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Les chroniques d'Evenusia
24 avril 2018

Autoboyographie de Christina Lauren

Autoboyographie

Sortie VF le 12 avril 2018

Présentation de l'éditeur : chez Hugo New Way 

Lorsque la famille de Tanner Scott quitte la Californie pour le plus traditionnel État de l'Utah, le jeune homme se rend à l'évidence : il va falloir rentrer dans le placard à nouveau. Après tout, il ne lui reste plus qu'un semestre à tirer avant la liberté (comprendre : fuir ce patelin dès que possible). 

C'est alors que sa meilleure amie Autumn lui lance un défi : le prestigieux Séminaire de Provo High. Un programme où les étudiants ont quatre mois pour rédiger un roman. Challenge accepté ! 
Et Tanner ne regrette pas son choix. Il ne lui a fallu que quelques secondes pour repérer Sebastian Brother, le petit prodige – et accessoirement mormon – qui a remporté le Séminaire haut la main l'année passée. 

Et quelques semaines pour tomber éperdument amoureux de lui...

Mon avis : 

Tanner a déménagé de Palo Alto en Californie à Provo dans l’Utah, autant dire qu’il est passé d’un extrême à l’autre, à tous points de vue. Là où Tanner pouvait vivre sa bisexualite au grand jour et avec le soutien de ses parents, il s’est retrouvé à Provo, ville super religieuse, où les mormons SDJ (Saints des Derniers Jours) y habitent en grand nombre.

Les SDJ sont des gens très agréables à côtoyer, très calmes et propres sur eux, et renvoient souvent une image parfaite de la famille unie. 

Tanner et sa meilleure amie Autumn sont en dernière année de lycée. Même s’ils ne se connaissent que depuis 5 mois, ils sont vite devenus très proches, et partagent tout. Enfin presque tout, puisque Tanner ne lui a jamais avoué qu’il s’intéressait autant aux filles qu’aux garçons. Tous deux vont s’inscrire à une classe d’écriture dont le but est d'écrire un livre en quelques mois. Un ancien élève de Provo, Sébastien Brother, a lui réussi à faire éditer son propre livre l'année précédente. Sebastien va être invité dans la classe dans le but d'aider les étudiants et les motiver dans leur travail

Sebastien Brother, étudiant parfait, ultra mormon, fils d’évêque, et à priori hyper pratiquant, attire beaucoup Tanner... Des regards, des échanges d’abord furtifs et occasionnels, deviennent plus réguliers et les deux garçons vont vite être pris dans un engrenage de sentiments qui n’ont pas leur place au sein de la communauté SDJ qui, si elle tolère qu'il puisse y avoir une certaine attirance entre deux personnes du même sexe, bannit toute relation physique entre eux.

Le roman est tellement riche de sujets sensibles et il y a tant de choses à dire qu’il aurait été facile de déraper, de juger, ou de survoler les problèmes de fond qu’il soulève : l’homophobie, les minorités religieuses, l’homosexualité, la bisexualité chez les ados, le regard des autres, la famille, etc...

Quand Tanner se voit subitement attiré par un mormon, aussi beau et charismatique soit-il, il sait qu’il va tout droit vers les complications.

Tout sonne juste dans cette histoire. Tanner est un jeune homme bien dans ses baskets, avec des parents très à l’écoute, qui ne manquent aucune occasion d’entamer une discussion aussi sensible soit-elle. Ils sont super tolérants, ayant eux même vécu une situation difficile, ils ne ferment pas les yeux devant les problèmes.

Nous avons le regard de deux familles diamétralement opposées, car celle de Sebastian reflète vraiment la famille idéale mais dès qu’on creuse un peu... la façade vole en éclats. 

J’ai tout aimé dans cette histoire, les deux personnages Tanner et Sebastian, leur jeunesse leur impulsivité, parfois aussi leur retenue pour leur amour. Il y aussi cet investissement à corps perdu dans la religion dont on perçoit aussi tout le positif qu’elle peut apporter à certaines personnes.

Mais plus que tout, j’ai aimé le profond respect qui se dégage de ce roman. 

Une histoire magnifique qui devrait être lue par tous.

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24 avril 2018

Il était deux fois de Aya Ling [Les contes inachevés #2]

il était deux fois

Sortie VF le 30 avril 2018

Présentation de l'éditeur : collection Infinity

Sept ans se sont écoulés depuis que Kat a quitté Athelia. Grâce à l’intervention de la petite fille du roi gobelin, le livre est rouvert et Kat est renvoyée dans le Monde des Contes. En apprenant qu’on lui offre une seconde chance, Edward est déterminé à ne pas la laisser partir cette fois. Ses chances de réussite, toutefois, semblent nulles. Kat ne se souvient en rien de leur passé, elle déteste la vie à la cour et a hâte de retourner dans le monde moderne. Sans oublier le prix à payer pour avoir trafiqué le livre une nouvelle fois...

L'avis de Tory : 

A cause d’un caprice de la fille du roi des goblins, Kat se retrouve plongée dans le monde d’Athelia, sept ans après « La vilaine belle sœur », sauf qu’elle n’a aucun souvenir de son passage lorsqu’elle avait 17 ans. Lors de son retour à Athelia, rien n’a bougé, tout reprend au moment où Kat a épousé le prince Edward. Elle est perdue et ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle n’est plus l’adolescente qu’on a pu découvrir dans le tome précédent, elle a désormais 24 ans, elle est rationnelle et ne souhaite qu’une chose, retourner auprès de sa famille et de son son petit ami. Mais Edward n’est pas prêt à la laisser partir, quitte à essayer de la reconquérir...

Le caractère de l’héroïne est assez différent du premier tome. Par certains aspects, elle est plus mature puisqu’elle a grandi, mais sur d’autres elle est assez insupportable. Le fait qu’elle ne se souvienne de rien apporte beaucoup de longueurs à la première moitié du livre, l’auteur tourne un peu en rond, en rappelant les évènements passés.

J’adore toujours autant le personnage du prince Edward. Il n’a pas perdu de sa superbe. Il est toujours dévoué envers Kat, il fait du mieux qu’il peut pour l’aider, quitte à mettre son statut de prince en danger. Il la soutient et n’a rien du cliché du prince charmant idiot. Il sait ce qu’il veut et le fait bien comprendre à notre héroïne.

L’univers d’Athelia est toujours aussi bien construit. On est ravis de retrouver les personnages secondaires auxquels on s’était précédemment attachés. 

La deuxième partie du livre rattrape les longueurs. Elle est tout en actions et rebondissements, et croyez-moi, vous n’êtes pas prêts pour cette fin ! 

Un très bon Young Adult fantastique, dont je lirai la suite le plus vite possible. (Non mais cette fin !!!)

19 avril 2018

Merlin Cycle 3 - Tome 1 : Le grand arbre d'Avalon de T.A. Barron

Merlin cycle 3

Sortie VF le 13 juillet 2017

Présentation de l’éditeur : chez Nathan

Seul l'héritier de Merlin pourra sauver les royaumes magiques !

Une sombre prophétie pèse sur Avalon !

L'année où les étoiles s'éteindront, naîtra un enfant voué à détruire les royaumes magiques. Seul le véritable héritier de Merlin pourra les sauver... Dix-sept ans après cette Année des Ténèbres, une terrible sécheresse s'abat sur le Grand Arbre d'Avalon. Et tandis qu'un sorcier maléfique complote en secret, la constellation du Bâton de l'Enchanteur disparaît peu à peu. Les deux prêtresses Elli et Lynia partent alors en quête du héros qui sauvera leur monde. En chemin, elles rencontrent Tamwyn, un jeune homme à la recherche de son frère disparu Scree. Le destin d'Avalon est désormais entre leurs mains...

L'avis de Linagalatée :

Tous les enfants de cette Année des Ténèbres devront mourir, la prophétie dit que naitra cette année-là un enfant, qui dans sa dix-septième année détruira Avalon. Mais deux enfants sont nés et n’ont pas été tués, élevés comme deux frères, ils disent avoir un an de plus, afin de ne pas être soupçonnés. Enfants, Merlin leur est apparu et à donné son Bâton à l’un deux en lui demandant d’y veiller comme sur la prunelle de ses yeux car un jour seul le véritable héritier de Merlin, le récupèrera, et pourra ainsi peut-être sauver les royaumes magiques.

Scree et Tamwyn sont ces deux enfants, ils se sont perdus de vue depuis sept ans, mais n’ont jamais cessé de penser l’un à l’autre.

Dans le ciel d’Avalon les étoiles de la constellation du Bâton de l’Enchanteur, disparaissent les unes après les autres. La Dame du Lac avait prédit un sombre destin une fois ces étoiles éteintes, Llynia prêtresse de la Terre du Tout part en compagnie de Elli, à la recherche de cet héritier de Merlin, elles ont peu de temps, les étoiles s’éteignent rapidement.

Un sombre sorcier tente d’assécher le Grand Arbre d’Avallon à partir d’Eauracine, en faisant fabriquer par des esclaves un grand barrage destiné à bloquer le Geyser blanc de la Crystillia.

Llynia et Elli vont croiser la route de Tamwyn, parti à la recherche de Scree. Le destin d’Avalon semble être entre leurs mains.

On retrouve une fois encore nos valeureux aventuriers, mais en ce début de troisième et dernier cycle, le vent tourne et une ère nouvelle souffle.

On sent un changement très net dans l’histoire d’Avalon, Merlin fait ses adieux et part sur la Terre des Mortels afin de parfaire l’éducation et la formation du Roi Arthur. Les sept royaumes ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour maintenir le précaire équilibre qui les lie, enfin, seuls, pas tout à fait.

Les prêtresses du Monde du Tout, vont tout mettre en œuvre, pour tenter de sauver le Grand Arbre.

Certains et certaines vont connaître de grandes désillusions, d’autres de fabuleux destins, accomplissant ce dont ils ne se pensaient pas capables.

Mais les grandes prêtresses, la Dame du Lac et surtout, savent parfaitement à qui ils ont confié « les clés ».

Des héros, si petits soient-ils, mais extrêmement courageux, emplis d’un immense courage.

Des forces du mal, Rhita Gwar à leur tête, toujours à vouloir servir leurs mauvais desseins.

Un troisième cycle qui annonce bientôt la fin de cette série. Le second tome de ce dernier cycle paraitra en février 2018, mais on commence déjà à sentir une certaine nostalgie qui s’installe.

Quoi qu’il en soit, l’auteur nous a gâtés avec ce premier tome, un petit pavé de 480 pages, qui va à nouveau raviver nos yeux d’enfant et faire revivre le petit héros qui est encore enfoui tout au fond de nous.

De nouveaux personnages plus mignons les uns que les autres, et d’autres, beaucoup plus anciens, dont on a fait connaissance dans les tout premiers tomes, souvenez-vous …

19 avril 2018

La Princesse d'Athelia de Aya Ling [Les contes inachevé #1.5]

la princesse d'Athelia

Résumé de l’éditeur : (Collection Infinity)
 
Kat a désormais emménagé au palais, déterminée à profiter au maximum du temps qu’il lui reste auprès de son prince bien-aimé. Être princesse, toutefois, n’est pas une partie de plaisir. Elle doit apprendre à se comporter comme un membre de la famille royale, se préparer pour ses fiançailles à venir, et se défendre contre des parents hostiles. Et sachant que son temps avec Edward est limité, Kat n’est plus si certaine de vouloir être princesse...
L’avis de Tory :

Kat et Edward n’ont plus beaucoup de temps avant de se quitter. Le jour de leur mariage Kat devra retourner dans le monde moderne et laisser l’univers d’Athelia derrière elle. Cependant, avant de partir Kat a encore des choses à régler : Elle doit supporter les leçons interminables d’étiquette sur comment se comporter comme une princesse, essayer de mettre en place les réformes pour la réduction des heures de travail pour les enfants tout en essayant de profiter de son fiancé.

J’apprécie toujours autant notre héroïne. On la voit au fil des pages qui s’affirme, elle sait ce qu’elle veut et commence presque à prendre goût à son rôle de princesse.  Elle a ce côté d’adolescente forte avec une part de fougue qui fait fondre le coeur du prince. Edward l’a soutient dans tout ce qu’elle entreprend, il n’est pas que l’ombre d’un « prince charmant », nos deux héros sont vraiment faits l’un pour l'autre.

Cette novella 1.5 se situe à l'avant dernier chapitre du tome 1, ou tout était très accéléré. Cette nouvelle pleine d’actions et de rebondissements permet de répondre à nos quelques questions laissées en suspens. 
Une petite nouvelle toute en douceur qui doit absolument se lire après le tome 1 La vilaine belle-soeur. 
19 avril 2018

On se reverra de Lisa Jewell

on se reverra

Sortie VF le 18 Avril 2018

Présentation de l’éditeur : chez Milady, collectin Milady Romans

Les souvenirs, c’est comme les cadavres : tôt ou tard, ils refont surface.

Qui est cet homme assis sur la plage en pleine tempête, sur le lieu d’un crime commis vingt ans plus tôt ? Il n’a pas de nom, pas de manteau, et a perdu la mémoire. Alice prend l’inconnu sous son aile et décide de l’héberger, sans savoir qu’il va bouleverser sa vie à jamais.

Au même moment, dans la banlieue de Londres, Lily attend en vain le retour de l’homme qu’elle vient d’épouser et dont la police tarde à signaler la disparition. Parviendra-t-elle à retrouver celui pour qui elle a tout abandonné ?

Un roman haletant au suspense maîtrisé.

L'avis de Linagalatée :

Alice Lake est mère de 3 enfants et mène une drôle de vie, pas vraiment bohème, mais pas non plus femme d’intérieur. Elle a quitté Londres pour s’installer au bord de la mer, à Ridinghouse Bay, et pour vivre elle loue un petit studio à l’extérieur de sa maison, et fait des petits objets ou tableaux avec de vieilles cartes routières ou maritimes. Elle vit également avec ses trois chiens, et le passage quasi quotidien de sa meilleure amie, Derry, qui tente toujours de lui remettre les pieds sur terre, car Alice a le chic pour se mettre dans des situations inextricables.

Quand elle remarque cet homme assis depuis des heures sur la plage, trempé jusqu’aux os, elle décide de l’héberger. Il ne se souvient de rien, ni de son nom, ni de comment il a échoué là, ni d’où il vient. Sa fille la plus jeune, Romaine, décide de l’appeler Franck.

Il sera donc Franck, à défaut de se rappeler d’un autre nom.

A quelques heures de là, tout près de Londres, vivent Carl et Lily Monrose, jeunes mariés. Ils sont rentrés de lune de miel une dizaine de jours plus tôt, mais ce soir pas de nouvelles de Carl. Tous les soirs il répète le même rituel, il quitte son travail, prend le train et rentre vite auprès de sa jeune épouse. Inquiète, elle a déjà prévenu la police, mais la disparition ne peut, pour un adulte, être constatée que vingt-quatre heures plus tard.

Alors Lily attend, en tentant d’appeler sur le portable de Carl, mais autant la veille au soir, ça sonnait, autant aujourd’hui elle est directement dirigée sur la messagerie.

Il lui est forcément arrivé quelque chose de grave, jamais son Carl, ne la laisserait ainsi sans nouvelles.

De son côté, Franck commence à se souvenir de quelques bribes de son histoire, mais ce ne sont que quelques flashs incohérents et désordonnés.

Quelle histoire ! Après quelques explications, ces situations pourraient très bien nous arriver à tous, que ce soit du côté d’Alice et Franck, ou de celui de Carl et Lily, l’auteure nous entraîne dans un dédale de souvenirs.

Ceux de Franck, mais aussi ceux de Lily. Elle est très jeune, 21 ans, alors que Carl en a plus de 40, et est originaire d’Ukraine. Elle ne connaît rien de la vie de Carl, avant elle. Elle lui connaît un seul ami, Russ. C’est vers lui qu’elle va se tourner pour trouver de l’aide.

Elle est courageuse cette jeune femme, elle vit dans une ville qu’elle ne connaît pas, avec un homme qu’elle ne connaît quasiment pas, et se retrouve seule du jour au lendemain. La police, après avoir fouillé la maison et retrouvé le passeport de Carl, lui fait des révélations qui vont la laisser anéantie. Mais, elle continue de chercher son mari, tente de suivre le peu de traces qu’elle trouve, elle n’abandonne pas.

Alice, tombe peu à peu sous le charme de Franck, mais ne peut rien envisager. Il ne sait pas s’il est marié ou non, mais il a quand même le pressentiment, d’avoir fait quelque chose de mal, peut être de grave.

Elle est très courageuse, un peu inconsciente, et prend parfois des décisions sur un coup de tête, au grand dam de ses enfants et de Derry. Elle est tenace, elle va réellement épauler un Franck, fragilisé et inquiet. Elle va aller avec lui au bout de ses recherches, de ses angoisses, de ses frayeurs.

L’auteure aurait pu choisir la facilité, avec ce sujet. Avec d’une part un homme amnésique, et d’autre part un disparu, elle aurait pu en faire un seul et unique personnage, mais non, la réalité est beaucoup plus complexe, beaucoup plus travaillée. Les explications viennent petit à petit, nous donnant parfois l’impression de savoir, d’avoir deviné. Mais ne vous y fiez pas, l’auteure vous mènera par le bout du nez, vous noiera dans ses explications et vous donnera du fil à retordre.

Vous serez plongé au cœur de ce drame. Vous n’aurez de cesse de vouloir connaître la fin, mais il vous faudra toute la patience du monde. On ne retrouve pas la mémoire comme ça, d’un claquement de doigts, et dans cette histoire c’est le lecteur qui souffre le plus.

Un excellent roman avec une belle plume et des personnages très attachants. A lire absolument.

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18 avril 2018

Griott et Mungo : Un monstre !!! Tome 3

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Auteur: Nena et Witko
Edition: Flammarion jeunesse
Sortie le 4 avril 2018

Résumé:

L'hiver s'est installé et de monstrueuses bêtes rôdent autour de la tribu des Poudanlatët... Mais que font-elles ici ? Sont-elles aussi dangereuses qu'elles le paraissent ? De l'aventure et des gags à chaque page !

L'avis d'Izabulle:

Nous faisons la connaissance de Griott et Mungo via ce 3ème tome. Certes, nous en sommes un peu en retard et prenons en cours cette série de BD, mais cela ne nous a nullement gêné dans notre lecture.

Nous découvrons donc Griott, une petite fille des cavernes aux cheveux roses et Mungo, un gros lézard ou un dinosaure (même son amie Griott ne le sait pas trop !), qui se trimballe en couche et boit des biberons. Ces deux personnages font partis du peuple des "poudanlatët", qui vivent dans des grottes. Ce duo atypique et hilarant, découvre la saison de l'hiver et tombent nez à nez avec des monstres tout velus. Alors que Mungo et méfiant et totalement effrayé, Griott tente elle de communiquer avec eux et leurs propose de la nourriture. Même s'ils ne sont pas agressifs, ces monstres ne vont toutefois ne pas être accueillis à bras ouverts par le reste des "poudanlatët". Une déclaration de guerre va même être déclarée et nous avons craint le pire...

Cette BD est totalement hilarante !!! Que ce soient mes enfants ou moi-même, nous n'avons pas vu passer le temps durant notre lecture. Alors qu'il était prévu de ne lire que la moitié de la BD avant que je ne couche mes enfants, finalement nous avons tout dévoré. En effet, il faut bien prévoir 30 minutes de lecture pour lire la BD en entière. Le livre est divisé en mini-BD. J'ai cru au départ qu'il s'agissait d'histoires distinctes, mais non, il s'agit d'une seule histoire divisée en chapitres. Aussi, une fois commencée, nous n'avons pu refermer la BD sans en connaître l'issue.

Outre les illustrations mignonnes et colorées et surtout cet humour décalé et irrésistible, Griott et Mungo nous passent surtout un message humaniste et contemporain, avec l'accueil des étrangers sur leur terre. J'aime ces livres qui savent à la fois divertir et apprendre mine de rien à nos enfants à grandir.

Nous iront avec mes enfants dénicher avec plaisir les deux premiers tomes que nous n'avons pas lu. En tout cas, il faut croire que même à l'âge de pierre, ils savaient rire et aimer !

18 avril 2018

Les records du monde... chez les animaux

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Auteur: Nathalie Tordjman et Frédéric Michaud
Edition: La salamandre
Sortie le 18 janvier 2018

Résumé:

Ne restez plus collés face aux questions que posent les enfants sur les exploits des animaux. Voici 50 antisèches pour être incollable sur les records atteints chaque jour par les bêtes de toute sorte. Quel champion à poils gagnerait la course du 100 mètres ? Quel animal a le plus puissant venin ? Existe-t-il des insectes plus gros que des oiseaux ? Quels animaux voient le mieux la nuit ? Chaque jour, les bêtes battent des records que nous humains serions bien en peine d'atteindre. Voici 50 antisèches pour répondre aux questions les plus inattendues sur les exploits quotidiens des animaux tout autour de nous. Ce titre s'adresse aux parents, grands-parents, enseignants, animateurs et éducateurs. Il propose une nouvelle façon de découvrir ou redécouvrir des informations essentielles ou insolites sur les capacités extraordinaires des bêtes. L'ouvrage se déroule en 50 doubles pages abordant chacune une question malicieuse. Une illustration pétillante accompagne la réponse, agrémentée d'un ou deux encadrés apportant un détail incroyable, une information complémentaire ou un contrepoint inattendu.

L'avis d'Izabulle:

Il s'agit avec ce livre, de la deuxième antisèche sur les animaux que nous découvrons. Il est question ici, des exploits réalisés par nos animaux préférés, voir également certaines espèces dont nous ne soupçonnions pas l'existence.
Un animal est présenté par double pages, avec une illustration de cet animal parfois rigolote.

Si sur la précédente antisèche, nous avions dû avec mes enfants faire plusieurs pauses dans notre lecture, il en est de même pour celle-ci qui est extrêmement bien fournie. Je suis venue toutefois à me demander, si ce livre ne s'adressait pas plutôt à un public pré-ado voir adulte et vraiment passionné par les animaux. En effet, contrairement à la précédente antisèche, j'ai dû parfois adapter le texte pour qu'il soit compréhensible par mes enfants. En effet, le lexique est parfois soutenu, avec également beaucoup de détails en terme de mesure, qui je trouve n'est pas toujours parlant pour les enfants (kilomètre heure, poids, UV...) .

Ce qui est certains, c'est que l'on ressort de cette lecture en ayant appris plein de choses et en se rapprochant indéniablement de ses petits et grands êtres, qui peuplent cette terre à nos côtés.

Amoureux des animaux, Foncez vous procurer ce livre !!!

18 avril 2018

Emilie - Vite, le pot !

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Auteur: Domitille et Guillaume de Pressensé
Edition: Casterman
Sortie le 4 avril 2018

L'avis d'Izabulle:

Nous avions découvert Emilie et ses petites histoires toutes mignonnes avec ma fille, il y a plusieurs années déjà, dans une brocante. Les bouilles toutes mignonnes des personnages accompagnant Emilie, les couleurs vivent et les textes écrit en grande taille et avec des phrases simples, ont été idéals pour les premières lectures de ma fille en CP.

Nous avons retrouvé toutes les caractéristiques citées ci-dessus dans le dernier livre de la série, abordant le sujet du pot. Toutefois, ma fille aujourd'hui n'a plus 6 ans mais 10, mais son petit frère prend le relais, car il est aussi adepte de la jolie Emilie.

Nous découvrons donc un personnage que nous ne connaissions pas et qui semble plus jeune qu'Emilie et Stéphane. Il s'appelle Guillaume, doit avoir 2 ou 3 ans et se balade partout avec son pot. Aussi, lorsque les trois enfants décident de jouer à cache-cache, évidemment, le pot s'invite dans la partie et Guillaume ne peut s'empêcher de faire des pauses pipi toutes les 5 minutes. Ses deux acolytes ne s'énervent nullement, même s'ils lui font remarquer qu'il n'est pas simple de jouer avec lui dans ces conditions. La fin de l'histoire est toute mignonne et donnera des idées aux parents qui peinent dans l'acquisition de la propreté de leur enfant.

Lire une histoire d'Emilie, c'est comme se plonger dans un livre de Martine. Son personnage est devenu incontournable à la maison et nous ne sommes jamais déçus de ses histoires. Vous ne connaissez pas encore Emilie et vous êtes parent d'enfants entre 2 ans et 7 ans ? Dans ce cas, la Izabulle family vous recommande fortement de faire sa connaissance !

17 avril 2018

Jeu d'inconscience de Jennifer L. Armentrout

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Sortie VF le 7 mars 2018

Présentation de l'éditeur : chez J'ai Lu

La vie de Jillian Lima a été littéralement bouleversée lorsque Brock, son amour d'enfance, l'a quittée, le soir même où un inconnu armé l'a menacée. Après six années passées à vivre au milieu de souvenirs plein de douleur et de regrets, Jillian se décide à reprendre sa vie en main. Elle vient de décrocher un job dans l'école d'arts martiaux de son père et accepte un premier rencart. Mais, contre toute attente, Brock resurgit dans sa vie, plus beau que jamais. Parviendra-t-elle à lui faire de nouveau confiance ? 

L'avis d'Izabulle : 

Alors que nous découvrions Jeu de patience (le 1er tome de la saga) il y a 4 ans déjà, voici le tome final, en présence du fameux Brock, champion de free fight. 

J'ai été tout d'abord étonnée du choix de l'auteur de ne pas nous offrir le point de vue de Brock, alors qu'il apparaissait déjà dans les tomes précédents. C'est donc le personnage féminin Jilian qui s'adresse à nous à la 1ere personne. D'un autre côté, l'auteur a régulièrement choisi des personnages peu exploités, voir passés complètement inaperçus pour développer ses futurs tomes. 

Si l'histoire d'amour de Jilian et Brock est très mignonne, romantique et sexy, elle n'est pour autant pas très originale ou étonnante. J'ai notamment trouvé que le personnage de Jilian était très ressemblant à celui de Cala, dans Jeu d'indulgence. Les mêmes fêlures suite à un accident, la même cicatrice sur le joue ...

Brock m'aura manqué, alors même que l'auteur ne nous permet pas de le connaître en profondeur. C'est un paradoxe, mais pour moi ce personnage avait un tel potentiel, que j'en aurais voulu beaucoup, beaucoup plus ... Tout l'aspect free fight n'est pas développé par exemple, c'est dommage.

Pour conclure, Jeu d'inconscience n'est pas, selon moi, l'un des meilleurs tomes de la saga, mais tout de même à lire si vous êtes amoureuse comme moi de Cam et Avery ❤.

17 avril 2018

L'appel du néant de Maxime Chattam

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Sortie VF le 8 novembre 2017

Présentation de l’éditeur : chez Albin Michel

Tueur en série... Traque infernale. Médecine légale. Services secrets. ... Terrorisme. La victoire du Mal est-elle inéluctable ? Ce thriller va détruire vos nuits et hanter vos jours.

L'avis de Linagalatée :

Ludivine Vancker, est inspecteur à la section de Recherche de la Gendarmerie de Paris. Lorsque son équipier Guilhem l’appelle sur une scène de crie très particulière, elle a une impression de déjà vu mais surtout de mise en scène. Elle ne se trompait pas. Des mises en scène identiques, il y en a eu d’autres, dont certaines classées en suicides, mais surtout il y aura d’autres morts. Aidée de l’inspecteur Segnon qui fait également partie de son équipe, et de Marc Tallec de la DGSI, Ludivine va devoir passer la main à ce dernier. Elle et son équipe pourront continuer à enquêter sur cette affaire, mais la direction de l’enquête sera confiée à Marc.

De filatures en reconstitutions, l’enquête va prendre un nouveau tournant, et se diriger vers une piste inattendue, et il faudra encore beaucoup de déductions et de recherches pour enfin démêler ce sac de nœuds ; règlement de compte, drogue, serial killer, toutes les possibilités vont être décortiquées et analysées.

Ce roman vient après La conjuration primitive et La patience du diable, mais peut parfaitement se lire en one shot. Je n’ai pas lu les deux autres, et cela n’a en rien gêné ma compréhension.

Parallèlement, on suit l’histoire de Djinn, né à Beyrouth. L’auteur nous explique son parcours,, sa vie, ses priorités, mais malheureusement, toutes ces explications, ont complètement nuit à ma lecture. Je n’ai évidemment pas du tout aimé le personnage, et l’histoire de sa vie, m’a laissée complètement indifférente, je ne trouve pas d’excuses aux monstres et leur parcours m’importe peu, en tous cas un parcours aussi détaillé.

Le reste du roman, en revanche, eh bien c’est du Maxime Chattam, dans la plume, dans la forme. Très agréable à lire, plein de rebondissements, mais malgré tout, compliqué à suivre, je me suis complètement perdue (oui, une fois de plus) dans tous ces services de la police, j’aurais aimé moins d’explications parfois.

L’auteur s’est énormément documenté et informé auprès de ces services, pour nous restituer un récit le plus fidèle possible, mais du coup, j’ai eu l’impression parfois de lire un organigramme des différents services !

Autre petite chose qui m’a gênée, j’ai eu l’impression que l’auteur cherchait à « faire dans le politiquement correct » afin de ne pas heurter la sensibilité de ses lecteurs, et du coup j’ai trouvé certains arguments peu convaincants.

Un monstre est un monstre ! On a beau lui donner le nom ou le titre que l’on veut, on ne changera pas sa nature. Les raisons qui l’ont forgé n’ont pas d’importance, à mes yeux en tout cas, aucune excuse ne me paraitra valable, pour excuser ses agissements.

Je peux vous donner l’impression de ne pas avoir aimé ce roman, mais c’est faux, j’appuie sur ce qui m’a réellement dérangée.

Si vous faites abstraction de la vie de Djinn, et des relations entre services, dont les noms abrégés renvoient sans cesse à la fin des chapitres, vous passerez un bon moment de lecture de ce roman palpitant et bien mené.

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