rythme endiablé.

Et, enfin, pour clore la trilogie :  « Sabbat Samba » résumé ainsi : Lilith, la fille du Diable, peut-elle mourir ? Roberta Morgenstern l'a arrachée des mains de la sorcière Camilla Banshee. Mais la petite, née inachevée, est condamnée à disparaître. Seule solution pour la sauver : lui faire rencontrer les sœurs fondatrices de l'Air, de la Terre, du Feu et de l'Ether. Une course contre la montre s'engage, car Banshee n'a pas renoncé à récupérer l'enfant. Son but ultime : se servir de Lilith pour faire apparaître le Diable en personne...

Ces trois romans avaient une première fois été édités en 2008.

Pour ma part, la magie s’est arrêtée à la découverture de cette magnifique couverture. Je n’ai pas du tout adhéré ni à l’histoire, ni aux personnages. Je les ai trouvés sans profondeur, et je me suis profondément ennuyée à lire des pages entières de descriptions. Il n’y a à proprement parlé pas de rebondissements, un long moment de solitude !

Je ne suis peut-être pas assez fan de science-fiction, mais j’avais vraiment très envie de découvrir le genre steampunk, une grosse déception.

3 mars 2018

Jusqu’à ce que la vérité nous sépare de Gillian Mc Allister

jusqu'à ce que la mort nous sépare

Sortie VF le 14 février 2018

Présentation de l’éditeur : chez Milady

Rachel est en couple avec Jack depuis sept mois, et enceinte de trois. Alors que Jack commence à peine à lui présenter ses proches, la jeune femme s'inquiète : elle l'a pris en flagrant délit de mensonge plusieurs fois et certains de ses comportements lui semblent vraiment étranges. Il reçoit des courriers et des mails inquiétants, sous une autre identité, refuse de conduire et de la laisser seule chez lui. Et si Jack Ross avait un secret à cacher ? S'il avait commis des atrocités ? Pour Rachel, il est temps de découvrir qui est vraiment le père de son enfant...

La future maman enquête sur l'homme de sa vie, avec l'aide de sa meilleure amie. Le doute qui la ronge rend un de ses propres secrets de plus en plus lourd à porter : Rachel a elle aussi un passé. Est-elle aussi fiable et innocente qu'elle veut le laisser croire ?

L'avis de Linagalatée :

Quand « l’accident » arrive, Rachel et Jack sont sûrs d’eux, et même s’ils ne sont ensemble que depuis quatre mois, c’est une évidence, ce bébé, ils vont le garder et l’aimer tous les deux aussi fort qu’ils s’aiment.

Mais quatre mois, c’est bien peu pour apprendre à se connaître vraiment. Rachel est maintenant enceinte de trois mois, elle a du mal à dormir, le bip d’un message retentit sur l’IPad de Jack faisant un point de lumière dans la chambre. Qui cela peut-il être en plein milieu de la nuit ?  Elle regarde, et ne comprend pas le message, à moitié fait de langage codé, à moitié de sous-entendus. Cela suffit à mettre son cerveau en route en mode suspicion.

Qui n’a jamais été tenté de jeter un œil un message que son conjoint a reçu ? Mais il y a une différence entre être tenté, et le faire, n’est-ce pas ?

Mais admettons qu’on l’ait fait, et que l’on ne comprenne pas la teneur du message. Le cerveau se met à extrapoler des scénarios tous plus terribles les uns que les autres, et c’est la cascade.

Rachel l’a fait, et là tout est parti en vrille. La suspicion, la jalousie, le doute !

Elle qui n’a jamais eu aucun doute sur Jack, se met à en avoir plein. Elle essaie de lui en parler à mots couverts mais les réponses de Jack sont incomplètes ou ambigües.

Sur les conseils de sa meilleure amie, elle va fouiller sur le net, mais ne tombe que sur des pages d’erreur 404 (la fameuse erreur, qui veut tout dire et ne rien dire à la fois). Sa décision est prise, elle fouille le dark net, et là, elle apprend des choses sur son amoureux, que jamais elle n’aurait soupçonnées.

Le personnage de Rachel est tout en paradoxes. Elle est médecin, chef de clinique. Elle est donc bien placée pour savoir que les hormones pendant la grossesse sont en ébullition pour tout et n’importe quoi, que la sensibilité est à fleur de peau, qu’on n’est peut être pas en possession de toutes ses facultés de raisonnement. Mais elle s’obstine dans ses recherches, et on a l’impression que son cerveau et son libre arbitre ne lui appartiennent plus.

Le personnage de Jack, est fuyant, taiseux presque. On ne le connaît qu’à travers les yeux de Rachel, mais il m’a quasiment tout de suite déplu, menteur, manipulateur, mais gentil, et doux avec elle.

Cette double personnalité m’a perturbée, parce que si Rachel parle de Jack avec des mots remplis d’amour, l’auteure distille quelques petites pointes acerbes, qui nous feraient dire : « mais ne reste pas avec ce mec, tu ne sais pas où tu vas ».

Les parents de Jack donnent la même impression de secret, de non-dits, et plus Rachel va s’obstiner et avancer dans ses recherches, plus elle sent que cette famille cache décidément quelque chose.

J’ai beaucoup aimé cette ambiance, un peu glauque, un peu malsaine, qui est très bien décrite dans ce roman. Quand le cerveau part en roue libre. Elle décrit parfaitement les ressentis de la personne dans le doute, ses angoisses, ses questionnements.

Mais Rachel cache également un secret, alors qui est-elle vraiment ? Et comment peut-elle faire ces reproches à Jack, alors qu’elle même a tant à balayer devant sa porte ?

Comment va avancer ce couple ? Vont-ils surmonter tout ça, et comment ? Leur futur a t’il un avenir commun ? Et bébé Wally là-dedans ?

Un très bon roman, qui ne vous laissera pas tranquille. A peine aurez-vous connaissance d’un petit bout de leur secret respectif, que vous n’aurez qu’une hâte, en apprendre d’avantage. Attention à la nuit blanche !.

27 février 2018

Si c’est pour l’éternité de Tommy Wallach

Si c'est pour l'éternité

Sortie VF le 8 février 2018

Présentation de l’éditeur : chez Nathan

Enchanté. Moi, c'est Parker. J'ai 17 ans, je suis moyennement mignon et j'aime sécher les cours pour traîner dans les halls des hôtels chics de San Francisco. J'en profite pour perfectionner mes techniques de pickpocket. 
Ah et je n'ai pas prononcé un mot depuis la mort de mon père, il y a 5 ans. 

Voilà, vous savez (presque) tout. 

Mais laissez-moi vous raconter l'évènement le plus marquant de ma vie : ma rencontre avec Zelda Toth et ce jour où j'ai décidé de tout faire pour lui redonner le goût à la vie.

L'avis de Linagalatée :

Parker a 17 ans, en dernière année de lycée. Il est devenu muet après le décès de son père, 5 ans auparavant. Un accident de voiture, dont Parker est sorti indemne.

Sa maman se complait dans son chagrin entre un boulot d’hôtesse de l’air qu’elle n’aime plus, et l’alcool, qu’elle aime de plus en plus. Ils sont tous les deux des survivants, vivant dans l’ombre du disparu.

Quand Parker Santé va rencontrer Zelda Toth dans le restaurant d’un grand hôtel, elle prenait un petit déjeuner et lui un café, mais il avait surtout lorgné le paquet de billets qu’elle venait de ranger dans son sac à main, et dont il avait bien l’intention de la soulager.

Les choses se sont bien passées comme il l’avait prévu, c’est la suite qui a pris une toute autre tournure.

C’est un très beau roman qui met en avant deux grands et terribles sujets : la perte de parole traumatique et le suicide.

Parker ne peut plus parler, en revanche il écrit beaucoup, et très bien. Mais déjà, il est parfois difficile de communiquer à cette période de l’adolescence, alors quand la parole manque, les dialogues deviennent impossibles. Tellement, que Parker passe complètement inaperçu, et que personne dans son lycée ne fait l’effort de s’adresser à lui.

Zelda Toth a 22 ans, et la vie lui est devenue insupportable. Elle a vécu trop de choses depuis trop longtemps, a perdu trop d’êtres chers, vu trop d’horreurs.

La rencontre de ces deux personnages va peut-être changer leur vision du monde, peut-être pas, mais ils vont tenter à travers des mots et des écrits de s’épauler mutuellement, Parker doit reparler et Zelda ne doit pas mourir.

Si la décision de Zelda est volontaire, celle de Parker est subie, vont-ils parvenir à se convaincre de changer d’avis ?

L’histoire est dure mais émouvante et drôle parfois, pleine de tendresse et de heurts, c’est une histoire de la vie. Certes c’est un roman, mais les fondements de vérité sont là, et nombre de personnes adolescentes ou pas, peuvent être confrontées à l’un ou l’autre de ces problèmes.

J’ai un avis mitigé sur ma lecture. C’est très bien écrit, on passe un très bon moment, mais j’ai trouvé beaucoup de longueurs. Elles sont peut-être nécessaires au cheminent de l’esprit, mais sans être pesantes, elles sont présentes.

Malgré tout, ce roman reste une lecture que globalement j’ai aimée, mais je ne parviens pas à savoir si j’ai aimé la plume ou l’histoire, si j’ai trouvé que l’écriture manquait de dynamisme ou l’histoire de développement.

Je serai curieuse que vous me donniez vos impressions sur cette lecture.

25 février 2018

La fille du roi des marais de Karen Dionne

La fille du roi des marais

Sortie VF le 7 Mars 2018

Présentation de l’éditeur : chez JC Lattès

Enfin, Helena a la vie qu’elle mérite  ! Un mari aimant, deux ravissantes petites filles, un travail qui occupe ses journées. Mais quand un détenu s’évade d’une prison de sa région, elle mesure son erreur  : comment a-t-elle pu croire qu’elle pourrait tirer un trait sur son douloureux passé  ?

Car Helena a un secret  : elle est l’enfant du viol. Sa mère, kidnappée adolescente, a été retenue prisonnière dans une cabane cachée au fond des marais du Michigan, sans électricité, sans chauffage, sans eau courante. Née deux ans plus tard, Helena aimait cette enfance de sauvageonne. Et même si son père était parfois brutal, elle l’aimait aussi… jusqu’à ce qu’elle découvre toute sa cruauté.

Vingt ans après, elle a enfoui ses souvenirs si profondément que même son mari ignore la vérité. Mais aujourd’hui son père a tué deux gardiens de prison et s’est volatilisé dans les marais, une zone qu’il connaît mieux que personne. Malgré la chasse à l’homme lancée par les autorités, Helena sait que la police n’a aucune chance de l’arrêter. Parce qu’elle a été son élève, la seule personne capable de retrouver cet expert en survie, que la presse a surnommé Le Roi des Marais, c'est sa fille.

L'avis de Linagalatée :

Helena a 12 ans quand elle rencontre la « civilisation », elle qui est née dans le dénuement le plus total. Son père Jacob a enlevé une jeune fille de 14 ans pour l’obliger à devenir sa femme et vivre avec lui dans les marais du Michigan selon les rites indiens, sans eau courante, ni chauffage, ni électricité. Helena est née de ses multiples viols.

Aujourd’hui elle a réussi à construire sa vie, un mari aimant et deux adorables petites filles, qui ignorent tout de ses origines.

Son père qui avait été condamné à la prison à perpétuité, est parvenu à s’enfuir de prison en tuant deux gardiens. Helena sait qu’il n’aura aucun mal à semer ses poursuivants, la traque, a été toute sa vie pendant de nombreuses années.

Mais aujourd’hui Helena a grandi, elle n’a plus peur de ce père aimant et tortionnaire à la fois, elle sait qu’elle va devoir le traquer, et le battre sur son propre terrain. Il lui a tout appris,  Elle met sa famille à l’abri.

Commence alors LA TRAQUE !

Ce roman est librement adapté d’un conte d’Andersen, la fille du roi de la vase, on en retrouve d’ailleurs plusieurs petits extraits disséminés tout au long de la lecture, vous saurez à la fin pourquoi.

En entamant sa traque, Helena repense et nous raconte sa vie, depuis ses plus lointains souvenirs. Jusqu’à leur fuite, elle ne connaissait rien de la vie de sa mère, ni des conditions de la « rencontre » de ses parents.

Son père adorait Helena, il l’a même surnommée « Petite ombre », elle était sa petite ombre parfaite, il lui apprenait tout, poser des collets, les relever, pister les animaux, les tuer, les dépecer, à lire aussi dans de vieux National Géographic.

Elle passait ses journées avec lui dans les marais, à pêcher, chasser, ou tout simplement apprendre la nature.

Sa mère était l’esclave de la maison et Helena, qui calquait ses faits et gestes sur ceux son père, qu’elle idolâtrait, la traitait de même. Aucun lien ne semblait exister entre la mère et la fille.

Son père était sévère, méchant, cruel, vicieux, parfois, mais c’était quand elle faisait une bêtise, la punition était toujours exemplaire, elle devait servir à la faire réfléchir pour ne pas commettre une seconde fois la même erreur.

Mais Helena se souvient surtout, combien elle aimait son père, combien il était tout pour elle, combien elle l’admirait, elle aurait pu se passer de sa mère, mais certainement pas de son père, combien elle l’aime toujours malgré toutes les horreurs vues et subies.

C’est forcément une histoire très touchante, celle d’une enfant devenue adolescente, puis femme, qui revient sur ses souvenirs. Et même si elle parvient à analyser, et à trouver des bribes d’explications, aujourd’hui, même si elle estime que la place de ce père, est bien en prison, elle ne peut se détacher des souvenirs heureux qu’elle a avec lui.

C’est la frontière entre l’amour et la haine, des sentiments parfaitement expliqués tout au long des lignes. C’est la frontière entre le tolérable et l’inacceptable, et même si elle trouve le comportement de son père plus qu’intolérable, elle pardonne beaucoup de choses, parce qu’elle l’aime.

J’ai été très émue par cette magnifique histoire, par l’amour qui s’en dégage. J’ai été horrifiée par les actes de ce père, manipulateur, narcissique, parfois inhumain.

Helena parle peu des rapports entre ses parents, tout simplement parce qu’il n’y en avait quasiment pas, mais aussi, parce que c’est SON histoire à elle, qu’elle a décidé de nous raconter.

Son histoire entre son père et elle, qui se continue dans cette traque. Son père n’a pas choisi de s’évader si près de chez elle pour rien, elle en est certaine.

On peut se demander si une fois encore il aura le dernier mot, si la petite fille terrorisée par ce père incontrôlable a définitivement laissé place à cette femme indépendante et autonome qu’Helena est devenue.

Ce roman a été le roman de l’été dernier aux Etats-Unis, plus de 7 millions d’exemplaires vendus. Il sera disponible en France le 7 mars 2018, merci à Net Galley et aux Editions JC Lattès de nous avoir permis de le lire en avant-première.

Devant le succès littéraire rencontré aux US, et celui qu’il ne manquera pas de rencontrer en France, un film est actuellement en projet réalisé par Morten Tyldum (Imitation Game) avec dans le rôle de Helena, Alicia Vicander (The Danish Girl). Le tournage devrait débuter au début de l’été. Je suis un peu étonnée du choix de l’actrice, elle va devoir assumer ce rôle de sauvageonne cruelle. Pour l’instant aucune information n’a filtré quant à qui tiendrait le rôle du père. Ce seront de toute façon deux rôles très forts.

16 février 2018

L’archipel - Tome1 : Latitude de Bertrand Puard

l'archipel 1

Sortie VF le 7 février 2018

Présentation de l’éditeur : chez Casterman

Je m'appelle Yann Rodin. Il y a onze mois, j'entrais en seconde. Aujourd'hui, je vis dans l'Archipel, la pire prison qui existe au monde.

Yann est la victime d'un business très lucratif : l'échange d'identités. Son malheur : être le sosie de Sacha Pavlovitch, le fils d'un puissant trafiquant d'armes franco-russe, qui a acheté sa tranquilité moyennant quelques millions de dollars. Tandis que Yann clame son innocence, Sacha se fait passer pour lui et découvre une vie paisible, sur une île paradisiaque du Sud de la France. Une affaire parfaitement rodée. Du moins en apparence...

L'avis de Linagalatée :

Yann Rodin et Sacha Pavlovitch ont en commun le fait d’être des sosies parfaits, et d’avoir tous les deux 16 ans.

Yann est un jeune homme tranquille. Sacha, en digne fils de son père Anton Pavlovitch recherché par toutes les polices du monde, est également un trafiquant d’armes, déjà fiché par Interpol.

Anton veut mettre son fils au vert quelques temps, quoi de mieux que la prison pour cela ?  Sauf que ce n’est pas Sacha qui ira, ce sera Yann, et Sacha prendra tranquillement la place de Yann.

Anton a versé des millions pour cet échange d’identités. Qu’importe que Yann crie son innocence et au complot.

Mais que va faire chacun dans la peau de l’autre ?

Quelle horreur, vous vous imaginez être le parfait sosie d’un dangereux criminel ? Payer pour ses crimes ? Etre au centre d’une machination monstrueuse ?

C’est ce qui va arriver à Yann, lui si calme et tranquille, au caractère si doux. C’est un personnage très attachant, d’une bonté infinie mais plein de ressources.

Sacha, n’a aucun scrupule à penser qu’un jeune adulte, de son âge, va goûter aux affres de la prison, dans ce qu’elle a de plus sordide. Une prison futuriste isolée sur un groupe d’îlots complètement inaccessibles, rochers volcaniques au milieu de nulle part, et d’où toute tentative d’évasion est illusoire.

Il va apprendre la vie de Yann par cœur, pour prendre sa place, sans se trahir. Mais la vie de Yann est loin d’être aussi trépidante que l’était la sienne. Combien de temps va-t-il le supporter et surtout va-t-il parvenir à ne pas se trahir ? Au moins, une chose est sûre, il a le temps de réfléchir, et ne dit-on pas que de la réflexion jaillit la lumière?

Un roman non stop, sans temps morts, violent. J’ai adoré, c’est sombre, noir, complètement immoral.

C’est un premier tome, on y découvre les personnages, mais déjà le décor est planté et le ton est donné.

Une course folle, trépidante, pleine de rebondissements. Prévoyez la nuit ou tout au moins une bonne partie, car cela m’étonnerait fort que vous puissiez poser ce roman.

Ne s’adresse pas forcément à un lectorat très jeune, c’est assez violent quand même.

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