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Les chroniques d'Evenusia
young adult
13 octobre 2017

Le monde du maître du jeu de Demian et Stan Schatt

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Sortie VF le 27 septembre 2017

Présentation de l’éditeur : chez Editions Dream Land

Ryan et Paul pourraient jouer à Minecraft sans jamais s’arrêter  ! Leur amie Tiffany n’y connaît pas grand-chose, mais elle est aussi belle qu’intelligente. Et quand ils se retrouvent tous les trois prisonniers à l’intérieur du jeu, ils doivent unir leurs compétences pour survivre dans l’Overworld. 

Ensemble, les trois amis craftent des armes et découvrent leurs talents. Bien décidés à atteindre l’Ender, ils traversent des biomes incroyables et affrontent les innombrables dangers de Minecraft  : creepers, araignées, sorcières et autres créatures encore plus effrayantes...

Mais dans cette autre dimension, seuls les plus braves et les plus compétents peuvent espérer échapper à la mort. Pourront-ils vaincre l’Ender Dragon, le maître du jeu, et retrouver le chemin de leur maison  ?

 
L’amitié et le courage permettent d’affronter tous les dangers.

L’avis de Linagalatée :

Le résumé de l’éditeur étant déjà bien fourni, je ne vais pas, cette fois-ci, en faire un autre, je vais plutôt vous faire part de mes impressions et ressentis.

Il n’est pas question là de s’attacher à la psychologie des personnages, même si on peut relever un point. Autant Ryan et Paul se connaissent et s’apprécient, autant Tiffany n’est pas franchement leur amie. Ils sont dans la même classe, mais Tiffany a son groupe de copines et ne sont pas adeptes ni de Minecraft ni d’autres jeux vidéo. Cependant force est de constater que les aventures qu’ils vont traverser ensemble à travers ce jeu, vont les souder à jamais.

J’aime les jeux vidéo dans lesquels de petits héros sauvent le monde, et même si je ne connais pas Minecraft (mais je ne dis pas que je n’irai pas y faire un tour pour voir), je me suis régalée à lire ce roman.

Globalement dans tous les jeux, on doit construire des trucs, trouver des objets cachés, résoudre des énigmes, celui-ci ne déroge pas à la règle, mais nos petits aventuriers y jouent leur vie, et il risque de ne pas y avoir de « Same Player plays again » si l’un d’entre eux meurt dans le jeu.

J’ai retrouvé mes habitudes de joueur, fouiller partout pour trouver des trésors, parler aux autres personnages quand c’est possible, acheter des armes, faire des échanges, et surtout, surtout, combattre des monstres pour avancer dans le jeu.

Qui n’a jamais rêvé, grand comme petit, de pouvoir devenir un vrai personnage du jeu que l’on affectionne ? Apparemment l’un des deux auteurs, Damian, est un fan inconditionnel du jeu.

J’ai adoré l’ambiance de ce roman, j’ai même, si, si, je vais oser le dire, eu peur pour eux, vraiment ! Un très très agréable moment que cette lecture m’a offert !

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12 octobre 2017

The cruelty de Scott Bergstrom [Tome 1]

the cruelty

Sortie VF le 1er février 2017 

Présentation de l’éditeur : chez Hachette Romans

Gwendolyn Bloom a à peine sept ans lorsque sa mère est assassinée sous ses yeux, et dix-sept lorsque son père disparaît brutalement, à la même date. Cette nouvelle épreuve s’accompagne d’une découverte accablante : son père n’est pas un diplomate, comme elle l’a toujours cru, mais un espion travaillant pour le FBI, dont les alliés semblent s’être retournés contre lui, après l’avoir accusé d’être passé à l’ennemi. Désespérée, Gwendolyn décide de partir seule à la recherche de son père qui, elle en est sûre, a été enlevé et reste vivant... Commence alors pour elle une longue traque dans les recoins les plus sombres et les plus dangereux d’Europe. Suivant les indices que son père lui a laissés, à Paris, Berlin puis Prague, Gwendolyn croise les pires spécimens de l’espèce humaine. Et surtout elle comprend très vite que, pour survivre à la cruauté de son un ennemi, il faut devenir plus cruel que lui. 

L'avis de Linagalatée :

Gwendolyn Bloom n’était certes pas préparée à l’aventure qu’allait devenir sa vie à l’aube de ses 18 ans. Dix ans jour pour jour après avoir perdu sa mère dans des conditions étranges, son père disparaît. A une telle date anniversaire ça ne peut pas être un hasard, c’est également ce que pensent ses alliés au sein du FBI. Gwendolyn apprend en même temps que, non seulement son père a disparu, mais qu’l était un espion travaillant pour le FBI, mais qu’en plus, ses soi-disant alliés pensent que c’est un traître. D’ailleurs, Gwendolyn trouve qu’ils mettent bien peu de bonne volonté pour tenter de le retrouver.

Courageusement du haut de ses 17 ans et avec l’aide de son meilleur ami, Terrance, elle, va tenter de remonter la piste de son père.

Longtemps interrogée par le FBI en tant que témoin, elle a pu glaner de précieuses pistes et informations pour pouvoir commencer ses recherches.

Son voisin, et ami de son père, Bela Atzmon, va sans le vouloir la mettre sur la première piste, un code livre que Terrance va réussir à décrypter, et qui va amener Gwen à une série de chiffres et à Paris, où elle va rencontrer une amie de Bela, qui va tenter de la former rapidement à la lutte au corps à corps.

Gwen vient de mettre le premier pas dans un engrenage, dont elle va très vite perdre le contrôle.

Un thriller young adult, je ne sais pas si la catégorie existe, mais ce roman mériterait qu’on l’invente pour lui.

On aimerait tous être une Gwendoline, pleine de courage, de ténacité, sans peur (enfin presque), ce personnage qu’elle représente, qui part à la recherche de son père dans les bas-fonds de Paris, Berlin et Prague.

De ces belles villes, elle ne visitera que les recoins les plus obscurs et les plus douteux, allant se frotter et côtoyer la faune underground.

Le personnage est très attachant, par son courage bien sûr, mais aussi par son inconscience. Une gamine de 17 ans, téméraire, sachant à peine se battre et encore moins manier les armes, à l’assaut de la pègre européenne.

Elle va bénéficier d’aide, son père a encore quelques amis, sur lesquels elle peut compter, mais jusqu’à quel point ?

Elle va devoir apprendre à être sans cœur, elle ne pourra s’en sortir que si elle apprend à ne plus ressentir aucune émotion, elle va être confrontée à des choix cruels, mais dont dépendront sa survie et sa quête.

Si son père a encore quelques amis, il compte également, malheureusement, beaucoup plus d’ennemis, qui, s’ils se laisseront berner par le minois enfantin de Gwen, une fois dupés, seront encore plus cruels.

Une aventure à rebondissements multiples, très agréable à lire, qui vous tiendra en haleine au fil des pages, et dont la fin tombe comme un couperet, ouvrant une porte sur la suite, qui je n’en doute pas, nous entrainera vers des aventures encore plus incroyables.

Cependant, je déconseille la lecture de ce roman à des mineurs de 15 ans, certaines scènes sont d’une violence certaine, mais il reste quand même dans la série young adulte.

J’attends la suite avec beaucoup d’impatience, j’ai hâte d’en savoir plus, et de lire les nouveaux déboires de Gwen pour parvenir à ses fins.

10 octobre 2017

Ne compte que sur les tiens de Vincent Villeminot [La Brigade de l’Ombre Tome 3]

ne compte que sur les tiens

Sortie VF le 11 octobre 2017

 Présentation de l’éditeur : chez Casterman

Adé, la première fois, avait entendu les coups sourds de la goule se jetant avec fureur, de tout son poids, contre la porte. Depuis, elle s'arrangeait pour ne plus rien savoir, pour feindre d'ignorer. Elle se mettait des bouchons d'oreille, écoutait de la musique très fort dans sa chambre. Elle essayait de ne penser à rien pendant sept heures, d'oublier qu'une fois par mois, derrière une porte renforcée de sa propre maison, il y avait une créature susceptible de la déchirer, la massacrer, lui arracher un membre avant de fouailler, à coups de dents, son thorax et son abdomen. Et que cette créature était son père.

********ATTENTION SPOILERS SUR LES TOMES PRECEDENTS*******

L'avis de Linagalatée :

Après le carnage de la fin du tome 2, Markowicz, Jobert et Toussaint se sont vus débarqués de la police. C’est fini pour eux la « Brigade des Goules ». La direction a été reprise par Bosco, fidèle bras droit de Marko.

Diane de Moitié et Jimy se sont rapprochés et sillonnent les routes ensemble à moto, vivant au jour le jour.

Markowicz, a fui loin de la capitale et a retrouvé ses racines corses avec ses filles Adélaïde et Fleur. Ils vivent dans une maison sommaire au milieu de la forêt. Il est en plein sevrage alcoolique et a pris des mesures particulières pour pouvoir se barricader dans sa chambre, quand survient une crise. Régulièrement une fois par mois, Bosco rend visite à la petite famille, histoire de parler et de voir comment ça va.

Aucune goule n’a été recensée en Corse et il n’existe de fait, aucune structure permettant de les accueillir.

Mais un événement tragique va redistribuer les cartes, et de nouveaux joueurs vont faire leur apparition. Jouera bien qui jouera le dernier !

Ce troisième et dernier tome de la série de « La Brigade de l’Ombre » est encore différent des deux autres.

On est en Corse, et finies les enquêtes et la traque des goules. Mais la vie ne va pas être si tranquille. Markowicz a enfreint une règle avec la complicité de Bosco encore en poste, et l’agression d’Antonin, le petit ami de Fleur, va faire se resserrer les rangs du clan ! Ils n’ont plus peur, ils se protègent les uns les autres, Marko s’est rapproché de ses filles, même si les conversations sont encore tendues.

On découvre un nouveau Marko, plus humain peut-être, en tout cas plus responsable.

Adélaïde a grandit et comprend beaucoup de choses. Elle s’exprime toujours avec autant de tournures désuètes mais tellement drôles. Elle suit sa scolarité à la maison alors que Fleur est à la fac, et ne rentre que le week-end.

On dirait presque une vie familiale normale et posée, il n’en est rien, les blessures sont toujours à fleur de peau, et ne demandent qu’à ressurgir à la moindre occasion.

Et l’occasion va se présenter, c’est surtout Antonin qui en fera les frais, mais Fleur ne sortira pas indemne non plus. Marko et Adé font corps autour des leurs avec l’aide de Jimy et Diane.

Des rebondissements, des personnages qui s’affirment, surtout celui d’Adé, des situations tendues, et de la violence encore, parce qu’il semblerait bien que la vie de Marko en soit entourée.

Un père en colère peut-il être plus fort qu’une goule enragée ou bien l’inverse ?

J’ai autant apprécié ce troisième tome, même si, aux premières pages, j’ai pensé que ça manquait de punch, mais très très vite, ma lecture m’a prouvé que je m’étais bien trompée, et qu’une fois encore j’allais être plongée dans une histoire qui me tiendrait en haleine jusqu’à la fin.

10 octobre 2017

Transférés de Kate Blair

Transférés

Sortie VF le 13 avril 2017

Présentation de l’éditeur : chez Michel Lafon

Dans un futur proche, l'humanité a trouvé le moyen de soigner facilement les malades : transférer les maladies aux criminels, qui sont parqués dans des ghettos à l'écart de la société. 

C'est dans ce monde qu'est née Talia Hale. À seize ans, elle est la fille du peut-être futur Premier ministre d'Angleterre. Alors qu'elle est atteinte d'un rhume pour le plus grand dégoût de son entourage, elle va subir son premier Transfert. Mais rien ne va se passer comme prévu et Talia va sauver une petite fille d'une agression. Une petite fille qui vient des ghettos et qui va pousser Talia à découvrir l'envers du décor et l'horreur d'un système déshumanisé. 

Talia va désormais tout faire pour empêcher son père d'aggraver la situation des bidonvilles, pour sauver ses nouveaux amis qui y habitent et rectifier une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais. Elle devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et être prête à combattre tout ce en quoi elle a cru.

L’avis de Linagalatée :

Londres est aujourd’hui séparée en deux. D’un côté les laissés pour compte, les condamnés à de petites peines : Barbican. Les condamnés à de plus lourdes peines sont isolés à la Quarantaine. Mais les peines ne sont plus celles que l’on connaît aujourd’hui.

De l’autre côté,  c’est le bon côté de la société, une vie agréable, sécurisée, et sans microbes.

Ce sont les nouvelles peines, un rhume, les oreillons, une migraine, ces maladies sont transférées aux détenus par un système de transfert de sang. Pour les plus lourdes peines, le microbe est inoculé volontairement et le détenu est envoyé à la Quarantaine où il est à l’isolement complet. Et il y a les « réservistes » en cas d’épidémie de maladie grave, ils sont « en attente » de transfert.

Talia Hale a 16 ans, vit du côté « humanisé » de Londres, elle est la fille désormais unique de Malcolm Hale, candidat au poste de Premier Ministre d’Angleterre, sous la bannière du Parti National de la Loi, assisté d’Alison et de Piers, son chef de campagne. Talia ne voit désormais son père qu’en une seule entité de ces trois personnes.

Sébastien Conway du Parti Démocrate de la Justice, son adversaire, est en tête des sondages, et Piers use de tous les stratagèmes pour inverser la tendance, quitte à utiliser Talia.

Talia est enrhumée et se rend à l’hôpital pour subir un transfert. Elle en ressort guérie, mais un événement va venir bouleverser sa vie, elle va faire la rencontre de Tig, une petite fille du Barbican, elle la sauve d’une agression et devient l’héroïne du jour.

Mais cet événement va lui ouvrir les yeux sur une dure réalité à laquelle elle n’était pas du tout préparée.

Talia est encore une adolescente, mais elle est surtout la petite fille gâtée de son papa. Elle a donc parfois des réactions un peu puériles, elle n’a surtout pas l’habitude qu’on lui tienne tête !

On va découvrir la vie du Barbican grâce à Galien, le grand frère de Tig. Des immeubles délabrés, une vie de débrouille, de violence et de microbes. Talia va également la découvrir et ça va être un choc. Elle va peu à peu prendre conscience des injustices à répétition dont les habitants du Barbican sont victimes et va tenter d’y sensibiliser son père. Mais tout ce qu’elle touche ou fait se transforme en catastrophe !

Malcolm Hale, animé par une ambition et une vengeance personnelle, est complètement manipulé par Piers. C’est finalement un faible qui n’ose pas lui tenir tête pour se préserver des moments seul avec sa fille. J’ai trouvé qu’il n’était pas un personnage très intéressant, et penser qu’il sera peut-être très prochainement Premier Ministre d’Angleterre, peut faire froid dans le dos.

Galien, jeune adulte, est finalement à peu près le seul à avoir la tête sur les épaules, il s’occupe de sa petite sœur en l’absence de leur père, en Quarantaine. Il aide du mieux qu’il peut, avec ses notions de médecine, les transférés, les soulager un peu de leurs maux, panser des blessures, recoudre des plaies.

Je n’ai pas été convaincue par le scénario que j’ai trouvé globalement assez peu fouillé et des personnages superficiels, mais il s’agit donc d’un premier roman. Gageons que si suite il y a, elle sera plus travaillée. On peut également envisager de lire une suite sur l’évolution du Barbican et des lois barbares qui y sont appliquées. Qui sait !

Kate Blair a un parcours atypique. Tour à tour, conservatrice de musée, clown et cuisinière sur un bateau. Les droits audiovisuels de ce roman ont été optionnés par les créateurs de la série Orphan Black, il et se peut donc qu’un jour, on le voit porté à l’écran.

9 octobre 2017

Mes hauts, mes bas et mes coups de coeur en série de Becky Albertally

mes hauts mes bas

Sortie VF le 6 septembre 2017

Présentation de l'éditeur : chez Hachette Romans
J’ai une chose à vous avouer  :
je suis une serial crusheuse.
Un vrai cœur d’artichaut.
 
Jusqu’à maintenant, j’ai eu très exactement VINGT-SIX coups de cœur.
Mais comme ils ont débouché sur très exactement ZÉRO baisers, ça ne compte pas.
En même temps,  c'est une bonne façon de ne jamais prendre un seul râteau!
 
Cassie, ma sœur jumelle, pense que ça craint.
Sauf que Cassie n’a pas vraiment de problèmes avec les garçons, vu qu’elle préfère les filles.
D’ailleurs c’est sa copine qui m’a présenté Will, alias LE mec parfait.
Là, je le sens, mon crush numéro 27 sera le bon.
 
Enfin, je crois  ?J’ai une chose à vous avouer  :
je suis une serial crusheuse.
Un vrai cœur d’artichaut.
 
Enfin, je crois  ?
L'avis d'Izabulle:
Notre serial crusheuse s'appelle Moly et elle a 17 ans. Elle  a une sœur jumelle qui s'appelle Cassie et qui bien sure est tout l'inverse d'elle physiquement, soit blonde, mince et élancée. Molly et Cassie ont deux mamans et ne connaissent pas leur père, puisque leurs mamans ont eu recours à un don de sperme. Elles ont un petit frère de 1 an, qui est trop chou, mais qui là encore ne leurs ressemble pas du tout. En effet, c'est leur mère non biologique qui est noire, qui lui a donné naissance. Rajoutez à tout cela que la famille baigne dans la religion juive, mais qu'elle n'hésite pas à la tourner en dérision et vous obtenez un bon gros bazar très attendrissant.
L'histoire de ce livre porte essentiellement sur un pan de vie de Molly, qui se livre à nous à la 1ère personne. Molly est une jeune femme qui est extrêmement introvertie, voir dépressive et qui vit  très mal son surpoids. Son ressentiment et la haine de son corps, n'est pas toujours facile à lire pour le lecteur, d'autant plus qu'elle évolue dans un milieu très ouvert grâce à ses mères et sa sœur Cassie qui a une sexualité très active. J'ai pu regretter de nombreuses longueurs, notamment en début de roman où Molly tourne un peu en boucle sur son mal être et son obsession de trouver un garçon qui voudrait bien l'embrasser.
Si ce livre est assez moderne dans les sujets abordés et son écriture, j'ai pour le coup eu l'impression de me prendre un sacré coup de vieux. Molly utilise de nombreuses expressions en anglais, parle de sites ou réseaux sociaux que je ne connais ou fait référence à des séries télé qui me sont encore en plus inconnues. Ces éléments confirment je pense, le public cible clairement adolescent de ce livre.
En tant que mère, je recommanderai d'ailleurs cette lecture pour les ados à partir de 15 ans, car je trouve qu'elle véhicule de belles valeurs sur l'homosexualité, la religion qui sait aussi être respectueuse, l'acceptation de soi-même et bien sur l'amour !!!
Molly saura vous agacer, vous faire pleurer, mourir de rire et aimer encore et encore !

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2 octobre 2017

Covenant #1 Démon suivi de Sang-mêlé de Jennifer L. Armentrout

Covenant 1 Sang mêlé

Sortie VF le 13 octobre 2017
Présentation de l'éditeur : chez J'ai Lu

Sur une île au large de la Caroline du Nord vivent les hematoï, des individus au sang pur et aux pouvoirs divins capables de maîtriser les quatre éléments. Ceux dont la lignée a connu un métissage sont contraints de choisir leur destin : intégrer le corps des Sentinelles du Covenant pour chasser les démons, leurs ennemis originels, ou être réduits à la servitude. 

De retour depuis peu au Covenant pour des raisons qui lui appartiennent, Alexandria n’a pas le choix : fille d’une hématoï et d’un simple mortel, elle se doit de réussir l’examen lui permettant de devenir Sentinelle. L’institution applique une discipline de fer, et les relations entre sang-pur et sang-mêlé sont formellement interdites, sous peine d’exclusion, ou pire. Une règle qui pourrait être simple si Aiden, un sang-pur aux yeux couleur d’orage qu’Alex convoite depuis toujours, n’avait pas été désigné comme son entraîneur personnel…

L'avis d'Izabulle:

Le résumé présente cette nouvelle romance paranormale sous l'angle essentiellement amoureux. Or, Alexandria notre héroïne est une vrai guerrière et ce premier tome tourne essentiellement autour de l'univers paranormal et les combats plutôt qu'autour de la romance.

 

L'histoire commence sur les chapeaux de roue avec un prequel extrêmement intense et dynamique. Alex est confrontée immédiatement à ses ennemis qui sont des démons. Les démons sont des Hematoï au sang pur qui ont été mordus et transformés à leur tour en démon. Elle va devoir se battre et se retrouve très tôt confrontée à la mort. Son retour au Covenant est une nécessité. Alex est complètement détruite et qui mieux qu'Aiden, son béguin d'enfance, pour la remettre sur pied.

 

Cette nouvelle romance paranormale de J.L. Armentrout reprend les codes de toutes les sagas qui ont connu du succès. Un héroïne tête brûlée et fortement malmenée. Un mal alpha très sexy et protecteur. Et surtout un environnement paranormal crédible et suffisamment original pour nous emmener dans un dépaysement agréable.

 

Si je n'ai pas grand chose à reprocher à ce livre, ce n'est juste qu'un sentiment de déjà vu ne m'a pas quitté du début à la fin. Le prequel m'aura fortement fait penser à la saga Lux, de part ses ennemis qui absorbent l'énergie des "gentils" ; Alex qui vit seule avec sa mère comme l'était Katy et la nuque d'Alex qui chauffe quand un ennemi est dans les parages. Concernant l'arrivée au Covenant et l'entrainement d'Alex par Aiden, cela m'a fortement rappelé la saga Divergente et tout le processus de rapprochement entre Tris et Quatre, au cours de leurs entrainements.

 

Malgré la plume extrêmement agréable de J. L. Armentrout, qui fait partie de mes auteurs préférées et une histoire qui se lit très rapidement, je n'ai malheureusement pas été surprise par le déroulé du scénario proposé. Certains avis annoncent des tomes suivants meilleurs que le premier, aussi peut-être que je me laisserai tenter sachant que le final de ce tome 1 nous laisse entrevoir pour la suite un possible triangle amoureux. Je sens que des dents vont grincer !

18 septembre 2017

The curse de Marie Rutkoski

the curse

Sortie VF le 16 février 2017
Présentation de l'éditeur : chez Lumen
Fille du plus célèbre général d'un empire conquérant, Kestrel n'a que deux choix devant elle : s'enrôler dans l'armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n'est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la " malédiction du vainqueur " : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise. Elle ignore encore qu'elle est loin, bien loin, d'avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l'esclave, Arin, et comprend qu'il n'est pas qui il paraît... Mais ce qu'elle soupçonne n'est qu'une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage. Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.

L'avis d'Izabulle:

Kestrel 17 ans fait partie de l'élite Valorienne. Alors que ses journées se déroulent au rythme des invitations mondaines, des rumeurs et moments volés avec son piano, elle n'arrive à se résoudre à faire un choix. Dans six mois, elle devra choisir entre entrer dans l'armée où se marier.  Évidemment, son père, qui est le général des armées, aimerait la voir suivre ses pas, mais Kestrel sait qu'elle ne se satisfera d'aucune des deux voies offertes...
A l'occasion d'un tour en ville, elle se retrouve malgré elle au marché aux esclaves, et paie le prix fort pour un jeune esclave de 19 ans , prétendument forgeron et chanteur. Forgeron (tel est son nom d'esclave) se montre particulièrement indocile et intelligent pour un esclave Herranis. Et petit à petit, ces deux jeunes gens que tout oppose se rapprochent.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu une dystopie historique dans laquelle justement le domaine moyenâgeux était aussi réel. De la plume extrêmement soutenue de l'auteur, aux métaphores nombreuses mêlant suspense et mystère dans les dialogues, je ne me suis jamais sentie à ce point happée par un univers aussi original. L'écriture à la 3ème personne ne m'a pas le moins du monde dérangée, alors que mes habitudes de lecture sont principalement à la 1ere personne.
Nos deux protagonistes, Kestrel et Arin (Forgeron), sont des personnages très attachants, avec une profondeur et palette d'émotions très diverses. C'est un régal d'osciller entre les pensés de l'un et de l'autre, et de les voir au quotidien se battre contre leurs sentiments avec beaucoup de fierté et de retenue.

La romance n'est pas, à proprement parler, le cœur même de l'histoire, mais s'entrelace parfaitement, ou plutôt je dirai cruellement, avec le jeu de guerre politique et territorial du royaume. Je suis allée de découverte en découverte avec ce roman, comprenant finalement que l'auteur savait parfaitement à l'avance où elle souhaitait nous emmener.

Il m'arrive souvent d'avoir des coups de cœur pour des dystopies, mais celui-ci est un peu particulier. C'est précisément de l'auteur et de son écriture dont je suis tombée amoureuse ! The crime, le second tome sortira le 21 septembre 2017, et je serai là au rendez-vous.

Je tiens à remercier le blog "Songe d'une nuit d'été" grâce à qui j'ai pu découvrir ce livre via leur concours.

12 septembre 2017

Gary Cook #1 - le Pont des oubliés de Romain Quirot et Antoine Jaunin

Gary Cook 1

Sortie VF le 31 août 2017

Présentation de l’éditeur : chez Nathan 

Dans un monde recouvert par les flots, une seule chance de survie : embarquer à bord de gigantesques navettes spatiales.

Gary Cook a grandi sous le pont des Oubliés, l'un des derniers refuges sur cette Terre condamnée. À quinze ans, il passe le plus clair de son temps avec Max et Elliott à bord du Neptune, leur modeste bateau de pêche. Les trois amis rêvent de prises fabuleuses et d'aventure. Autour d'eux, pourtant, le monde touche à sa fin. 

Chaque année, d'immenses navettes surgissent de la mer pour fuir dans l'espace. Des navettes auxquelles les Oubliés n'ont pas accès – jusqu'au jour où Gary apprend que, pour la première fois, l'équipage vainqueur de la terrible course fantôme gagnera sa place à bord de la navette Deucalion III. 

S'ils veulent faire partie du voyage, Gary, Elliott et Max vont devoir prendre tous les risques...

L'avis de Linagalatée :

Gary, Elliott et Max vivent dans un monde d’eau et de rouille, la rouille de tous les déchets et des carcasses de bateaux  pourrissant au cimetière des épaves. Eux, vivent sous le pont des Oubliés, endroit parmi les moins pire, ils ont encore un toit au-dessus de leur tête et vivent au chaud. Leur quotidien c’est la pêche, grâce au bateau d’Elliott, mais même les territoires de pêche sont rationnés et il faut se battre avec d’autres, tout aussi démunis qu’eux, pour tirer son poisson de l’eau.

Mais pour combien de temps encore ? Tout le monde le dit ; la fin de la Terre approche, la mer monte inexorablement et la nuit, de violentes tempêtes font rage.

Seuls les privilégiés peuvent s’enfuir à bord de navettes, et si tous les ans les rumeurs les plus folles courent, cette année l’une d’elles a tout l’air d’être une réalité. Le vainqueur de la course fantôme gagnera sa place à bord de celle qui semble être la dernière navette à quitter la Terre : Deucalion VII.

Mais c’est la course de tous les dangers, assoiffés par cette rage de quitter la vie sous la brume, les équipages sont prêts à tous les coups bas, pour éliminer les adversaires les plus redoutables. Grand nombre y laisseront la vie.

Et s’il existait d’autres moyens ?

Je n’ai pas tout de suite réussi à me représenter le monde sous la brume, mais cela ne m’a pas empêchée de rentrer dans l’histoire dès la première page.

On est immédiatement immergés dans l’ambiance et l’atmosphère sombre et humide du pont des oubliés. La misère, l’alcool, les bars aux lumières trop vives pour être honnêtes. Et les concurrents de pêche ; Dean, une lueur folle dans le regard, Lucie, mystérieuse, débarquée d’on ne sait où, et Monsieur Hugo, énigmatique personnage, qui ne semble pas avoir sa place au sein de cette misère.

L’amitié qui lie nos trois jeunes héros, est de celle qui dure toute la vie. A la vie, à la mort ! Ils ne se parlent pas toujours beaucoup, mais se disent et ressentent l’essentiel. On s’attache très vite à eux, des âmes encore un peu pures dans cette grisaille.

Les coups durs, ils vont en subir ; des espoirs, ils vont en avoir, aussitôt effacés par la cruauté de la vie, mais ils se relèvent, petits bonhommes dans la tempête, tels des coquilles de noix promenées par les flots déchainés.

Nous allons les suivre au long de cette vie âpre et quasiment sans espoir, mais ils garderont au fond des yeux, cette petite étincelle, qui illumine chaque page de ce roman.

Je ne peux pas ne pas vous parler d’un autre personnage ; Météor, ah j’aurais adoré le rencontrer.

Une lecture très très agréable, divertissante, pleine de rebondissements, qui s’achève, plouf ! et dont on a vraiment hâte de lire la suite, sur laquelle je n’ai pu récolter encore la moindre info.

Et une vidéo qui illustre parfaitement la série

7 septembre 2017

Famous in Love de Rebecca Serle

Famous in love

 Sortie VO le 5 juillet 2017

Présentation de l'éditeur : chez Hachette Romans

Paige a dix-sept ans et sa vraie passion, c’est la lecture. Pas celle de romans, mais de scénarios, de bibles cinéma. Elle ne rêve pas de Hollywood mais en fait… elle en rêve quand même un peu ! Quand elle est choisie pour jouer le premier rôle dans l’adaptation au cinéma d’un roman à succès, c’est la révolution ! Adieu les rues tranquilles de sa petite ville, bonjour la plage de l’île de Maui et les plateaux de tournage ! Comble du bonheur, elle partage la vedette avec le très sexy Rainer Devon, dont la compagnie est plus qu’agréable. C’est justement là que les choses se compliquent : quand la vie se met à ressembler à un écran de cinéma, tout peut déraper. C’est ce qui se profile quand débarque sur le tournage Jordan Wilder, le bad boy d’Hollywood, censé interpréter le rival de Rainer. Alors la vue de Paige devient un cauchemar, exactement comme celle de son personnage… Qui a dit que la célébrité était un but dans la vie, surtout quand on a 17 ans ?

L'avis de Tory : 

Paige Townsen est une lycéenne qui vient d’être castée pour la prochaine adaptation cinématographique du best-seller, « Locked ». Alors qu’elle menait une vie banale d’étudiante, accompagnée de ses deux meilleurs amis de toujours, Cassandra et Jake, sa vie va changer du tout au tout. Elle se retrouve à partager l’écran avec Rainer Devon et Jordan Wilder, deux acteurs rivaux, adulés du monde entier.

Mais alors qu’elle commence une idylle avec Rainer, elle se rapproche aussi de Jordan.

Comment démêler le vrai du faux, fuir les paparazzis, essayer de ne pas s’éloigner de ses amis et de sa famille tout en essayant de gérer une nouvelle vie sous les projecteurs ? Paige va devoir affronter ce que c’est d’être une célébrité.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Paige. Inconsciente d’être la star montante d’Hollywood, elle essaye de rester fidèle à elle-même, tout en essayant de satisfaire ceux qui l’entourent et ses fans. Elle ne cache pas ses sentiments et je l’ai trouvée mature pour une jeune fille de dix-sept ans. On découvre à travers ses yeux, la vie sur les plateaux, les interviews, les gossips, etc.

Sa connexion avec Rainer est indéniable, et même si elle essaye désespérément de maintenir leur relation professionnelle, Rainer ne fait rien pour arranger les choses : confessions, diner à deux, ballades, difficile pour Paige de ne pas succomber.

L’arrivée de Jordan chamboulera complètement la routine de ces deux là. Jordan semble, au premier abord, indifférent envers Paige, voir même grossier, l’opposé total de Rainer. Mais Paige, qui est d’un naturel attachant, fait tomber les murs de Jordan et leur rapprochement est inévitable.

Ayant adoré la série, j’étais curieuse de découvrir d'en savoir un peu plus sur Paige Townsen. Si vous pensiez que l’histoire et la série étaient similaires il n’en est rien, il faut prendre le livre comme une nouvelle histoire.

Alors que je n'aime pas les triangles amoureux, j’ai été conquise par ce Young Adult, et je n’ai maintenant qu’une hâte, c’est de savoir ce que nous réserve le deuxième tome.

3 septembre 2017

La vilaine belle soeur de Aya Ling [Les contes inachevés #1]

vilaine belle soeur 1

 

Sortie VF le 23 août 2017

Présentation de l'éditeur : collection Infinity

(361 pages)

En déchirant par mégarde un vieux livre d'images, Kat est téléportée dans le monde de Cendrillon, où elle incarne Katriona, l'une des hideuses belles-sœurs ! En tant que jeune fille de noble lignage, sa vie change du tout au tout et elle doit apprendre à survivre aux lois de ce nouvel environnement, à commencer l'épreuve de passer les portes avec une robe à arçeaux... Pour revenir chez elle, elle va devoir compléter l'histoire, jusqu'à ce qu'ils soient heureux et aient beaucoup d'enfants. Mais les obstacles sont de taille : l'autre belle soeur est belle à s'en damner, la marraine la bonne fée est aux abonnées absentes et le prince - carrément canon, soit dit en passant - déteste les bals. 

Dans de telles conditions, arrivera-t-elle seulement à rentrer chez elle... ?

L'avis de Tory : 

Kat est une jeune fille de dix-sept ans, maladroite et timide, qui vit avec sa mère et sa sœur. Elle ne fait pas partie des élèves populaires de son lycée, et souhaite disparaître six pieds sous terre, dès qu’un garçon mignon l’aborde.

Lors d’un après-midi dans son grenier, elle fouille dans un carton et déchire malencontreusement un livre de contes. Elle se retrouve alors propulsée au cœur de cette histoire si familière, celle de Cendrillon, mais dans la peau d’une des vilaines belles-sœurs. Le seul moyen pour Kat de retrouver sa famille, c’est de terminer l’histoire.

Alors qu’elle est coincée dans le livre, notre héroïne va devoir se surpasser et redoubler d’imagination pour affronter différentes épreuves, mais surtout, s’armer de prudence, car vivre dans un livre des contes n’est pas aussi merveilleux qu’on pourrait le penser.

Entre un prince arrogant, qui ne veut pas aller au bal, et une Cendrillon introuvable, tournez les pages de cette nouvelle histoire. 

Je n’ai que trois mots à dire, j’ai adoré !!!! Si vous pensez avoir tout lu sur Cendrillon, et bien détrompez vous. « La Vilaine Belle-Sœur » est une histoire qui regorge d’originalité, avec une héroïne très peu sûre d’elle, mais intelligente et attachante qui possède une excellente répartie.

La maladresse de Kat la mettra dans des situations plus qu’embarrassantes mais qui ne manqueront pas de vous faire rire.

Tout n’est pas rose dans le pays des contes et Kat devra affronter bien des obstacles, entre une sœur insupportable, une mère exigeante et sans cœur, et un prince qui est très attiré par elle.

L’histoire est tellement bien construite, qu’on ne s’ennuie jamais, ce qui ne laisse aucun répit pour notre héroïne. Les pages défilent grâce à la plume fluide d’Aya Ling et une traduction parfaite de l’éditeur.

La fin de ce premier tome, nous laisse avec tout un tas de questions, et à peine refermé, on aimerait se plonger dans la suite des aventures de Kat.

La Vilaine Belle-Sœur est un conte revisité avec beaucoup d'originalité, qui satisfera autant les ados que les adultes.

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