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Les chroniques d'Evenusia
chronique film
6 novembre 2018

[Chronique Film] Joueurs de Marie Monge

JOUEURS

Thriller de Marie Monge avec Tahar Rahim, Stacey Martin, Karim Leklou, Bruno Wolkowitch...

Synopsis : 

Lorsqu’Ella rencontre Abel, sa vie bascule. Dans le sillage de cet amant insaisissable, la jeune fille va découvrir le Paris cosmopolite et souterrain des cercles de jeux, où adrénaline et argent règnent. D’abord un pari, leur histoire se transforme en une passion dévorante.

L'avis de Swan : 

Après s’être fait remarquer par ses courts métrages et surtout "Marseille la Nuit" que l’on peut retrouver sur les bonus du DVD et du Blu Ray, Marie Monge réussit avec talent son passage au long métrage avec "’Joueurs".

Même si le film n’a pas su trouver son public en salles, ne passez pas à côté de ce film noir qui vous plonge au coeur du Paris la nuit et de ses quartiers cosmopolites, où se mêlent petites magouilles et cercles de jeux clandestins.

Ella (Stacy Martin) travaille très dur et consacre la plus grande partie de sa vie dans le restaurant familial. D’une vie assez monotone, elle va voir son existence chamboulée par la rencontre d’Abel (Tahar Rahim,), qui s’incruste dans son restaurant en prétendant vouloir être serveurj. Il va rapidement dévoiler sa vraie personnalité, celui du joueur sans limites. Abel va entraîner Ella dans l'enfer des salles de jeux, et lui fait goûter à son addiction. D’abord réticente, elle va trouver une émulation à gagner de l’argent facilement et ne va pas résister pas au charme et aux avances du joueur.

Mais comme toujours, la chance du débutant ne dure jamais longtemps et rapidement la roue va tourner et la gagne va laisser place aux dettes et aux problèmes. La descente aux enfers pour le couple paraît inévitable.

A mon avis, le point fort de ‘’Joueurs'' réside dans l’ambiance que la réalisatrice arrive à faire passer. Tout au long du film, l’immersion dans ces salles de jeux est totale, et Marie Monge nous démontre à quel point la passion peut être dévastatrice. 

Le duo Stacy Martin / Tahar Rahim fonctionne à merveille et donne une note encore plus crédible à l’histoire, parce qu’ici rien ne sonne faux.

Même si vous n’êtes pas joueur, laissez vous tenter par ce jeu là. 

Sortie le 7 novembre en DVD et VOD 

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6 octobre 2018

[Chronique Film] A star is born de Bradley Cooper

A star is born

 

Sortie en salles le 3 octobre 2018

Film dramatique de Bradley Cooper

Avec Bradley Cooper, Lady Gaga, Sam Elliot...

Synopsis : 

Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Tandis qu'ils tombent follement amoureux l'un de l'autre, Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d'elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus de mal son propre déclin…

L'avis de Tory : 

A star is born est le nouveau film de Bradley Cooper. Il signe là le quatrième remake du film A star is born, avec lui même, dans le rôle principal, et avec Lady Gaga en co-star. Pour ma part, je n’avais vu aucun des précédents films, même si la version avec Kris Kristofferson et Barbra Streisand était celle dont j’avais le plus entendu parler.

Ally (Lady Gaga) est une jeune femme qui essaye de trouver un équilibre entre passion et travail. Elle est serveuse dans un grand restaurant et chanteuse une fois par semaine dans un club Drag Queen. Jack (Bradley Cooper) est une rock star, une vraie, avec tout ce qui va avec : la passion pour la musique, le talent, mais aussi l’alcool et la drogue. Alors qu’un soir Ally est sur scène, Jack souhaite juste trouver un bar après son concert, pour finir la nuit. Un tourbillon d’émotions nait quand leurs regards se croisent.

Avec sa double casquette de directeur et d'acteur, Bradley Cooper nous démontre qu'il est aussi à l'aise devant que derrière la caméra. Il impressionne parfaitement en personnage de célébrité torturée. Il m’a beaucoup fait penser à Eddy Veder (chanteur du groupe Pearl Jam) et j’ai vu dans une interview qu’il a été son inspiration pour le film. 

Il fallait avoir beaucoup d’audace pour choisir Lady Gaga, et Bradley Cooper a gagné son pari en l'imposant. Elle m’a autant fait vibrer, sur les notes de la merveilleuse chanson Shallow, que rire ou pleurer. Sa performance est incroyable, grâce à un charme naturel qui crève l’écran. Son personnage, Ally, est réellement bien construit. On s’attache à elle, et à son caractère de femme qui essaye de percer dans le milieu de la musique, tout en étant réaliste du monde qui l’entoure.

J’ai adoré la Bande Originale, avec des sons assez éclectiques, aussi bien rock que pop, voir country. Les deux voix des acteurs principaux se mêlent à la perfection, et même si la BO est très présente dans le film, elle n’en est pas dérangeante pour autant.

Cette romance sur fond de rock n' roll est une réussite totale.  

 

Bradley Cooper signe là un chef d’œuvre qui fait déjà parler de lui. En route pour les Oscars...

6 août 2018

[Chronique film] Détective Dee La Légende des Rois Célestes

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Sortie en salles le 8 août 2018

Detective Dee est librement adapté des Aventures du Juge Ti, la célèbre série de romans de Robert Van Gulik.

Synopsis : 

Une vague de crimes perpétrée par des guerriers masqués terrifie l’Empire de la dynastie des Tang. Alors que l’impératrice Wu est placée sous protection, le Détective Dee part sur les traces de ces mystérieux criminels. Sur le point de découvrir une conspiration sans précédent, Dee et ses compagnons vont se retrouver au cœur d’un conflit mortel où magie et complots s’allient pour faire tomber l’Empire…

L'avis de Swann : 

Détective Dee La Légende des Rois Célestes est le troisième volet des aventures du maintenant célèbre Détective Dee (interprété pour la seconde fois par Mark Chao).  Cette saga débutée en 2011, est encore une fois dirigér par Tsui Hark, et je dois avouer que pour cette nouvelle aventure le maître du cinéma asiatique n’a pas lésiné sur les moyens.

Je passerai sur l’histoire qui mêle crime, conspiration et magie dans laquelle le Détective Dee (personnage coincé entre un Sherlock Holmes asiatique et Mandrake le magicien) est en charge de résoudre l’enquête. 

Dans ce film, à mon sens, l'histoire est un prétexte pour vous envoyer dans la tronche plus de deux heures d’action à un rythme effréné, même si le film perd un peu de sa vitesse dans la dernière demi-heure.

Parce que oui Détective Dee c’est une véritable tornade d’action, ça virevolte, ça bouge dans tous les sens. Les combats et les cascades sont de véritables chorégraphies où rien n’est laissé au hasard et la perfection est bien là.

Le film est un enchantement pour les yeux et moi qui ne suis pas un fan de 3D, j’ai été conquis par son traitement, qui vous immerge encore un peu plus dans le film.

A noter que l’humour est omniprésent, et que si on laisse de côté quelques scènes un peu kitch (le dragon ou le King Kong blanc), ce Détective Dee est bien le film à ne pas rater de cet été que l’on soit fan du cinéma asiatique ou pas.

Enfin pour les plus connaisseurs, c’est le cultissime Kenji Kawai qui signe la bande son du film.

Espèrons que le Détective Dee n’attendra pas de longues années avant  de nous rendre visite, parce que c’est toujours un plaisir de le voir.

2 août 2018

[Chronique Film] Darkest Minds : Rébellion de Jennifer Yuh Nelson

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 Sortie française le 8 août 2018

 
Film fantastique américain de Jennifer Yuh Nelson
 

Synopsis : 

Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, sont classés par couleur en fonction du danger qu’ils représentent pour la société, et parqués dans des camps. Ruby, l’une des plus puissantes d’entre eux, parvient à s’en échapper pour rejoindre un groupe de jeunes en fuite à la recherche d’un refuge. Rapidement, cette nouvelle « famille » réalise que fuir ne suffira pas dans un monde où les adultes au pouvoir les ont trahis. Ils vont mener une rébellion, unissant leurs pouvoirs pour reprendre le contrôle de leur avenir.

Mon avis  

À mi-chemin entre Hunger Games et Divergent, Darkest Minds est une adaptation fidèle et réussie du roman d’Alexandra Bracken, une dystopie young adult qui vous plonge dans un climat de violence où un groupe d’adolescents dotés d’étonnants pouvoirs psychiques tentent de trouver une certaine forme de liberté.

Ruby, Liam, Chubs et Zu étaient prisonniers dans un camp où ils étaient classés selon leur puissance, définie par des couleurs. Dotés de pouvoirs psychiques hors normes qu'elle ne maîtrise pas, Ruby cache ses aptitudes à ses compagnons de route, qui la croient comme eux. Tout d'abord méfiants, ils vont peu à peu se lier d'une profonde amitié avec la jeune fille, et l'accepter dans leur sorte de famille qu'ils se sont créés.

Adaptation du premier tome du roman, cette quête d'un monde meilleur devrait ravir les amateurs de dystopies et autres sagas adaptées au grand écran, comme la 5ème vague ou Le labyrinthe.

Amanda Stenberg, l'héroïne qui incarne Ruby, semble être la nouvelle coqueluche des films pour ados. On a déjà pu la voir dans une autre adaptation Young Adult, celle du roman de Nicola Yoon, Everything everything, et très prochainement dans l'adaptation de l'excellent The hate you give d'Angie Thomas. Ici elle est entourée d’une petite troupe très attachante, pleine d’humour et de bons sentiments. Ensemble ils vont se battre pour leur survie car leur route va s'avérer pleine d'embûches et d'ennemis. Ils vont se serrer les coudes, s'entraider et affronter le danger ensemble. Tout au long de leur périple, nos héros vont apprendre à se connaître, à se faire confiance et à s'aimer. 

Darkest Minds est un excellent divertissement qui devrait ravir un large public.

Merci à Ludovic, l'agence Cartel et 20th Century Fox, pour cette proj en avant première

30 mars 2018

[Chronique Film] Love, Simon de Greg Berlanti

Love Simon

Sortie en France le 20 juin 2018

Comédie dramatique

Avec Nick Robinson, Jennifer Garner, Josh Duhamel 

Synopsis : 

On mérite tous une première grande histoire d’amour. Pourtant pour Simon, c’est compliqué. Il a une vie normale, dans une famille  qu'il adore et entouré d'amis extraordinaires, mais il garde pour lui un grand secret: personne ne sait qu’il est gay et il ne connait pas l’identité de son premier coup de cœur, avec qui il communique en ligne. 

Mon avis : 

J’avais beaucoup aimé le roman young-adult de Becky Albertalli, Moi Simon 16 ans homo-sapiens, et j’ai tout autant apprécié le film. Rares sont les films qui traitent de l'homosexualité chez les adolescents avec finesse, sans toutefois écarter la dure réalité qui peut parfois les rattraper.

Simon est attiré par les garçons, il le sait depuis qu’il a eu treize ans. Il est entouré d’une ribambelle d’amis qui ne savent pas qu'il est gay, et il se sent seul. Et puis un jour il y a un message publié sur le blog du lycée, d’un autre garçon qui parle également de ses attirances attirances sexuelles masculines. Il s’appelle Blue, où tout au moins, c’est le pseudo derrière lequel il se cache. Simon décide d’envoyer un mail à Blue pour lui faire comprendre qu’il n’est pas seul et que lui aussi se trouve dans cette même situation.

Une véritable complicité démarre dans ces échanges. Ils se rassurent, se comprennent, s’encouragent a s’ouvrir aux autres.
Mais leurs mails sont découverts par un autre élève qui veut en profiter pour faire du chantage à Simon.

Tout au long du film, Simon va chercher à découvrir qui est Blue. Tout comme dans le roman, c’est très bien amené, car on se rend bien compte que Simon n’a que faire de l’apparence physique de son correspondant, il ne le juge pas, il est prêt à l’accepter tel qu’il est pourvu qu’il sache qui sait.

C’est un film à la fois drôle et émouvant, jamais cliché. Le côté humoristique est très présent et permet d’aborder des thèmes difficiles avec plus de légèreté.

Un film plein de sensibilité qui vous séduira à tous les coups

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11 mars 2018

[chronique Film] Un raccourci dans le temps de Ava Duvernay

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Sortie en salles le 14 mars 2018

Film fantastique d'Ava Duvernay

Distribué par Walt Disney Company 

Synopsis :

Comme la plupart des collégiens, Meg Murry manque d’assurance et tente de trouver sa place. Très intelligente (ses parents sont des scientifiques mondialement connus), elle possède - tout comme son petit frère Charles Wallace - un don rare qu’elle ne n’a pas encore exploité. La disparition inexpliquée de son père va l’amener à faire la connaissance de trois guides – Mme Quidam, Mme Qui, Mme Quiproquo– venues sur Terre pour l’aider à le retrouver. Accompagnés de Calvin, un camarade de classe, ils trouvent au cours de leur quête un raccourci spatiotemporel les entraînant vers des mondes insoupçonnés sur lesquels règne un personnage maléfique…

L'avis de Linagalatée :

Nés de parents scientifiques renommés, mais un peu « farfelus », Meg et Charles-Wallace, semblent eux aussi très intelligents, et comme leurs parents, un peu marginaux.

Meg est très introvertie et maladroite, et a du mal à se lier aux autres adolescents de son âge. Charles-Wallace, est lui, tout le contraire de sa sœur ainée. Il aurait tendance à parler à tout le monde.

Depuis que leur père a disparu, la tristesse règne dans la maison des Murry, nul ne sait s’ils le reverront un jour, il aurait disparu dans le cadre de ses recherches de voyages dans l’espace-temps.

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Mais Charles-Wallace, s’est trouvé des alliées de choix, dans les personnes de Mesdames Qui, Quidam et Quiproquo, trois fées généreuses, qui vont leur venir en aide.

Se joindra également au groupe, Calvin, un camarade de classe de Meg, mais qu’elle connaît peu, et qui ne saurait pas bien expliquer pourquoi il est là.

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Ils vont traverser d’autres mondes grâce à la compraction, raccourci spatiotemporel, que Monsieur Murry, aurait lui-même utilisée.

Merci aux Editions Hachette et aux Studios Disney de nous avoir permis de voir ce film en avant-première, avant même sa sortie aux Etats-Unis, le 7 mars 2018, et en France le 14 mars.

J’avais adoré le livre de Madeleine L’Engle, qui, malheureusement, n’a pu voir son roman édité de son vivant, puisqu’il a été écrit il y a une cinquantaine d’années, les éditeurs l’ayant jugé trop avant-gardiste.

J’ai été subjuguée par le film, les acteurs sont parfaitement à leur place dans leurs rôles respectifs, Meg, en adolescente complexée et timide, Calvin en beau gosse, preux chevalier prêt à défendre la veuve et l’orphelin, et Charles-Wallace en enfant pétillant, plein de malice et de vie, mais malgré son jeune âge, déjà bien la tête sur les épaules.

J’ai été, les adjectifs vont bientôt me manquer, complètement époustouflée par le jeu d’acteur de Deric McCabe, qui joue le rôle de Charles-Wallace, qui à, même pas 10 ans, à déjà 2 ans de métiers derrière lui. On peut déjà parier qu’il va devenir la coqueluche de Hollywood.

Le film est, à deux trois détails près sans grande importance, très fidèle au roman, mais… en mieux, parce qu’enfin on peut mettre des visages sur les fées, et quels visages, superbement maquillés et décorés de pierres précieuses pour celui d’Oprah Winfrey.

On peut enfin apercevoir les autres mondes que l’on s’était imaginés en lecture, mais … en beaucoup plus beaux que ce qu’on aurait pu rêver.

Les images sont éclatantes de couleur, et les paysages vraiment magnifiques.

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La bande originale ne fait pas pâle figure, elle est superbe. Ecrite par Ramin Djawadi (Game of Thrones, Iron Man), et chantée par Sade, Sia, Demi Lovato, pour ne citer qu’elles.

Si vous avez conservé votre âme d’enfant ou si vous voulez la retrouver, allez voir cette superbe adaptation.

Casting :

Meg Murry : Storm Reid

Charles-Wallace Murry : Deric McCabe

Dr Kate Murry : Gugu Mbatha-Raw

Dr Alex Murry : Chris Pine

Madame Qui : Mindy Kaling

Madame Quidam : Oprah Winfrey

Madame Quiproquo : Reese Witherspoon

21 février 2017

[Chronique Film] Logan de James Mangold

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Sortie en salles le 1er mars 2017

Film fantastique de James Mangold

Avec Hugh Jackman, Patrick Stewart, Dafne Keen, Boyd Holbrook,... 

Synopsis : 

Dans un futur proche, un certain Logan, épuisé de fatigue, s’occupe d’un Professeur X souffrant, dans un lieu gardé secret à la frontière Mexicaine. 
Mais les tentatives de Logan pour se retrancher du monde et rompre avec son passé vont s’épuiser lorsqu’une jeune mutante traquée par de sombres individus va se retrouver soudainement face à lui.

L'avis de Swan : 

Etait-ce un bon pressentiment, mais lorsque j’avais vu la première bande annonce de Logan fin 2016, je me doutais qu’une petite révolution était en marche dans le monde des films Marvel. Une atmosphère paraissant bien plus sombre, un super héros grisonnant et, en fond sonore, Johnny Cash reprenant "Hurt" (titre phare du groupe Nine Inch Nails), tout ces éléments réunis généraient mon impatience à voir le film.

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Je dois avouer avec un grand OUI, que mon préssentiment était juste! LOGAN, dernier volet sur le personnage de Wolverine, est une réussite totale. James Mangold, qui était déjà derrière la caméra du second volet, "Wolverine Le Combat de L’immortel" a rempilé pour ce dernier opus, mais a balayé d’un coup de griffe, toutes les ficelles les plus simples et les plus convenues des films Marvel. Mangold nous sert ici un long métrage noir et poisseux, un western moderne sauce super "anti-héros".

Un peu comme dans son biopic sur Johnny Cash (Walk the Line), le réalisateur aime à nous montrer le côté sombre et le plus destructeur de son personnage.

Sans vouloir vous raconter l’histoire, vous allez découvrir l’après X-Men. Logan n’est plus que l’ombre de lui même, il s’occupe cependant du professeur Xavier, devenu grabataire, et va se retrouver à prendre sous son aile une mystérieuse enfant poursuivie par une bande d’individus. Tout au long de ce road trip Marvelien, vous allez en prendre plein la gueule pendant plus de deux heures.

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D’abord la symbiose parfaite des trois acteurs principaux : Hugh Jackman à son zénith dans son rôle fétiche. Plus humain que jamais, son personnage nous fait oublier ses super pouvoirs, tellement ses failles sont apparentes. Patrick Stewart en Charles Xavier, merveilleux vieil homme perdant la tête, mais avec un sens de l’humour ravageur, permettant au spectateur une respiration dans cette aventure si intense. Et enfin la petite Laura, interprétée par la jeune actrice Dafne Keen, qui va vous étonner par son talent, tellement elle explose l’écran. De l’action aux scènes dramatiques, la jeune comédienne nous montre qu’elle est comme son personnage, sans limites.

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Ce qui pourra également surprendre, et peut-être choquer certains spectateurs, c’est l’extrême violence du film. Elle est montrée sans complexes, avec beaucoup d’esthétisme. On est ici plus proches de Reservoir Dogs que des précédents films de la saga.

En ce qui concerne la technique, là aussi c’est parfait, le réalisateur arrive même à vous faire oublier que vous regardez un film de SF. Avec Logan vous n'aurez pas l'impression de regarder un énième clip vidéo bourré de fonds verts.

La bande son n'est pas en reste, avec un superbe score de Marco Beltrami et quelques pop song bien placées. 

Ne cherchez plus, Logan est le meilleur film Marvel à ce jour, et devrait renvoyer à leurs copies tous les prochains films de super héros. Une œuvre magistrale qui pourrait aussi se résumer par Tout se termine là ou tout commence.

Merci à notre copinaute du Monde de Francesca de nous avoir permis d'assister à cette AP ! 

5 février 2017

|Chronique Film] Silence de Martin Scorcese

Silence de Scorcese

Sortie en salles le 8 février 2017

Film historique de Martin Scorcese avec Andrew Garfield, Adam Driver et Liam Neeson
Synopsis : 
XVIIème siècle, deux prêtres jésuites (Andrew Garfield et Adam Driver) se rendent au Japon pour retrouver leur mentor, le père Ferreira (Liam Neeson), disparu alors qu’il tentait de répandre les enseignements du catholicisme.

Au terme d’un dangereux voyage, ils découvrent un pays où le christianisme est décrété illégal et ses fidèles persécutés. Ils devront mener dans la clandestinité cette quête périlleuse qui confrontera leur foi aux pires épreuves.

L'avis de Swann : 

En sortant de la projection de Silence, je n’arrive pas a réaliser que je viens de voir le dernier film de Martin Scorsese . Même si je me doutais que je n’allais pas voir un nouveau Casino ou un Loup de Wall Street bis, le virage entamé par Scorsese est impressionnant .

Tiré du livre de Shusaku Endo (1966), le réalisateur réalise le rêve de sa vie en adaptant cette histoire. Le film raconte la quête de deux jeunes missionnaires Européens partis à la recherche de leur mentor (Liam Neeson) dans le Japon du XVIII ème Siècle. Nos deux personnages, Andrew Garfield (The Amazing Spider- Man, Tu ne tueras point) et Adam Driver (Star Wars Le Réveil de la Force) vont découvrir que la religion chrétienne n’a pas de place sur ce continent et que le peuple qui ne se soumet pas à la religion boudhiste subit les pires outrages.

 

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C’est bien d’inquisition au pays du soleil levant dont le film fait état mais pas seulement, Silence cherche à nous montrer jusqu’où l’être humain peut aller par croyance.

Le film est très lent, ce qui n’est pas dans les habitudes de Scorsese et la lenteur des plans en surprendront et agaceront peut êtres les plus aficionados du maître. A mon sens il y a plusieurs lectures concernant ce film, un acte de foi ou de spiritualité pour le réalisateur, mais ce qui me paraît plus vraisemblable, c’est que Martin Scorsese n’ayant plus rien à prouver au monde du Cinéma et plus particulièrement à Hollywood, a décider de casser tous les codes utilisés pendant toute sa carrière, pour nous montrer une autre face de son talent, l’art et la manière de faire passer des émotions dans une quasi immobilité de l’image.

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Silence ne fera pas l’unanimité et ne sera sûrement pas son plus grand succès public, mais avec ce pari réussi, Scorsese est maintenant à coup sûr en paix avec lui-même.

Bande-annonce VOST

19 janvier 2017

[chronique film] LALA LAND de Damien Chazelle

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Sortie en salles le 25 janvier 2017

Comédie romantique musicale avec Emma Stone et Ryan Gosling

Synopsis : 

Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia (Emma Stone) sert des cafés entre deux auditions.

De son côté, Sebastian (Ryan Gosling), passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance.

Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…

Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?

L'avis de Tory : 

Elle rêve d'être une grande actrice hollywoodienne et lui d'ouvrir un club de jazz. Si vous pensez que le scénario de La La Land ressemble à une énième production hollywoodienne clichée et bien vous vous trompez.

Mia et Sébastien veulent être la définition même du Rêve Américain. Alors que tout semble les opposer, leurs passions et leurs rêves vont les réunir.

La La Land va vous projeter dans un univers particulier, mélangeant le style moderne et ancien, que cela soit au niveau de la musique, de la danse, des costumes et même des décors. Ce film a tout ce qu'il faut pour satisfaire les 7 à 77 ans.

Les prestations de danse sont magnifiques et les morceaux de musique sont envoutants. On rit on est émus, on se surprend même à chantonner. N’en doutez pas, les chansons vont vous donner envie d'acheter la Bande Originale. On ne comptera pas le nombre de références cinématographiques et musicales exploitées, ce qui fait de La La Land un véritable héritage culturel.

Les performances, que cela soit au niveau du jeu d'acteurs, ou des numéros, vous transporteront et vous ne verrez pas les deux heures passer.

Après Crazy Stupid Love et  Gangster Squad, Emma Stone et Ryan Gosling se retrouvent une fois de plus dans La La Land. Damien Chazelle, le réalisateur (Whiplash), relève ainsi son pari haut la main de les remettre en scène dans un tout autre genre. L’alchimie entre les deux personnages est là.

L’étalonnage des couleurs est magnifique et donne des ambiances qui captivent encore plus le spectateur.

La La Land est un film à la fois fictif et réaliste qui insiste sur l’impact qu’ont certains choix sur notre destin. C'est également un hymne d’espoir, nous rappelant que croire en ses rêves n’est pas interdit.

Si je devais résumer La La Land en un mot : MAGIQUE !

Il n'est pas étonnant que le film ait remporté 7 Golden Globes le 8 Janvier dernier.

Prochain arrêt, les Oscars !

Bande annonce VOSTFR

27 septembre 2016

[Chronique Film] Miss Peregrine et les enfants particuliers de Tim Burton (2016)

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Sortie en salles le 5 octobre 2016

Film fantastique (+ 10 ans) de Tim Burton

Avec Eva Green, Asa Butterfield, Ella Purnell, Allison Janney, Terence Stamp, Rupert Everett, Judi Dench et Samuel L. Jackson

Synopsis
À la mort de son grand-père, Jacob découvre les indices et l’existence d’un monde mystérieux qui le mène dans un lieu magique : la Maison de Miss Peregrine pour Enfants Particuliers.
Mais le mystère et le danger s’amplifient quand il apprend à connaître les résidents, leurs étranges pouvoirs … et leurs puissants ennemis.
Finalement, Jacob découvre que seule sa propre "particularité" peut sauver ses nouveaux amis.

L'avis de Stoner : 

Même si ses derniers films nous avaient un peu déçus, il faut avouer que la sortie d’un nouveau Tim Burton reste toujours un événement. Les plus sceptiques pourront vérifier le 5 octobre qu’avec ''Miss Peregrine et les enfants particuliers’’ Tim Burton n’a rien perdu de sa superbe et qu’il réalise ici un fantastique voyage en 3D (ou pas) de plus de deux heures.

Je passerai assez rapidement sur le fait que ce film est l’adaptation d’un livre à succès de Ransom Riggs (publié en 2011) et que ce récit fantastique nous raconte l’aventure d’un jeune adolescent qui, suite à l’assassinat de son grand père paranoïaque, par d’étranges créatures, va se mettre en tête de retrouver une certaine Miss Peregrine (Eva Green) qui pourrait bien l’aider à changer le cours du temps. Notre jeune héros va arriver à convaincre son père de l’emmener au Pays de Galles là ou se trouvait pendant la seconde guerre mondiale cette fameuse Miss Peregrine, directrice d’un pensionnat bien étrange. Grace à une boucle temporelle, le héros va arriver à ses fins et rencontrer Peregrine et ses enfants si particuliers… il s’en suivra une aventure incroyable dont je ne vous dévoilerai rien de plus afin de ne pas gâcher votre plaisir.

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Ce qui m’a marqué le plus pendant ce film, c’est de voir à quel point Burton maîtrise son sujet et atteint les sommets de son art quand il traite le thème de l’enfance. Tout est habilement réuni dans le film : les rêves, les mystères, les croyances, les peurs, et même la cruauté de la guerre à travers les yeux des enfants. Même dans les moments les plus difficiles du film, Burton arrive toujours à trouver la bonne réplique afin de regarder le monde avec un peu plus de dérision. Dans ce film il s’amuse également en glissant dans de nombreuses scènes des petits clins d’oeil au cinéma fantastique d’antan. Burton joue et virevolte avec aisance sans jamais tomber dans les clichés des contes pour enfants. Miss Peregrine et ses enfants est aussi et surtout un beau pied de nez au cinéma des super héros médiocres et de plus en plus ridicules gavés de fonds verts. Maître Tim n’en n’abuse jamais et on a plaisir à voir qu’il n’a rien perdu de sa créativité dans l’univers des effets spéciaux. A mon sens, ''les enfants particuliers'' sont les vrais super héros de notre enfance, ceux de nos rêves, de nos cauchemars. Etre invisible, voler maîtriser le feu, quel enfant n’en n’a jamais rêvé. Miss Peregrine est un conte moderne qui oscille entre ''Un jour sans fin" et un mix de Mary Poppins et Peter Pan réunis mais bien plus dark.

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Côté casting, c’est une réussite totale, Eva Green, nouvelle égérie de Burton, nous montre l’étendue de son talent, le jeune héros Jacob interprété par Asa Butterfield (que l’on avait pu découvrir dans Hugo Cabret de Martin Scorsese) est lui aussi crédible dans son rôle de pré ado dépressif, il en est de même avec tous les jeunes comédiens si particuliers, avec une mention pour la jeune Ella Purnell. Burton fait également très fort avec le reste de sa distribution : Samuel L Jackson, monstre sacré au propre comme au figuré, Terence Stamp, Judi Dench et Rupert Everett viennent compléter sa galerie de personnages plus géniaux les uns que les autres. On remarquera avec étonnement l’absence de ses acteurs fétiches, ici pas d' Helena Bonham Carter, pas de Johnny Deep ni même son compositeur préféré Danny Helfman.

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Miss Péregrine est, à mon sens, un nouveau départ pour Tim Burton et le film, à n’en pas douter, trouvera sa place sans problème avec ses plus grands chef d’œuvres tels qu’Edward aux mains d’argent, Beetlejuice ou L’étrange Noël de Monsieur Jack.

Monsieur Burton vous n’avez rien perdu de votre génie, vous restez le maître enchanteur de la toile pour petits et grands.

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Tous droits réservés à 20th Century Fox France

A l'issue de la projection, nous avons eu la chance de participer à un Q&A avec Tim Burton, qui était présent. 

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 Crédit photos @Stoner pour Les Chroniques d'Evenusia

 

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